Feu dévastateur chez AGV Autos
S’il n’a pas encore été établi précisément, le préjudice de l’incendie qui a totalement ravagé l’atelier du garage AGV Autos, le long de la D 6 113, entre Carcassonne et Trèbes, s’élève à plusieurs milliers d’euros. Outre le hangar de 300 m2, une vingtaine de voitures d’occasion destinées à la vente, un quad, des pneus et tout l’outillage automobile ont été entièrement détruits par les flammes.
"On a des ennemis, c’est sûr, mais de là à vous dire qui a pu faire ça !"
Henri Creygolles, le gérant
Dimanche, c’est vers 23 h que l’alerte au feu a été donnée par un témoin. Un incendie d’une rare violence, qui a nécessité l’intervention d’une trentaine de pompiers, venus de Carcassonne, Trèbes et Alzonne. "Quand nous sommes arrivés, le feu était généralisé au hangar. Il nous était impossible de rentrer. Avec la chaleur, toute la structure métallique était en train de travailler", a indiqué le lieutenant Henri Thomas, qui a supervisé cette intervention délicate avec le capitaine Gilles Barthès. Durant près de quatre heures, les soldats du feu vont lutter contre le sinistre. "Dans le hangar, il y avait une voiture au GPL, mais le gaz s’était échappé, sans qu’il n’y ait eu un risque d’explosion. Après, on savait qu’il n’y avait pas d’acétylène à l’intérieur...", a précisé l’officier.
Gérant du garage, Henri Creygolles a déposé plainte contre “X” hier matin. Selon lui, des voleurs sont à l’origine du sinistre : "Apparemment, ils ont découpé une plaque de tôle sur le côté. J’ai constaté qu’il me manquait un compresseur. Ils ont dû me le prendre... Depuis 13 ans que je suis ici, nous avons eu des vols, mais jamais d’incendie. On a des ennemis, c’est sûr, mais de là à vous dire qui a pu faire ça...!" Sur le découpage de la tôle, le lieutenant des pompiers affirme que ses hommes en ont effectué deux, pour "pouvoir finir d’attaquer le feu par l’intérieur...".
Hier, les policiers de l’identité judiciaire se sont rendus sur les lieux pour procéder aux constatations. Pour l’heure, si rien ne permet de déterminer l’origine exacte de la mise à feu, son caractère volontaire fait peu de doute aux yeux des enquêteurs, qui poursuivent leurs investigations... Tout comme Henri Creygolles poursuit son activité.
Midilibre
S’il n’a pas encore été établi précisément, le préjudice de l’incendie qui a totalement ravagé l’atelier du garage AGV Autos, le long de la D 6 113, entre Carcassonne et Trèbes, s’élève à plusieurs milliers d’euros. Outre le hangar de 300 m2, une vingtaine de voitures d’occasion destinées à la vente, un quad, des pneus et tout l’outillage automobile ont été entièrement détruits par les flammes.
"On a des ennemis, c’est sûr, mais de là à vous dire qui a pu faire ça !"
Henri Creygolles, le gérant
Dimanche, c’est vers 23 h que l’alerte au feu a été donnée par un témoin. Un incendie d’une rare violence, qui a nécessité l’intervention d’une trentaine de pompiers, venus de Carcassonne, Trèbes et Alzonne. "Quand nous sommes arrivés, le feu était généralisé au hangar. Il nous était impossible de rentrer. Avec la chaleur, toute la structure métallique était en train de travailler", a indiqué le lieutenant Henri Thomas, qui a supervisé cette intervention délicate avec le capitaine Gilles Barthès. Durant près de quatre heures, les soldats du feu vont lutter contre le sinistre. "Dans le hangar, il y avait une voiture au GPL, mais le gaz s’était échappé, sans qu’il n’y ait eu un risque d’explosion. Après, on savait qu’il n’y avait pas d’acétylène à l’intérieur...", a précisé l’officier.
Gérant du garage, Henri Creygolles a déposé plainte contre “X” hier matin. Selon lui, des voleurs sont à l’origine du sinistre : "Apparemment, ils ont découpé une plaque de tôle sur le côté. J’ai constaté qu’il me manquait un compresseur. Ils ont dû me le prendre... Depuis 13 ans que je suis ici, nous avons eu des vols, mais jamais d’incendie. On a des ennemis, c’est sûr, mais de là à vous dire qui a pu faire ça...!" Sur le découpage de la tôle, le lieutenant des pompiers affirme que ses hommes en ont effectué deux, pour "pouvoir finir d’attaquer le feu par l’intérieur...".
Hier, les policiers de l’identité judiciaire se sont rendus sur les lieux pour procéder aux constatations. Pour l’heure, si rien ne permet de déterminer l’origine exacte de la mise à feu, son caractère volontaire fait peu de doute aux yeux des enquêteurs, qui poursuivent leurs investigations... Tout comme Henri Creygolles poursuit son activité.
Midilibre