par Vigile abattu à Ivry-sur-Seine : trois hommes recherchés
Un vigile d'une discothèque d'Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) a été abattu tôt ce dimanche matin par un homme qui venait de se voir refuser l'entrée avec deux autres individus. Le groupe a pris la fuite et est activement recherché.
Vers 4 heures du matin, une heure avant la fermeture, les trois suspects, de jeunes adultes, se présentent à l'entrée de la boîte de nuit «Le Palacio», à Ivry-sur-Seine, bord d'une Peugeot 306 gris clair.
Un des hommes qui sécurisent l'entrée leur refuse l'accès pour une tenue non appropriée. Ils quittent les lieux mais reviennent une trentaine de minutes plus tard en voiture. L'un d'eux, armé d'un fusil, tire alors à deux reprises sur un groupe de vigiles qui se tient devant l'entrée de la discothèque. L'homme est touché deux fois à la poitrine. Il décèdera sur place à 4h50.
Cet homme de 35 ans, employé depuis plusieurs années dans la discothèque, résidait à Paris. Le gérant, Celestino Serra Da Silva, dont l'établissement est équipé de caméras de vidéo-surveillance, précise que la victime, originaire de l'Afrique de l'Ouest, était père d'un enfant depuis environ un an. Il était salarié par une société de sécurité sous-traitante. «Il travaillait chez nous depuis environ trois ans, précise M. Serra Da Silva, mais depuis un an il était responsable de porte. Il venait d'être augmenté par son patron.»
L'agression sur des images de vidéo-surveillance
L'enquête a été confiée à la brigade criminelle de police judiciaire parisienne. L'examen des bandes vidéo de l'établissement a permis de déterminer que c'est le passager arrière gauche du véhicule - une Peugeot 306 ou 307 grise - qui a tiré avec une arme de chasse. Noam Etifier, du syndicat de police Alliance, présent devant la discothèque dimanche matin, évoque une arme de calibre 12, type fusil de chasse, en montrant les traces de chevrotine sur le portail vert devant l'établissement.
M. Serra Da Silva évoque deux incidents dans la nuit de samedi à dimanche, une bagarre et un refus d'entrer, lors desquels la victime est intervenue. «Mon fils m'a expliqué qu'à 2H30, il y a eu des problèmes près d'un restaurant tout proche. Ils sont venus se battre. Le vigile a essayé de les séparer», poursuit le gérant du Palacio. La victime a ensuite refusé l'entrée à un garçon «qui était avec quatre filles». Le jeune homme éconduit, selon le gérant, «était un monument. Il aurait reproché à (la victime) de lui mettre la honte devant les filles». Les images de ces deux incidents doivent être analysées.
Le Palacio, «100 % tropical» mais au décor plus proche du temple romain, est situé rue Maurice Gunsbourg, dans la zone d'activité bordant un bras de la Seine. Sur son site internet, le lieu se présente comme «exceptionnel et ultrafonctionnel», vaste de 2000 m², doté d'une grande terrasse extérieure, et pouvant accueillir plus de 1 000 personnes. En 2005, le rappeur Rohff avait été condamné à 4 ans de prison, dont 1 an ferme, pour des violences commises trois ans plus tôt à la sortie du Palacio. Depuis, aucun incident n'avait été relevé.
Leparisien
Un vigile d'une discothèque d'Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) a été abattu tôt ce dimanche matin par un homme qui venait de se voir refuser l'entrée avec deux autres individus. Le groupe a pris la fuite et est activement recherché.
Vers 4 heures du matin, une heure avant la fermeture, les trois suspects, de jeunes adultes, se présentent à l'entrée de la boîte de nuit «Le Palacio», à Ivry-sur-Seine, bord d'une Peugeot 306 gris clair.
Un des hommes qui sécurisent l'entrée leur refuse l'accès pour une tenue non appropriée. Ils quittent les lieux mais reviennent une trentaine de minutes plus tard en voiture. L'un d'eux, armé d'un fusil, tire alors à deux reprises sur un groupe de vigiles qui se tient devant l'entrée de la discothèque. L'homme est touché deux fois à la poitrine. Il décèdera sur place à 4h50.
Cet homme de 35 ans, employé depuis plusieurs années dans la discothèque, résidait à Paris. Le gérant, Celestino Serra Da Silva, dont l'établissement est équipé de caméras de vidéo-surveillance, précise que la victime, originaire de l'Afrique de l'Ouest, était père d'un enfant depuis environ un an. Il était salarié par une société de sécurité sous-traitante. «Il travaillait chez nous depuis environ trois ans, précise M. Serra Da Silva, mais depuis un an il était responsable de porte. Il venait d'être augmenté par son patron.»
L'agression sur des images de vidéo-surveillance
L'enquête a été confiée à la brigade criminelle de police judiciaire parisienne. L'examen des bandes vidéo de l'établissement a permis de déterminer que c'est le passager arrière gauche du véhicule - une Peugeot 306 ou 307 grise - qui a tiré avec une arme de chasse. Noam Etifier, du syndicat de police Alliance, présent devant la discothèque dimanche matin, évoque une arme de calibre 12, type fusil de chasse, en montrant les traces de chevrotine sur le portail vert devant l'établissement.
M. Serra Da Silva évoque deux incidents dans la nuit de samedi à dimanche, une bagarre et un refus d'entrer, lors desquels la victime est intervenue. «Mon fils m'a expliqué qu'à 2H30, il y a eu des problèmes près d'un restaurant tout proche. Ils sont venus se battre. Le vigile a essayé de les séparer», poursuit le gérant du Palacio. La victime a ensuite refusé l'entrée à un garçon «qui était avec quatre filles». Le jeune homme éconduit, selon le gérant, «était un monument. Il aurait reproché à (la victime) de lui mettre la honte devant les filles». Les images de ces deux incidents doivent être analysées.
Le Palacio, «100 % tropical» mais au décor plus proche du temple romain, est situé rue Maurice Gunsbourg, dans la zone d'activité bordant un bras de la Seine. Sur son site internet, le lieu se présente comme «exceptionnel et ultrafonctionnel», vaste de 2000 m², doté d'une grande terrasse extérieure, et pouvant accueillir plus de 1 000 personnes. En 2005, le rappeur Rohff avait été condamné à 4 ans de prison, dont 1 an ferme, pour des violences commises trois ans plus tôt à la sortie du Palacio. Depuis, aucun incident n'avait été relevé.
Leparisien
