Accident de la route : deux policiers grièvement blessés en Seine-Maritime
Un grave accident de la circulation est survenu dans la soirée de jeudi à vendredi sur la Sud III, près de Rouen (Seine-Maritime). Deux policiers ont été grièvement blessés et transportés vers le Centre hospitalier universitaire.
A voir la Citroën Xsara des policiers, l’on se demande comment ils ont pu s’en sortir. Victimes d’un grave accident de la circulation survenu hier soir, peu avant 22h, pourtant, « le pronostic vital de ce gardien de la paix et cet adjoint de sécurité n’est pas engagé », rassure leur patron, le contrôleur général François Mainsard, directeur départemental de la Sécurité publique de la Seine-Maritime. Les deux policiers, grièvement blessés notamment au niveau des jambes, ont toutefois été transportés au CHU.
Plus loin un conducteur ivre…
Leur voiture sérigraphiée a mangé plusieurs mètres de la glissière de sécurité qui longe la voie rapide Sud III, entre Oissel et Grand-Couronne, dans le sens Paris-Rouen. Le véhicule a fait plusieurs tonneaux, dans des circonstances qui, pour l’instant, n’ont pas été exactement déterminées. L’essieu arrière s’est disloqué, le siège du conducteur a pivoté sur lui-même… Et après l’intervention de la vingtaine de sapeurs-pompiers mobilisée, la Xsara s’est retrouvée en mille morceaux : les deux victimes ont dû être désincarcérées.
Trois cents mètres plus loin, à l’entrée de l’agglomération de Rouen, une Mercedes noire ou gris foncé.
Il fait nuit. Mais les gyrophares des nombreux, très nombreux engins de secours, éclairent cette voiture lambda, accidentée elle aussi. Au volant : plus personne. Le conducteur a été emmené au commissariat central : il vient d’être contrôlé positif au test d’alcoolémie.
« D’après plusieurs témoignages, cet automobiliste ivre a tapé dans les deux barrières de sécurité, sa voiture a zigzagué et… » l’accident, confie une source proche de l’affaire.
Cet événement serait survenu en premier. « Rien, pour l’heure, ne permet d’établir que ce choc est à l’origine du second », celui dans lequel les deux policiers ont été impliqués, estime le contrôleur général François Mainsard.
L’accident de la Mercedes a-t-il provoqué des éclats de verre qui, avec l’orage qui s’est abattu sur la région en milieu de soirée, a entraîné l’aquaplaning ? Les premières constatations ont été effectuées jusqu’à minuit passé. « La brigade des accidents et des délits routiers devrait reprendre le dossier » ce vendredi matin, assure la magistrate de permanence au parquet de Rouen, qui a fait le déplacement, comme Florence Gouache, la directrice de cabinet du préfet de la Seine-Maritime.
Ils « n’étaient pas en chasse »
« Une chose est sûre : le véhicule de police n’était pas en chasse, le gyrophare n’était pas actionné, les policiers n’étaient pas en mission de police particulière », précise le directeur. Le binôme, membre de l’unité d’assistance administrative et judiciaire, rentrait de l’hôpital des Feugrais à Elbeuf, où il venait d’effectuer une garde. Pas de course-poursuite avec la Mercedes, donc.
« La voiture de police roulait à une allure normale, soit à 90 km/h maximum sur cette portion de route. Cet accident prouve que tout le monde est concerné par nos messages de vigilance. Il faut vraiment, vraiment être prudent », prévient la directrice de cabinet du préfet. Cette semaine, trois personnes ont trouvé la mort sur les routes de Seine-Maritime.
AvenirSeine.com >>> page actu secours Facebook
Un grave accident de la circulation est survenu dans la soirée de jeudi à vendredi sur la Sud III, près de Rouen (Seine-Maritime). Deux policiers ont été grièvement blessés et transportés vers le Centre hospitalier universitaire.
A voir la Citroën Xsara des policiers, l’on se demande comment ils ont pu s’en sortir. Victimes d’un grave accident de la circulation survenu hier soir, peu avant 22h, pourtant, « le pronostic vital de ce gardien de la paix et cet adjoint de sécurité n’est pas engagé », rassure leur patron, le contrôleur général François Mainsard, directeur départemental de la Sécurité publique de la Seine-Maritime. Les deux policiers, grièvement blessés notamment au niveau des jambes, ont toutefois été transportés au CHU.
Plus loin un conducteur ivre…
Leur voiture sérigraphiée a mangé plusieurs mètres de la glissière de sécurité qui longe la voie rapide Sud III, entre Oissel et Grand-Couronne, dans le sens Paris-Rouen. Le véhicule a fait plusieurs tonneaux, dans des circonstances qui, pour l’instant, n’ont pas été exactement déterminées. L’essieu arrière s’est disloqué, le siège du conducteur a pivoté sur lui-même… Et après l’intervention de la vingtaine de sapeurs-pompiers mobilisée, la Xsara s’est retrouvée en mille morceaux : les deux victimes ont dû être désincarcérées.
Trois cents mètres plus loin, à l’entrée de l’agglomération de Rouen, une Mercedes noire ou gris foncé.
Il fait nuit. Mais les gyrophares des nombreux, très nombreux engins de secours, éclairent cette voiture lambda, accidentée elle aussi. Au volant : plus personne. Le conducteur a été emmené au commissariat central : il vient d’être contrôlé positif au test d’alcoolémie.
« D’après plusieurs témoignages, cet automobiliste ivre a tapé dans les deux barrières de sécurité, sa voiture a zigzagué et… » l’accident, confie une source proche de l’affaire.
Cet événement serait survenu en premier. « Rien, pour l’heure, ne permet d’établir que ce choc est à l’origine du second », celui dans lequel les deux policiers ont été impliqués, estime le contrôleur général François Mainsard.
L’accident de la Mercedes a-t-il provoqué des éclats de verre qui, avec l’orage qui s’est abattu sur la région en milieu de soirée, a entraîné l’aquaplaning ? Les premières constatations ont été effectuées jusqu’à minuit passé. « La brigade des accidents et des délits routiers devrait reprendre le dossier » ce vendredi matin, assure la magistrate de permanence au parquet de Rouen, qui a fait le déplacement, comme Florence Gouache, la directrice de cabinet du préfet de la Seine-Maritime.
Ils « n’étaient pas en chasse »
« Une chose est sûre : le véhicule de police n’était pas en chasse, le gyrophare n’était pas actionné, les policiers n’étaient pas en mission de police particulière », précise le directeur. Le binôme, membre de l’unité d’assistance administrative et judiciaire, rentrait de l’hôpital des Feugrais à Elbeuf, où il venait d’effectuer une garde. Pas de course-poursuite avec la Mercedes, donc.
« La voiture de police roulait à une allure normale, soit à 90 km/h maximum sur cette portion de route. Cet accident prouve que tout le monde est concerné par nos messages de vigilance. Il faut vraiment, vraiment être prudent », prévient la directrice de cabinet du préfet. Cette semaine, trois personnes ont trouvé la mort sur les routes de Seine-Maritime.
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