La Norvège cible de deux attaques meurtrières
Vous allez vivre le chaos minutes après minutes:
15h26. La police est alertée d'une explosion d'origine inconnue près du siège du gouvernement norvégien à Oslo
15h45. Une journaliste de la chaîne publique NRK évoque «des personnes qui gisent en sang dans la rue». Selon Ingunn Andersen, qui dit avoir cru tout d'abord à «un tremblement de terre», «il y a du verre partout. C'est le chaos total. Les fenêtres de tous les immeubles environnants ont été soufflées».
16 heures. Des photos postées sur le site de la chaîne publique NRK montrent un quartier dévasté par la puissante déflagration. Une multitude de bris de verre jonchent les rues du quartier officiel, où se trouve le siège du Premier ministre Jens Stoltenberg, plusieurs autres ministères, mais aussi l'immeuble de «Verdens Gang» (VG), le plus grand tabloïd du pays. Des soldats bouclent le quartier et les secours interviennent auprès de personnes apparemment blessées.
16h10. Le cabinet du Premier ministre Jens Stoltenberg assure que ce dernier n'était pas dans son bureau au moment de l'explosion. Selon son programme, le chef du gouvernement norvégien devait se trouver aux universités d'été de la Jeunesse travailliste, non loin d'Oslo, vendredi. Selon l'agence NTB, Jens Stoltenberg se trouve en sécurité.
16h20. La police et des médias norvégiens font état d'au moins plusieurs blessés.
16h45. Selon la chaîne publique NRK, citant la police d'Oslo, la puissante explosion a fait au moins un mort. Un bilan que ne confirme pas la police pour l'heure.
16h50. La police évoque «des morts et des blessés» dans l'explosion à Oslo, sans donner plus de précisions.
17h15. Selon la police d'Oslo, l'explosion meurtrière qui s'est produite près du siège du gouvernement norvégien est due à une bombe. Il pourrait s'agir du premier attentat de l'Histoire de la Norvège.
17h20. Les médias norvégiens affirment que deux personnes ont été tuées dans la déflagration. Mais la police ne confirme pas.
17h25. Le quartier gouvernemental est entièrement bouclé et des chiens renifleurs passent l'endroit au peigne fin à la recherche d'autres explosifs éventuels, tandis que des pompiers luttent contre les flammes dans un paysage de désolation urbaine.
17h35. «Plusieurs dizaines» de personnes ont été hospitalisées pour des blessures plus ou moins graves, précise le porte-parole de la police. Il ajoute qu'un véhicule a été vu, circulant à grande vitesse, peu avant l'explosion sans toutefois pouvoir confirmer qu'il s'agissait d'une voiture piégée.
18 heures. Pour la première fois depuis l'attentat, le Premier ministre norvégien s'exprime dans un entretien à la chaîne TV2 Nyhetskanalen. «Même si on est bien préparé, c'est toujours assez dramatique quand cela se produit», déclare Jens Stoltenberg, évoquant une «situation grave».
18h20. La police appelle les habitants d'Oslo à éviter les grands rassemblements et à rentrer chez eux.
18h24. Selon la chaîne publique NRK, une fusillade vient d'éclater dans un meeting travailliste en dehors d'Oslo.
18h30. La NRK précise qu'un homme déguisé en policier a ouvert le feu dans un meeting de la jeunesse travailliste à Utoeya, une île en grande banlieue d'Oslo. La police confirme un incident sur l'île, où le Premier ministre Jens Stoltenberg devait initialement se rendre vendredi, sans fournir plus de détails.
18h35. La police norvégienne assure qu'elle ne privilégie aucune piste pour l'attentat à la bombe qui a frappé le quartier officiel d'Oslo. «Nous n'avons pas de théorie principale, nous n'avons même pas de thèse de travail», déclare un responsable lors d'un point de presse.
18h40. Selon des médias norvégiens, au moins cinq personnes ont été blessées dans la fusillade qui s'est produite lors d'un meeting travailliste.
18h42. Sur twitter, des internautes citant des médias norvégiens, évoquent quatre morts dans la fusillade.
18h50. Les Etats-Unis condamnent les attentats «odieux» qui ont touché la Norvège ce vendredi, se disant prêts à fournir une aide au pays si nécessaire. «Nous condamnons ces actes de violence odieux», déclare la porte-parole du département d'Etat Heide Bronke Fulton, ajoutant : «Nos coeurs sont avec les victimes et leurs familles, et nous avons contacté le gouvernement norvégien pour lui adresser nos condoléances».
19 heures. L'UE condamne la «lâcheté» de l'attentat d'Oslo. Son président Herman Van Rompuy, se dit «profondément choqué» et exprime sa solidarité au Premier ministre Jens Stoltenberg.
19h10. L'auteur de la fusillade près d'Oslo a été arrêté, annonce la télévision publique norvégienne NRK, sans que cette information soit officiellement confirmée. Selon NRK, l'homme déguisé en policier a ouvert le feu dans un camp d'été de la jeunesse travailliste sur une île en grande banlieue d'Oslo. La fusillade s'est produite peu après l'explosion d'au moins une bombe dans le quartier des ministères à Oslo.
19h20. Selon la chaîne TV2, qui cite des témoins, l'auteur de la fusillade s'est présenté à l'université d'été des jeunes travaillistes, disant vouloir s'assurer de la sécurité des participants après l'explosion dans la capitale norvégienne, ce qui pourrait laisser supposer une attaque concertée.
19h25. Au moins quatre personnes ont été tuées dans la fusillade près d'Oslo, selon le journal «Varden». «D'après ce que j'ai vu, au moins quatre personnes ont été atteintes et tuées», a déclaré un participant de l'université d'été de la jeunesse travailliste, Adrian Pracon, au journal. La police norvégienne ne fournit pas de bilan officiel.
19h39. L'explosion à Oslo a fait sept morts et deux blessés graves selon la police.
19h52. Selon la police norvégienne, des explosifs ont peut-être été placés sur l'île d'Utoeya, où a eu lieu la fusillade. Ces craintes s'appuient sur des témoignages recueillis auprès de participants d'une université d'été de la jeunesse travailliste visée par la fusillade.
19h54. Selon la police norvégienne, il y a de «bonnes raisons» de croire que les deux attaques sont liées.
20h13. Sarkozy condamne un «acte odieux et inacceptable»
20h15. L'Otan condamne les actes de violence «odieux» contre la Norvège. Le pays participe aux missions de l'Otan en Libye et en Afghanistan, où environ 500 soldats ont été déployés.
20h16. Une réunion de crise du gouvernement norvégien est programmée ce vendredi soir.
20h22. Un jeune Norvégien, Simon, décrit au site Vg l'auteur présumé de la fusillade comme ayant «entre 30 et 40 ans».
20h31. Selon la chaîne publique NRK, des témoins auraient fait état de 25 à 30 morts sur l'île d'Utoeya.
20h35. Le président des Etats-Unis Barack Obama présente ses condoléances à la Norvège et appelle à une coopération du monde entier pour lutter contre le terrorisme. Le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague fait quelques instants après une déclaration similaire.
Lepoint.fr
Vous allez vivre le chaos minutes après minutes:
15h26. La police est alertée d'une explosion d'origine inconnue près du siège du gouvernement norvégien à Oslo
15h45. Une journaliste de la chaîne publique NRK évoque «des personnes qui gisent en sang dans la rue». Selon Ingunn Andersen, qui dit avoir cru tout d'abord à «un tremblement de terre», «il y a du verre partout. C'est le chaos total. Les fenêtres de tous les immeubles environnants ont été soufflées».
16 heures. Des photos postées sur le site de la chaîne publique NRK montrent un quartier dévasté par la puissante déflagration. Une multitude de bris de verre jonchent les rues du quartier officiel, où se trouve le siège du Premier ministre Jens Stoltenberg, plusieurs autres ministères, mais aussi l'immeuble de «Verdens Gang» (VG), le plus grand tabloïd du pays. Des soldats bouclent le quartier et les secours interviennent auprès de personnes apparemment blessées.
16h10. Le cabinet du Premier ministre Jens Stoltenberg assure que ce dernier n'était pas dans son bureau au moment de l'explosion. Selon son programme, le chef du gouvernement norvégien devait se trouver aux universités d'été de la Jeunesse travailliste, non loin d'Oslo, vendredi. Selon l'agence NTB, Jens Stoltenberg se trouve en sécurité.
16h20. La police et des médias norvégiens font état d'au moins plusieurs blessés.
16h45. Selon la chaîne publique NRK, citant la police d'Oslo, la puissante explosion a fait au moins un mort. Un bilan que ne confirme pas la police pour l'heure.
16h50. La police évoque «des morts et des blessés» dans l'explosion à Oslo, sans donner plus de précisions.
17h15. Selon la police d'Oslo, l'explosion meurtrière qui s'est produite près du siège du gouvernement norvégien est due à une bombe. Il pourrait s'agir du premier attentat de l'Histoire de la Norvège.
17h20. Les médias norvégiens affirment que deux personnes ont été tuées dans la déflagration. Mais la police ne confirme pas.
17h25. Le quartier gouvernemental est entièrement bouclé et des chiens renifleurs passent l'endroit au peigne fin à la recherche d'autres explosifs éventuels, tandis que des pompiers luttent contre les flammes dans un paysage de désolation urbaine.
17h35. «Plusieurs dizaines» de personnes ont été hospitalisées pour des blessures plus ou moins graves, précise le porte-parole de la police. Il ajoute qu'un véhicule a été vu, circulant à grande vitesse, peu avant l'explosion sans toutefois pouvoir confirmer qu'il s'agissait d'une voiture piégée.
18 heures. Pour la première fois depuis l'attentat, le Premier ministre norvégien s'exprime dans un entretien à la chaîne TV2 Nyhetskanalen. «Même si on est bien préparé, c'est toujours assez dramatique quand cela se produit», déclare Jens Stoltenberg, évoquant une «situation grave».
18h20. La police appelle les habitants d'Oslo à éviter les grands rassemblements et à rentrer chez eux.
18h24. Selon la chaîne publique NRK, une fusillade vient d'éclater dans un meeting travailliste en dehors d'Oslo.
18h30. La NRK précise qu'un homme déguisé en policier a ouvert le feu dans un meeting de la jeunesse travailliste à Utoeya, une île en grande banlieue d'Oslo. La police confirme un incident sur l'île, où le Premier ministre Jens Stoltenberg devait initialement se rendre vendredi, sans fournir plus de détails.
18h35. La police norvégienne assure qu'elle ne privilégie aucune piste pour l'attentat à la bombe qui a frappé le quartier officiel d'Oslo. «Nous n'avons pas de théorie principale, nous n'avons même pas de thèse de travail», déclare un responsable lors d'un point de presse.
18h40. Selon des médias norvégiens, au moins cinq personnes ont été blessées dans la fusillade qui s'est produite lors d'un meeting travailliste.
18h42. Sur twitter, des internautes citant des médias norvégiens, évoquent quatre morts dans la fusillade.
18h50. Les Etats-Unis condamnent les attentats «odieux» qui ont touché la Norvège ce vendredi, se disant prêts à fournir une aide au pays si nécessaire. «Nous condamnons ces actes de violence odieux», déclare la porte-parole du département d'Etat Heide Bronke Fulton, ajoutant : «Nos coeurs sont avec les victimes et leurs familles, et nous avons contacté le gouvernement norvégien pour lui adresser nos condoléances».
19 heures. L'UE condamne la «lâcheté» de l'attentat d'Oslo. Son président Herman Van Rompuy, se dit «profondément choqué» et exprime sa solidarité au Premier ministre Jens Stoltenberg.
19h10. L'auteur de la fusillade près d'Oslo a été arrêté, annonce la télévision publique norvégienne NRK, sans que cette information soit officiellement confirmée. Selon NRK, l'homme déguisé en policier a ouvert le feu dans un camp d'été de la jeunesse travailliste sur une île en grande banlieue d'Oslo. La fusillade s'est produite peu après l'explosion d'au moins une bombe dans le quartier des ministères à Oslo.
19h20. Selon la chaîne TV2, qui cite des témoins, l'auteur de la fusillade s'est présenté à l'université d'été des jeunes travaillistes, disant vouloir s'assurer de la sécurité des participants après l'explosion dans la capitale norvégienne, ce qui pourrait laisser supposer une attaque concertée.
19h25. Au moins quatre personnes ont été tuées dans la fusillade près d'Oslo, selon le journal «Varden». «D'après ce que j'ai vu, au moins quatre personnes ont été atteintes et tuées», a déclaré un participant de l'université d'été de la jeunesse travailliste, Adrian Pracon, au journal. La police norvégienne ne fournit pas de bilan officiel.
19h39. L'explosion à Oslo a fait sept morts et deux blessés graves selon la police.
19h52. Selon la police norvégienne, des explosifs ont peut-être été placés sur l'île d'Utoeya, où a eu lieu la fusillade. Ces craintes s'appuient sur des témoignages recueillis auprès de participants d'une université d'été de la jeunesse travailliste visée par la fusillade.
19h54. Selon la police norvégienne, il y a de «bonnes raisons» de croire que les deux attaques sont liées.
20h13. Sarkozy condamne un «acte odieux et inacceptable»
20h15. L'Otan condamne les actes de violence «odieux» contre la Norvège. Le pays participe aux missions de l'Otan en Libye et en Afghanistan, où environ 500 soldats ont été déployés.
20h16. Une réunion de crise du gouvernement norvégien est programmée ce vendredi soir.
20h22. Un jeune Norvégien, Simon, décrit au site Vg l'auteur présumé de la fusillade comme ayant «entre 30 et 40 ans».
20h31. Selon la chaîne publique NRK, des témoins auraient fait état de 25 à 30 morts sur l'île d'Utoeya.
20h35. Le président des Etats-Unis Barack Obama présente ses condoléances à la Norvège et appelle à une coopération du monde entier pour lutter contre le terrorisme. Le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague fait quelques instants après une déclaration similaire.
Lepoint.fr