par Sécurité : des gendarmes contre les pirates du Gardon
De loin, impossible de les reconnaître. À Collias, ces canoéistes - en bleu - qui pagaient, en toute discrétion, sur le Gardon, au milieu des touristes, sont des gendarmes. Ils sont là pour surveiller, prévenir toute mise en danger, les infractions ou les actes d’incivilité. Ils interviennent si besoin en flagrant délit et rappellent les règles de sécurité.
Il y a deux ans, une bande de “pirates” avaient joué les petites terreurs sur le Gardon. Plongeant des hauteurs et s’attachant à faire basculer les canoës-kayaks et leurs occupants. Pour s’amuser, certes, mais aussi pour récupérer les bidons attachés sur les canoës, dans lesquels étaient entassés les sacs, papiers d’identité, lunettes, cartes bancaires des touristes (1). "Nos clients s’en étaient plaints, se souvient Remy, le responsable des Canoës du tourbillon. Mais cette année, nous n’avons pas eu connaissance de problèmes", note le loueur, qui apprécie la présence des gendarmes.
Il faut dire que la compagnie de Nîmes et la communauté de brigades de Remoulins sont particulièrement présentes dans le secteur du Gardon. "Nous sommes là six jours sur sept, déclare Jean-Marc Goument, l’adjoint du commandant de la brigade de Remoulins. Grâce aux renforts saisonniers, nous avons mis en place une surveillance accrue. Nous avons des patrouilles en canoë mais aussi à pied, en VTT, en voiture. Et nous sommes tous en liaison radio. Ce qui permet à une patrouille d’intervenir rapidement lorsque nous sommes alertés."
"Les voleurs ne sont pas en vacances, eux"
Le commandant Frédéric Avy Entre Collias et Aramon, les voitures cassées et les vols à la roulotte sont le problème majeur des gendarmes. "Les voleurs ne sont pas en vacances, eux. Et ce n’est pas simple de surveiller tout ce secteur qui attire les touristes", reprend le commandant Frédéric Avy, patron de la compagnie de Nîmes. L’an dernier, entre les mois de mai et d’août, les gendarmes ont enregistré, essentiellement sur le tracé du Gardon, 239 vols à la roulotte, soit trois fois plus que le reste de l’année.
Pour venir à bout de ce problème, les gendarmes multiplient donc les patrouilles, préviennent les automobilistes, leur conseillent de stationner sur des parkings sécurisés, d’éviter les lieux isolés pour se garer, de ne rien laisser en évidence dans les voitures...
"Nous avons le renfort des gendarmes mobiles, des réservistes, reprend le commandant Avy. Le peloton de surveillance et d’intervention participe aussi à ces patrouilles. Et pour la première fois, cette année, nous avons des gendarmes qui circulent en civil dans un véhicule banalisé. Notre dispositif monte en puissance. Et nous pouvons dire que nous tenons les rives du Gardon au sens large."
Les premiers résultats sont intéressants. "Nous n’avons que deux mois de recul mais cette année, sur cette période, nous avons enregistré 47 vols à la roulotte contre 112 l’an passé. C’est moitié moins que l’année dernière", apprécie le commandant Avy. Valérie, une touriste de retour de son périple en kayak, s’étonne : "Ah, bon, les gendarmes patrouillent en canoë sur le Gardon ? Nous ne les avons pas vus. Mais je trouve cela bien. S’ils restent discrets, en plus..."
Midilibre
De loin, impossible de les reconnaître. À Collias, ces canoéistes - en bleu - qui pagaient, en toute discrétion, sur le Gardon, au milieu des touristes, sont des gendarmes. Ils sont là pour surveiller, prévenir toute mise en danger, les infractions ou les actes d’incivilité. Ils interviennent si besoin en flagrant délit et rappellent les règles de sécurité.
Il y a deux ans, une bande de “pirates” avaient joué les petites terreurs sur le Gardon. Plongeant des hauteurs et s’attachant à faire basculer les canoës-kayaks et leurs occupants. Pour s’amuser, certes, mais aussi pour récupérer les bidons attachés sur les canoës, dans lesquels étaient entassés les sacs, papiers d’identité, lunettes, cartes bancaires des touristes (1). "Nos clients s’en étaient plaints, se souvient Remy, le responsable des Canoës du tourbillon. Mais cette année, nous n’avons pas eu connaissance de problèmes", note le loueur, qui apprécie la présence des gendarmes.
Il faut dire que la compagnie de Nîmes et la communauté de brigades de Remoulins sont particulièrement présentes dans le secteur du Gardon. "Nous sommes là six jours sur sept, déclare Jean-Marc Goument, l’adjoint du commandant de la brigade de Remoulins. Grâce aux renforts saisonniers, nous avons mis en place une surveillance accrue. Nous avons des patrouilles en canoë mais aussi à pied, en VTT, en voiture. Et nous sommes tous en liaison radio. Ce qui permet à une patrouille d’intervenir rapidement lorsque nous sommes alertés."
"Les voleurs ne sont pas en vacances, eux"
Le commandant Frédéric Avy Entre Collias et Aramon, les voitures cassées et les vols à la roulotte sont le problème majeur des gendarmes. "Les voleurs ne sont pas en vacances, eux. Et ce n’est pas simple de surveiller tout ce secteur qui attire les touristes", reprend le commandant Frédéric Avy, patron de la compagnie de Nîmes. L’an dernier, entre les mois de mai et d’août, les gendarmes ont enregistré, essentiellement sur le tracé du Gardon, 239 vols à la roulotte, soit trois fois plus que le reste de l’année.
Pour venir à bout de ce problème, les gendarmes multiplient donc les patrouilles, préviennent les automobilistes, leur conseillent de stationner sur des parkings sécurisés, d’éviter les lieux isolés pour se garer, de ne rien laisser en évidence dans les voitures...
"Nous avons le renfort des gendarmes mobiles, des réservistes, reprend le commandant Avy. Le peloton de surveillance et d’intervention participe aussi à ces patrouilles. Et pour la première fois, cette année, nous avons des gendarmes qui circulent en civil dans un véhicule banalisé. Notre dispositif monte en puissance. Et nous pouvons dire que nous tenons les rives du Gardon au sens large."
Les premiers résultats sont intéressants. "Nous n’avons que deux mois de recul mais cette année, sur cette période, nous avons enregistré 47 vols à la roulotte contre 112 l’an passé. C’est moitié moins que l’année dernière", apprécie le commandant Avy. Valérie, une touriste de retour de son périple en kayak, s’étonne : "Ah, bon, les gendarmes patrouillent en canoë sur le Gardon ? Nous ne les avons pas vus. Mais je trouve cela bien. S’ils restent discrets, en plus..."
Midilibre
