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    Sécheresse : une situation catastrophique pour les agriculteurs

    Minijo
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    Sécheresse : une situation catastrophique pour les agriculteurs Empty Sécheresse : une situation catastrophique pour les agriculteurs

    Message par Minijo Jeu 13 Oct - 17:44

    Sécheresse : une situation catastrophique pour les agriculteurs


    Sécheresse : une situation catastrophique pour les agriculteurs Actu_s26


    Une nouvelle fois, la sécheresse est au centre des préoccupations des agriculteurs. Lundi, c’est André Mirman, le président de la chambre d’agriculture, qui a fait le point sur une situation de plus en plus catastrophique.

    "Depuis le début, la Lozère est touchée, explique le président. Nous avons lancé une enquête en juin pour connaître l’importance des dégâts, et sur 2 000 agriculteurs, 1 200 ont répondu. C’est la preuve que ça fait mal."

    Obligés d'acheter de la paille

    Selon lui, les pertes de fourrage s’élèveraient à quelque 50 millions d’euros sur le département. Car pour faire face, les agriculteurs ont dû acheter de la paille. "210 000 tonnes de grossier et 110 000 de paille ont été achetées", analyse André Mirman.

    Face à cette catastrophe, la chambre a donc décidé de venir en aide aux associations chargées d’organiser la livraison. Avant de s’occuper elle-même de l’ingénierie. "Nous avons été amenés à aider les agriculteurs pour rentrer environ 14 500 tonnes. À côté de cela, il y a aussi des personnes qui ont trouvé à se fournir par elles-mêmes. Mais toute la paille n’a pas été récupérée", constate André Mirman.

    L'armée sollicitée

    C’est donc l’armée qui s’est chargée de cette mission entre le 7 juillet et le 22 septembre. "Et contrairement à ce qui a pu être dit, nous n’avons fait que de la logistique, prévient le président. Nous n’avons pas dit à qui devait être attribuée la paille. En revanche, certaines exploitations ont servi de plateformes même si l’armée a aussi accepté de livrer en ferme. On a été critiqués, mais notre but, c’est que les tonnages arrivent le plus vite possible."

    Manque de céréales

    La chambre d’agriculture a aussi dû faire face au manque de céréales qui touche les agriculteurs. Il a fallu mettre en place un système pour faire venir du maïs et du sorgho. "Nous nous sommes tournés vers la chambre de la Haute-Garonne, explique André Mirman. 80 hectares de grains ont donc été ramassés pour les agriculteurs lozériens. Puis, il a fallu trouver des camions pour le transport."

    Pessimisme

    Mais le président de la chambre ne peut toutefois cacher un certain pessimisme. "Il faut regarder la vérité en face, s’inquiète-t-il, il faudra réorganiser les stocks. On a des engagements vis-à-vis de l’État et de la Région, tout cela risque d’être remis en cause. Mais ce serait malhonnête de ne pas inscrire une réflexion sur l’avenir."

    Et André Mirman d’évoquer la création de lacs collinaires (stockage de l'eau) pour tenter de résoudre une partie du problème de sécheresse. "Cela permettrait de mettre à l’abri des exploitants. Mais ça met du temps à se mettre en place. Il y a aujourd’hui une dizaine de projets individuels."

    En attendant, la situation ne devrait pas s’arranger dans les prochains jours.

    DES TRAINS ENVOYÉS EN LOZÈRE MAIS PAS DE GARE
    Après l’armée durant l’été, la chambre d’agriculture est passée à la vitesse supérieure pour la livraison de paille. Ce sont donc cinq trains qui vont acheminer le matériel vers la Lozère, enfin presque.

    "Le problème, c’est que la Lozère n’a pas de gare où l’on peut décharger ce type de convoi, gronde André Mirman. Et mis à part la route, il n’y a rien. Les gares les plus proches sont à Brioude ou Capdenac. Le coût de l’approche de la marchandise est colossal."

    Un premier convoi, un demi-train, est déjà arrivé à Capdenac, le prochain devrait arriver jeudi. "Il faut aussi savoir que la SNCF n’a souhaité qu’un seul interlocuteur au niveau national. Elle a traité avec la FNSEA. Mais en Lozère, la FDSEA a préféré se décharger sur la chambre. On a donc fait les commandes. Ensuite, le reste ne dépend pas de nous mais de la libération des convois et des itinéraires."

    Le président de la chambre estime aussi que tout cela a un coût, et même un surcoût. "Économiquement, ce n’est pas rentable, mais il faut le faire." Car le coût d’une rame de 420 tonnes de paille oscille entre 10 000 et 15 000 € auxquels il faut ajouter le transport par camion entre les gares et la Lozère.

    Au final, l’addition pourrait être de 140 € la tonne pour les agriculteurs lozériens, quand on estime que 100 € représentent déjà une somme trop importante. D’autant qu’à l’heure actuelle, on ne sait pas encore quand seront débloqués les quatre autres trains.

    midilibre

      La date/heure actuelle est Ven 20 Sep - 4:24