De dos, face à la présidente du tribunal correctionnel, Roberte I., 40 ans, a l'air aussi solide qu'une brindille. Toute petite, toute fine. Elle n'inspire aucune crainte.
Elle comparait pourtant pour des violences, menaces et outrages à l'égard de quatre policiers municipaux, ainsi que des menaces de mort proférées à l'encontre de sa voisine de palier, le 15 juillet dernier, à La Valette.
Derrière elle, sur le banc des parties civiles, trois fonctionnaires - de grands gaillards - concernés par cette agression, patientent. Dans l'assistance, on se demande comment une personne si menue a bien pu s'en prendre à eux.
Et pourtant, les faits sont là. Les violences aussi.
Elle fait une fixette
La voisine résume. « Depuis que j'ai emménagé, le 1er mars 2011, elle me pourrit la vie. Elle a gâché toutes les fêtes. La fête des voisins, les anniversaires, la fête des mères. Elle passe son temps à me menacer. J'en ai ras-le-bol. Depuis qu'elle n'est plus là, on est tous au calme dans la rue.»
Il faut dire que Roberte est coutumière du fait. Deux procédures sont actuellement en cours contre elle. À chaque fois, il s'agit de délits commis sur sa voisine. Elle était déjà sous le coup de deux contrôles judiciaires le 15 juillet dernier, lorsque les policiers municipaux de La Valette sont intervenus.
Ce jour-là, Roberte pénètre dans le domicile de sa voisine. Totalement ivre. Elle s'en prend à la quinquagénaire, qui parvient à la repousser dans le couloir.
« Elle a fait une fixette sur moi.» Et pas pour n'importe quoi.
Le 29 mai dernier, le jour de la fête des mères, une véritable expédition punitive a été fomantée par des proches de Roberte pour semer la pagaille au beau milieu du repas de famille. « Nous avons eu très peur. C'était violent », résume-t-elle.
La présidente lui rappelle que, lors de son interpellation, il est établi un taux d'alcoolémie de 1,51 mg/l d'air expiré. « Vous aviez bu du pastis toute la nuit. Vous n'êtes vraiment pas une voisine qu'on a envie d'inviter à boire le thé !»
Intervenant aux intérêts de la voisine insultée et violentée, Me Bourois a rappelé le préjudice subi depuis des mois par sa cliente.
À l'encontre de la prévenue, Pierre Cortes, procureur, a requis une peine de six mois d'emprisonnement. La défense - Me Cathia Zaaboub - a brossé le portrait d'une mère de famille en difficulté qui souhaite désormais remonter la pente.
Le tribunal a prononcé un an de prison, dont six mois avec sursis.
Source : Var Matin .
Elle comparait pourtant pour des violences, menaces et outrages à l'égard de quatre policiers municipaux, ainsi que des menaces de mort proférées à l'encontre de sa voisine de palier, le 15 juillet dernier, à La Valette.
Derrière elle, sur le banc des parties civiles, trois fonctionnaires - de grands gaillards - concernés par cette agression, patientent. Dans l'assistance, on se demande comment une personne si menue a bien pu s'en prendre à eux.
Et pourtant, les faits sont là. Les violences aussi.
Elle fait une fixette
La voisine résume. « Depuis que j'ai emménagé, le 1er mars 2011, elle me pourrit la vie. Elle a gâché toutes les fêtes. La fête des voisins, les anniversaires, la fête des mères. Elle passe son temps à me menacer. J'en ai ras-le-bol. Depuis qu'elle n'est plus là, on est tous au calme dans la rue.»
Il faut dire que Roberte est coutumière du fait. Deux procédures sont actuellement en cours contre elle. À chaque fois, il s'agit de délits commis sur sa voisine. Elle était déjà sous le coup de deux contrôles judiciaires le 15 juillet dernier, lorsque les policiers municipaux de La Valette sont intervenus.
Ce jour-là, Roberte pénètre dans le domicile de sa voisine. Totalement ivre. Elle s'en prend à la quinquagénaire, qui parvient à la repousser dans le couloir.
« Elle a fait une fixette sur moi.» Et pas pour n'importe quoi.
Le 29 mai dernier, le jour de la fête des mères, une véritable expédition punitive a été fomantée par des proches de Roberte pour semer la pagaille au beau milieu du repas de famille. « Nous avons eu très peur. C'était violent », résume-t-elle.
La présidente lui rappelle que, lors de son interpellation, il est établi un taux d'alcoolémie de 1,51 mg/l d'air expiré. « Vous aviez bu du pastis toute la nuit. Vous n'êtes vraiment pas une voisine qu'on a envie d'inviter à boire le thé !»
Intervenant aux intérêts de la voisine insultée et violentée, Me Bourois a rappelé le préjudice subi depuis des mois par sa cliente.
À l'encontre de la prévenue, Pierre Cortes, procureur, a requis une peine de six mois d'emprisonnement. La défense - Me Cathia Zaaboub - a brossé le portrait d'une mère de famille en difficulté qui souhaite désormais remonter la pente.
Le tribunal a prononcé un an de prison, dont six mois avec sursis.
Source : Var Matin .