Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé sera aujourd’hui à Toulon au côté de François Fillon pour inaugurer le Centre hospitalier intercommunal Toulon-La Seyne
L'inauguration du nouveau Centre hospitalier intercommunal Toulon-La Seyne est un réel événement. Il est en tout cas l'occasion pour Xavier Bertrand, qui accompagne aujourd'hui le Premier ministre François Fillon, d'évoquer les « problématiques » locales.
Que vous inspire l'inauguration de ce nouvel hôpital à Toulon ?
L'inauguration de cet hôpital en présence du Premier Ministre François Fillon est une bonne nouvelle et surtout le signe qu'on a un système de santé qui continue, et à se moderniser, et à se renforcer. J'entends tellement de discours qui sont à mille lieux de la réalité sur le système de santé français ! Quand on dit qu'il n'y a pas d'argent dans la santé, cette opération c'est quand même 284 millions d'euros… Je ne peux pas vous dire que tout va bien parce que j'ai conscience des enjeux, de ce qu'il faut faire, mais quand j'entends que tout va mal, alors ça, ce n'est pas la réalité.
Avec l'ouverture de Toulon, les Seynois s'inquiètent de perdre leur maternité. Où en est ce dossier ?
Ce n'est pas parce qu'on inaugure Toulon aujourd'hui que les autres hôpitaux ne sont pas importants, au contraire. Sur la Seyne, j'ai bien entendu les questions et les craintes posées autour de la maternité. J'ai proposé qu'une 1retable ronde se tienne le 26 octobre dernier. Il y en aura une 2nd, fin novembre. Ce qu'il faut bien voir, c'est que le rapprochement des deux maternités, pour garantir les meilleures conditions, semble incontournable. Je rappelle que c'est un projet qui émane du corps médical lui-même… Lors de la 1re table ronde, nous avons fait des propositions comme la création d'une ligne de SMUR dédiée aux déplacements urgents entre La Seyne et Toulon. Il y a l'idée aussi d'un centre périnatal de proximité, le développement d'une hospitalisation à domicile. Nous sommes prêts aussi à donner des garanties sur le maintien de l'accueil des urgences et de la radiologie, le développement de la médecine et le renforcement de la pédopsychiatrie. Sans oublier la mise en place d'une activité de soins de suite. Cela montre bien que La Seyne a un avenir. Faire une croix sur la Seyne serait stupide et dangereux. Les propositions qu'on met sur la place, constituent un renforcement. La 2e table ronde nous permettra de confirmer ces propositions et d'en garantir le financement.
À propos de financement, Roselyne Bachelot avait promis 12 millions d'euros que l'hôpital de Brignoles attend toujours. Pouvez-vous les rassurer ?
Ces 12 millions existent toujours. Ils sont disponibles mais nous avons demandé aux Brignolais de redimensionner leur projet. La direction de l'ARS (N.D.L.R. : agence régionale de santé) a même alloué un million d'euros pour les études immobilières et une dotation supplémentaire de 700 000 euros est prévue pour le fonctionnement des soins de suite. Nous travaillons beaucoup avec Josette Pons sur l'idée d'un projet mieux dimensionné et les médecins s'impliquent aussi… Pour conclure, aujourd'hui, c'est vrai, on inaugure l'hôpital intercommunal de Toulon mais il n'y a pas que Toulon. Je n'ai pas envie d'avoir Toulon et un désert autour. Mon ami Hubert Falco non plus…
Var Matin.
L'inauguration du nouveau Centre hospitalier intercommunal Toulon-La Seyne est un réel événement. Il est en tout cas l'occasion pour Xavier Bertrand, qui accompagne aujourd'hui le Premier ministre François Fillon, d'évoquer les « problématiques » locales.
Que vous inspire l'inauguration de ce nouvel hôpital à Toulon ?
L'inauguration de cet hôpital en présence du Premier Ministre François Fillon est une bonne nouvelle et surtout le signe qu'on a un système de santé qui continue, et à se moderniser, et à se renforcer. J'entends tellement de discours qui sont à mille lieux de la réalité sur le système de santé français ! Quand on dit qu'il n'y a pas d'argent dans la santé, cette opération c'est quand même 284 millions d'euros… Je ne peux pas vous dire que tout va bien parce que j'ai conscience des enjeux, de ce qu'il faut faire, mais quand j'entends que tout va mal, alors ça, ce n'est pas la réalité.
Avec l'ouverture de Toulon, les Seynois s'inquiètent de perdre leur maternité. Où en est ce dossier ?
Ce n'est pas parce qu'on inaugure Toulon aujourd'hui que les autres hôpitaux ne sont pas importants, au contraire. Sur la Seyne, j'ai bien entendu les questions et les craintes posées autour de la maternité. J'ai proposé qu'une 1retable ronde se tienne le 26 octobre dernier. Il y en aura une 2nd, fin novembre. Ce qu'il faut bien voir, c'est que le rapprochement des deux maternités, pour garantir les meilleures conditions, semble incontournable. Je rappelle que c'est un projet qui émane du corps médical lui-même… Lors de la 1re table ronde, nous avons fait des propositions comme la création d'une ligne de SMUR dédiée aux déplacements urgents entre La Seyne et Toulon. Il y a l'idée aussi d'un centre périnatal de proximité, le développement d'une hospitalisation à domicile. Nous sommes prêts aussi à donner des garanties sur le maintien de l'accueil des urgences et de la radiologie, le développement de la médecine et le renforcement de la pédopsychiatrie. Sans oublier la mise en place d'une activité de soins de suite. Cela montre bien que La Seyne a un avenir. Faire une croix sur la Seyne serait stupide et dangereux. Les propositions qu'on met sur la place, constituent un renforcement. La 2e table ronde nous permettra de confirmer ces propositions et d'en garantir le financement.
À propos de financement, Roselyne Bachelot avait promis 12 millions d'euros que l'hôpital de Brignoles attend toujours. Pouvez-vous les rassurer ?
Ces 12 millions existent toujours. Ils sont disponibles mais nous avons demandé aux Brignolais de redimensionner leur projet. La direction de l'ARS (N.D.L.R. : agence régionale de santé) a même alloué un million d'euros pour les études immobilières et une dotation supplémentaire de 700 000 euros est prévue pour le fonctionnement des soins de suite. Nous travaillons beaucoup avec Josette Pons sur l'idée d'un projet mieux dimensionné et les médecins s'impliquent aussi… Pour conclure, aujourd'hui, c'est vrai, on inaugure l'hôpital intercommunal de Toulon mais il n'y a pas que Toulon. Je n'ai pas envie d'avoir Toulon et un désert autour. Mon ami Hubert Falco non plus…
Var Matin.
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