Oise : le prêtre disparu a laissé une lettre
Les recherches se poursuivaient hier pour tenter de retrouver le curé indien, Albert Marshall, disparu en forêt de Compiègne depuis une semaine maintenant. Des recherches qui se sont encore intensifiées, puisque des gardes républicains à cheval ont été mobilisés hier.
Les moyens humains étaient même doublés par rapport à la veille pour retrouver le prêtre de l’association catholique Points-Cœur de Vieux-Moulin.
Quarante militaires recherchaient l’homme de 38 ans dans les forêts de Laigue et de Compiègne, dont vingt cavaliers d’élite. Le religieux a quitté sa résidence de Vieux-Moulin le 29 juillet pour une balade à VTT. Depuis, plus aucune nouvelle, ou plutôt si.
Hier, le parquet de Compiègne a confirmé qu’un mot écrit en anglais par le prêtre de nationalité indienne avait été retrouvé dans sa chambre. Le texte « laisse penser à des intentions suicidaires », selon Ulrika Delaunay-Weiss, procureur de Compiègne. Une autre source proche de l’enquête rapporte que la lettre indique qu’il « voulait disparaître dans la forêt ».
«Si seulement nous retrouvions son vélo ou des habits»
Cependant, les autres pistes, fuite volontaire ou accident de vélo, n’étaient pas écartées par le capitaine Cédric de France, chargé des opérations de recherches. Hier, la garde républicaine a concentré ses fouilles dans le sud de la forêt de Compiègne. « En hauteur, il est possible de voir par-dessus les fougères », explique son chef, le lieutenant Paul-Henri Baccot. Mais les chevaux n’ont pas pu accéder à certains champs marécageux ou très accidentés. Les recherches se poursuivront ce week-end avec, demain, le renfort de la brigade fluviale. « Un Zodiac remontera l’Aisne de Choisy-au-Bac à Attichy », détaille le capitaine de France. Les gendarmes pourraient aller encore plus loin, du côté de Senlis.
Deux témoignages distincts affirmant qu’Albert Marshall a été vu le jour de sa disparition à La Croix-Saint-Ouen en début d’après-midi ont aussi été rapportés aux enquêteurs. « Ces témoins se sont manifestés six jours plus tard, leurs propos restent à vérifier » estime, prudent, le capitaine de France. Mais il s’agit bien de la première fois que deux témoignages concordent : des passants racontent avoir croisé un homme à vélo portant le col romain qu’exhibait très souvent le père Albert.
« Si seulement nous retrouvions son vélo ou des habits », espère le gendarme. « En quelques heures, une brigade cynophile le retrouverait dans un périmètre délimité », poursuit le chef des opérations. Si les recherches sont toujours aussi infructueuses après-demain, lundi, le dispositif pourrait être allégé. « On ne peut pas mobiliser autant d’hommes si longtemps », regrette le capitaine de France.
Le Parisien
Les recherches se poursuivaient hier pour tenter de retrouver le curé indien, Albert Marshall, disparu en forêt de Compiègne depuis une semaine maintenant. Des recherches qui se sont encore intensifiées, puisque des gardes républicains à cheval ont été mobilisés hier.
Les moyens humains étaient même doublés par rapport à la veille pour retrouver le prêtre de l’association catholique Points-Cœur de Vieux-Moulin.
Quarante militaires recherchaient l’homme de 38 ans dans les forêts de Laigue et de Compiègne, dont vingt cavaliers d’élite. Le religieux a quitté sa résidence de Vieux-Moulin le 29 juillet pour une balade à VTT. Depuis, plus aucune nouvelle, ou plutôt si.
Hier, le parquet de Compiègne a confirmé qu’un mot écrit en anglais par le prêtre de nationalité indienne avait été retrouvé dans sa chambre. Le texte « laisse penser à des intentions suicidaires », selon Ulrika Delaunay-Weiss, procureur de Compiègne. Une autre source proche de l’enquête rapporte que la lettre indique qu’il « voulait disparaître dans la forêt ».
«Si seulement nous retrouvions son vélo ou des habits»
Cependant, les autres pistes, fuite volontaire ou accident de vélo, n’étaient pas écartées par le capitaine Cédric de France, chargé des opérations de recherches. Hier, la garde républicaine a concentré ses fouilles dans le sud de la forêt de Compiègne. « En hauteur, il est possible de voir par-dessus les fougères », explique son chef, le lieutenant Paul-Henri Baccot. Mais les chevaux n’ont pas pu accéder à certains champs marécageux ou très accidentés. Les recherches se poursuivront ce week-end avec, demain, le renfort de la brigade fluviale. « Un Zodiac remontera l’Aisne de Choisy-au-Bac à Attichy », détaille le capitaine de France. Les gendarmes pourraient aller encore plus loin, du côté de Senlis.
Deux témoignages distincts affirmant qu’Albert Marshall a été vu le jour de sa disparition à La Croix-Saint-Ouen en début d’après-midi ont aussi été rapportés aux enquêteurs. « Ces témoins se sont manifestés six jours plus tard, leurs propos restent à vérifier » estime, prudent, le capitaine de France. Mais il s’agit bien de la première fois que deux témoignages concordent : des passants racontent avoir croisé un homme à vélo portant le col romain qu’exhibait très souvent le père Albert.
« Si seulement nous retrouvions son vélo ou des habits », espère le gendarme. « En quelques heures, une brigade cynophile le retrouverait dans un périmètre délimité », poursuit le chef des opérations. Si les recherches sont toujours aussi infructueuses après-demain, lundi, le dispositif pourrait être allégé. « On ne peut pas mobiliser autant d’hommes si longtemps », regrette le capitaine de France.
Le Parisien