Une octogénaire, habitante d'une résidence du 15e arrondissement de Marseille, a eu sa porte défoncée par erreur par la police, à la recherche d'un dangereux malfaiteur, à deux reprises en quinze jours.
Une octogénaire, habitante d'une résidence du 15e arrondissement de Marseille, a eu la surprise, pour la deuxième fois en quinze jours, de voir sa porte malencontreusement défoncée par le GIPN (Groupe d'intervention de la police nationale). Les policiers étaient à la recherche d'un braqueur.
Selon la Provence qui a révélé cette méprise, l'octogénaire a été «extrêmement choquée» par l'irruption «d'hommes cagoulés» dans son salon après qu'ils ont fait exploser sa porte, d'abord le 25 octobre, puis le 10 novembre. Le quotidien régional, précise que ne trouvant pas d'artisan pour réparer la porte une «veille du 11 novembre», la vielle dame, dont l'appartement était ouvert aux quatre vents, a reçu la protection d'un vigile.
Une source à la police judiciaire a indiqué que le GIPN intervenait pour interpeller des «voleurs à main armée qui n'ont pas hésité à tirer des coups de feu sur la police dans leur fuite». L'homme recherché était l'un des quatre braqueurs d'un casse avorté, courant octobre, d'une bijouterie à Grand Var à l'Est de Toulon. Deux individus soupçonnés d'avoir participé à ce braquage ont déjà été arrêtés et les enquêteurs étaient sur la piste d'un complice quand ils ont lancé l'opération dans la cité marseillaise.
Sur les dommages psychologiques et matériels occasionnés à la vieille dame, le policier était moins bavard. «Il n'y a pas grand chose à dire. Si c'est une locataire, c'est le bailleur qui remplace la porte. Si c'est la propriétaire, c'est la justice qui paiera. Il n'y a jamais eu de problème, lorsque la police commet des dégâts, la justice rembourse», a-t-il affirmé.
LeParisien