par Prise d'otage à Poissy : le détenu s'est rendu, le surveillant est sain et sauf
La prise d'otage d'un surveillant par un détenu depuis 9 heures vendredi matin au troisième étage de la Centrale de Poissy (Yvelines) est terminée. Le surveillant est sain et sauf. Il a néanmoins été pris en charge par une équipe médicale du Samu, et une cellule psychologique mise en place. Âgé d'une trentaine d'années, ce fonctionnaire venait d'arriver à la centrale de Poissy.
Le prisonnier, réputé dangereux, s'est rendu à la suite de 2h30 de négociations, après s'être allongé sur le sol. Il a été immédiatement arrêté par les hommes du Raid, l'unité d'élite de la police nationale présente sur place et placé en garde à vue dans les locaux de la Police judiciaire de Versailles.
Il menaçait un surveillant titulaire avec un couteau, initialement confondu avec un tournevis. La prise d'otage serait intervenue au moment de la sortie des douches, a indiqué au Parisien, Jean-François Forget, secrétaire général de l'UFAP-UNSA.
«Coutumier du fait»
David Douillet, député (UMP) du secteur et récent secrétaire d'Etat aux Français à l'étranger, a visité l'établissement pénintentiaire au printemps dernier. Il s'était ému des conditions de détentiond es prisonniers, et des condistions de travail des employés. Il plaide pour la fermeture du site qu'il juge vétuste et inadapté. Présent sur les lieux, il a déclaré :
«Le preneur d'otage est coutumier du fait et a commis des actes dans un autre établissement. C'est un sujet très sérieux». Etant donné le profil psychologique du détenu, classé «DPS» («détenu particulièrement signalé»), les autorités ont accordé à cette affaire la plus grande attention. Le quartier de la prison, située en plein centre-ville, a été bouclé par la police.
Le preneur d'otages âgé de 28 ans s'appelle Francis Dorffer et n'en était pas à son coup d'essai puisqu'il en était à sa quatrième tentative. En novembre 2009, il avait pris en otage pendant cinq heures un surveillant de la centrale de Clairvaux (Aube) pendant cinq heures. Cette affaire avait alors relancé le débat sur l'incarcération des détenus dangereux. En 2010, Dorffer avait ensuite séquestré un psychiatre à la prison de la Santé à Paris pour réclamer un transfert en Alsace. Le père du médecin avait raconté qu'il savait très bien «à qui s'adressait» le prisonnier.
Condamné en 2006 pour le meurtre d'un codétenu
Condamné à de multiples reprises pour viol et violences, il a écopé en 2006 de 30 ans de réclusion criminelle pour le meurtre d'un codétenu à la prison de Nancy (Meurthe-et-Moselle) trois ans plus tôt. Dorffer venait de la prison de Rouen (Seine-Maritime). Il avait obtenu ce transfert pour des raisons familiales, son épouse devait en effet trouver un logement à proximité de la centrale.
Il «est le fruit des services sociaux»
Sur BFMTV, Me Thomas Hellenbrand, l'avocat de Francis Dorffer a souligné que, rien d'après lui ne laissait présager un tel geste de la part de son client, et «ses relations avec l’administration pénitentiaire semblaient s’être apaisées». Concernant le profil dangereux de son client, Me Hellenbrand a rappelé que les précédentes prises d’otage «se sont tous terminés sans la moindre effusion de sang», évoquant une de ses précédentes prises d'otage, une psychiatre à Nancy. «Elle n’avait pas eu de crainte physique réelle », assure l'avocat de Dorffer.
Ce jeune homme « est le fruit de services sociaux », a enfin déploré Me Hellenbrand, indiquant qu'il avait incarcéré dès l'âge de 15 ans.
Parisien
La prise d'otage d'un surveillant par un détenu depuis 9 heures vendredi matin au troisième étage de la Centrale de Poissy (Yvelines) est terminée. Le surveillant est sain et sauf. Il a néanmoins été pris en charge par une équipe médicale du Samu, et une cellule psychologique mise en place. Âgé d'une trentaine d'années, ce fonctionnaire venait d'arriver à la centrale de Poissy.
Le prisonnier, réputé dangereux, s'est rendu à la suite de 2h30 de négociations, après s'être allongé sur le sol. Il a été immédiatement arrêté par les hommes du Raid, l'unité d'élite de la police nationale présente sur place et placé en garde à vue dans les locaux de la Police judiciaire de Versailles.
Il menaçait un surveillant titulaire avec un couteau, initialement confondu avec un tournevis. La prise d'otage serait intervenue au moment de la sortie des douches, a indiqué au Parisien, Jean-François Forget, secrétaire général de l'UFAP-UNSA.
«Coutumier du fait»
David Douillet, député (UMP) du secteur et récent secrétaire d'Etat aux Français à l'étranger, a visité l'établissement pénintentiaire au printemps dernier. Il s'était ému des conditions de détentiond es prisonniers, et des condistions de travail des employés. Il plaide pour la fermeture du site qu'il juge vétuste et inadapté. Présent sur les lieux, il a déclaré :
«Le preneur d'otage est coutumier du fait et a commis des actes dans un autre établissement. C'est un sujet très sérieux». Etant donné le profil psychologique du détenu, classé «DPS» («détenu particulièrement signalé»), les autorités ont accordé à cette affaire la plus grande attention. Le quartier de la prison, située en plein centre-ville, a été bouclé par la police.
Le preneur d'otages âgé de 28 ans s'appelle Francis Dorffer et n'en était pas à son coup d'essai puisqu'il en était à sa quatrième tentative. En novembre 2009, il avait pris en otage pendant cinq heures un surveillant de la centrale de Clairvaux (Aube) pendant cinq heures. Cette affaire avait alors relancé le débat sur l'incarcération des détenus dangereux. En 2010, Dorffer avait ensuite séquestré un psychiatre à la prison de la Santé à Paris pour réclamer un transfert en Alsace. Le père du médecin avait raconté qu'il savait très bien «à qui s'adressait» le prisonnier.
Condamné en 2006 pour le meurtre d'un codétenu
Condamné à de multiples reprises pour viol et violences, il a écopé en 2006 de 30 ans de réclusion criminelle pour le meurtre d'un codétenu à la prison de Nancy (Meurthe-et-Moselle) trois ans plus tôt. Dorffer venait de la prison de Rouen (Seine-Maritime). Il avait obtenu ce transfert pour des raisons familiales, son épouse devait en effet trouver un logement à proximité de la centrale.
Il «est le fruit des services sociaux»
Sur BFMTV, Me Thomas Hellenbrand, l'avocat de Francis Dorffer a souligné que, rien d'après lui ne laissait présager un tel geste de la part de son client, et «ses relations avec l’administration pénitentiaire semblaient s’être apaisées». Concernant le profil dangereux de son client, Me Hellenbrand a rappelé que les précédentes prises d’otage «se sont tous terminés sans la moindre effusion de sang», évoquant une de ses précédentes prises d'otage, une psychiatre à Nancy. «Elle n’avait pas eu de crainte physique réelle », assure l'avocat de Dorffer.
Ce jeune homme « est le fruit de services sociaux », a enfin déploré Me Hellenbrand, indiquant qu'il avait incarcéré dès l'âge de 15 ans.
Parisien
