par Carcassonne Trois policiers blessés
Trois policiers blessés après avoir été pris à partie par un groupe d’excités : c’est le bilan de graves incidents survenus dans la nuit de mercredi à jeudi, dans le quartier d’Ozanam.
Tout a débuté en fin d’après-midi, avec l’interpellation de trois jeunes sur le point, visiblement, de cambrioler une habitation située à proximité, rue de la Concorde : l’un, âgé de 17 ans, faisait fonction de guetteur, tandis que les deux autres, âgés de 18 et 16 ans, escaladaient le portail, gantés et équipés du matériel du “parfait” cambrioleur. Si le plus jeune est domicilié à Berriac, les deux autres résident à Ozanam.
Devant le commissariat, où le trio avait été conduit, des premiers incidents, verbaux, se sont produits en début de soirée, des policiers étant la cible de “noms d’oiseaux” de la part de proches des trois mis en cause.
De fait, eu égard à une tension croissante, les patrouilles nocturnes ont été renforcées dans le quartier d’Ozanam. Vers 2 h 30 du matin, c’est l’équipage de l’une d’elles qui a été visé par un groupe de sept à huit jeunes, stationnés près du stade.
Les policiers auraient ainsi subi insultes et outrages. Alors qu’ils procédaient à l’interpellation du plus excité, âgé de 22 ans et frère d’un des cambrioleurs présumés, des échauffourées ont éclaté. Les trois fonctionnaires ont été blessés : l’un souffre d’une fracture d’un doigt ; l’autre d’une luxation de l’épaule et le dernier a eu un doigt retourné. Aucune interruption de travail n’a été prescrite.
Hier matin, trois autres jeunes, soupçonnés d’avoir participé à ces débordements, ont été interpellés, un à Berriac et deux à Ozanam. En fin d’après-midi, ils ont été remis en liberté, avec une convocation devant la justice, le 16 décembre.
Ce jour-là comparaîtra également le majeur impliqué dans le cambriolage. Ses deux complices présumés, mineurs, sont, eux, convoqués le 7 décembre devant le juge des enfants. Si tous trois ont reconnu la tentative de cambriolage, ils nient toute participation à trois autres vols avec effraction, commis selon le même mode opératoire et dont ils sont soupçonnés.
Midilibre
Trois policiers blessés après avoir été pris à partie par un groupe d’excités : c’est le bilan de graves incidents survenus dans la nuit de mercredi à jeudi, dans le quartier d’Ozanam.
Tout a débuté en fin d’après-midi, avec l’interpellation de trois jeunes sur le point, visiblement, de cambrioler une habitation située à proximité, rue de la Concorde : l’un, âgé de 17 ans, faisait fonction de guetteur, tandis que les deux autres, âgés de 18 et 16 ans, escaladaient le portail, gantés et équipés du matériel du “parfait” cambrioleur. Si le plus jeune est domicilié à Berriac, les deux autres résident à Ozanam.
Devant le commissariat, où le trio avait été conduit, des premiers incidents, verbaux, se sont produits en début de soirée, des policiers étant la cible de “noms d’oiseaux” de la part de proches des trois mis en cause.
De fait, eu égard à une tension croissante, les patrouilles nocturnes ont été renforcées dans le quartier d’Ozanam. Vers 2 h 30 du matin, c’est l’équipage de l’une d’elles qui a été visé par un groupe de sept à huit jeunes, stationnés près du stade.
Les policiers auraient ainsi subi insultes et outrages. Alors qu’ils procédaient à l’interpellation du plus excité, âgé de 22 ans et frère d’un des cambrioleurs présumés, des échauffourées ont éclaté. Les trois fonctionnaires ont été blessés : l’un souffre d’une fracture d’un doigt ; l’autre d’une luxation de l’épaule et le dernier a eu un doigt retourné. Aucune interruption de travail n’a été prescrite.
Hier matin, trois autres jeunes, soupçonnés d’avoir participé à ces débordements, ont été interpellés, un à Berriac et deux à Ozanam. En fin d’après-midi, ils ont été remis en liberté, avec une convocation devant la justice, le 16 décembre.
Ce jour-là comparaîtra également le majeur impliqué dans le cambriolage. Ses deux complices présumés, mineurs, sont, eux, convoqués le 7 décembre devant le juge des enfants. Si tous trois ont reconnu la tentative de cambriolage, ils nient toute participation à trois autres vols avec effraction, commis selon le même mode opératoire et dont ils sont soupçonnés.
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