par Le tunnel de Toulon sera-t-il payant ? Non. Depuis le début, les cofinanceurs (ndlr : l'État, le conseil régional et général, TPM) le répètent à l'envi.
La traversée souterraine de la ville sera bien gratuite. C'est l'objectif initial de cette réalisation qui ne servirait à rien si elle était payante. Mieux, alors qu'Escota est toujours en pôle position pour assumer le surcoût des travaux qui est estimé à 134 millions d'euros, les collectivités ont réussi à inscrire la gratuité du tube dans les conditions à respecter par le concessionnaire autoroutier.
Une convention a été signée entre les cofinanceurs et Escota en ce sens. « Le tunnel de Toulon ne sera pas payant », expliquait encore cet été dans nos colonnes Michel Vauzelle, le président de la région Paca. Même son de cloche pour Thierry Mariani : « Installer un péage à l'entrée du tunnel n'est ni mon souhait ni celui des collectivités. De toute façon, techniquement ce n'est pas possible. »
Un péage à Sanary ?
Cette dernière phrase du ministre des Transports a jeté le trouble dans l'esprit des syndicalistes de Force ouvrière. Pour eux, la potentielle privatisation du tunnel de Toulon est le signe annonciateur d'un péage.
« Malgré les engagements fermes des collectivités locales, nous pensons que la logique marchande veut que le tunnel de Toulon soit payant, raconte Gérard Luiggi, délégué syndical de la DDTM-FO. Un tunnel, c'est cher. Escota voudra compenser son investissement car ce n'est pas une entreprise philanthrope. Et, si la seule garantie, annoncée par Mariani, est un problème de faisabilité technique, Escota trouvera un autre moyen de faire un péage. »
Pourquoi pas un échangeur à la future sortie Sanary-Ollioules, comme le dit la rumeur ? « C'est effectivement un bruit qui court dans les services de l'État », confirme Gérard Luiggi. Dans ce cas, les deux tubes deviendraient alors payants. Une ineptie quand on sait que le premier est gratuit depuis son ouverture en 2002.
FO réclame un engagement écrit
L'intime conviction de FO est donc un péage. Pas dès la mise en service du second tube. Quelques années après. « Nous pensons que la traversée souterraine de Toulon sera gratuite les premiers temps. Mais dès que l'adossement de la concession autoroutière s'achèvera (ndlr) : Escota accepterait d'assumer le surcoût du second en échange d'un prolongement de sa concession), ils ne se gêneront pas pour installer un échangeur. »
Si FO ne se prive pas pour communiquer sur le sujet, Escota est beaucoup moins prolixe. No commentjusqu'à l'aboutissement des négociations avec les collectivités locales qui sont toujours en cours.
Pour éclaircir cette situation, FO a interpellé le patron de la DirMed (Direction interdépartementale des routes Méditerranée ) venu rencontrer les personnels hier. « Nous lui avons demandé si le tunnel de Toulon allait être payant de façon extrêmement nette et exigé un engagement écrit de sa part. »
Cet engagement écrit, ils l'ont eu. L'adossement de la concession autoroutière est bien la seule condition pour qu'Escota finance le surcoût. Bonne nouvelle, donc.
La traversée souterraine de la ville sera bien gratuite. C'est l'objectif initial de cette réalisation qui ne servirait à rien si elle était payante. Mieux, alors qu'Escota est toujours en pôle position pour assumer le surcoût des travaux qui est estimé à 134 millions d'euros, les collectivités ont réussi à inscrire la gratuité du tube dans les conditions à respecter par le concessionnaire autoroutier.
Une convention a été signée entre les cofinanceurs et Escota en ce sens. « Le tunnel de Toulon ne sera pas payant », expliquait encore cet été dans nos colonnes Michel Vauzelle, le président de la région Paca. Même son de cloche pour Thierry Mariani : « Installer un péage à l'entrée du tunnel n'est ni mon souhait ni celui des collectivités. De toute façon, techniquement ce n'est pas possible. »
Un péage à Sanary ?
Cette dernière phrase du ministre des Transports a jeté le trouble dans l'esprit des syndicalistes de Force ouvrière. Pour eux, la potentielle privatisation du tunnel de Toulon est le signe annonciateur d'un péage.
« Malgré les engagements fermes des collectivités locales, nous pensons que la logique marchande veut que le tunnel de Toulon soit payant, raconte Gérard Luiggi, délégué syndical de la DDTM-FO. Un tunnel, c'est cher. Escota voudra compenser son investissement car ce n'est pas une entreprise philanthrope. Et, si la seule garantie, annoncée par Mariani, est un problème de faisabilité technique, Escota trouvera un autre moyen de faire un péage. »
Pourquoi pas un échangeur à la future sortie Sanary-Ollioules, comme le dit la rumeur ? « C'est effectivement un bruit qui court dans les services de l'État », confirme Gérard Luiggi. Dans ce cas, les deux tubes deviendraient alors payants. Une ineptie quand on sait que le premier est gratuit depuis son ouverture en 2002.
FO réclame un engagement écrit
L'intime conviction de FO est donc un péage. Pas dès la mise en service du second tube. Quelques années après. « Nous pensons que la traversée souterraine de Toulon sera gratuite les premiers temps. Mais dès que l'adossement de la concession autoroutière s'achèvera (ndlr) : Escota accepterait d'assumer le surcoût du second en échange d'un prolongement de sa concession), ils ne se gêneront pas pour installer un échangeur. »
Si FO ne se prive pas pour communiquer sur le sujet, Escota est beaucoup moins prolixe. No commentjusqu'à l'aboutissement des négociations avec les collectivités locales qui sont toujours en cours.
Pour éclaircir cette situation, FO a interpellé le patron de la DirMed (Direction interdépartementale des routes Méditerranée ) venu rencontrer les personnels hier. « Nous lui avons demandé si le tunnel de Toulon allait être payant de façon extrêmement nette et exigé un engagement écrit de sa part. »
Cet engagement écrit, ils l'ont eu. L'adossement de la concession autoroutière est bien la seule condition pour qu'Escota finance le surcoût. Bonne nouvelle, donc.
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