par Course-poursuite à 140 km/h en ville : un policier légèrement blessé aux cervicales
Le feu rouge du boulevard Mistral ne l’avait pas arrêté, au cœur de cette nuit de jeudi à vendredi. Le conducteur d’une 205 a mis en alerte une patrouille de police voisine qui, gyrophare en marche, décidait de l’arrêter.
Mais l’automobiliste prenait aussitôt la fuite, se dirigeant à plus de 100 km/h en direction de Béziers, après une boucle sur le boulevard 1848. Les policiers avertissaient leurs collègues ainsi que les gendarmes.
Justement, cette nuit-là, les militaires opéraient des contrôles à Coursan.
Ils mettaient donc en place un barrage pour intercepter le fugitif qui avait accéléré l’allure et atteignait désormais... 140 km/h dans l’agglomération de Coursan ! Les herses, déployées, crevaient néanmoins deux de ses pneus. Juste assez pour le ralentir et perturber sa course qui l’envoyait heurter des voitures en stationnement ainsi qu’un camion qui circulait.
La voiture de la Brigade anticriminalité (Bac) de Narbonne, envoyée en renfort, réussissait à remonter à sa hauteur et à lui faire signe de stopper. Toujours en vain. Pire même, le fuyard faisait marche arrière de manière à percuter une des deux voitures de police, l’endommageant sérieusement et blessant légèrement un fonctionnaire aux cervicales. Le fuyard s’arrêtait alors, à 3 h 45 du matin.
Lors de son interpellation, il a donné l’identité d’un cousin.
L’homme, né en Yougoslavie, a 28 ans. Son alcoolémie a été mesurée à 1,98 g. Lors de son jugement, hier soir, en comparution immédiate, Aldo a déclaré avoir bu "20 bières". Son casier judiciaire comporte notamment une interdiction de séjour en France.
L’avocat des cinq fonctionnaires de police, Me Xavier Renaud, a parlé d’Aldo comme d’un "potentiel tueur de policiers". La plaidoirie de M e Christian Bégué n’y a rien changé. Son client a écopé de 18 mois de prison pour l’emploi d’une fausse identité, 4 ans de plus pour les autres infractions, avec interdiction de territoire de 10 ans.
Midilibre
Le feu rouge du boulevard Mistral ne l’avait pas arrêté, au cœur de cette nuit de jeudi à vendredi. Le conducteur d’une 205 a mis en alerte une patrouille de police voisine qui, gyrophare en marche, décidait de l’arrêter.
Mais l’automobiliste prenait aussitôt la fuite, se dirigeant à plus de 100 km/h en direction de Béziers, après une boucle sur le boulevard 1848. Les policiers avertissaient leurs collègues ainsi que les gendarmes.
Justement, cette nuit-là, les militaires opéraient des contrôles à Coursan.
Ils mettaient donc en place un barrage pour intercepter le fugitif qui avait accéléré l’allure et atteignait désormais... 140 km/h dans l’agglomération de Coursan ! Les herses, déployées, crevaient néanmoins deux de ses pneus. Juste assez pour le ralentir et perturber sa course qui l’envoyait heurter des voitures en stationnement ainsi qu’un camion qui circulait.
La voiture de la Brigade anticriminalité (Bac) de Narbonne, envoyée en renfort, réussissait à remonter à sa hauteur et à lui faire signe de stopper. Toujours en vain. Pire même, le fuyard faisait marche arrière de manière à percuter une des deux voitures de police, l’endommageant sérieusement et blessant légèrement un fonctionnaire aux cervicales. Le fuyard s’arrêtait alors, à 3 h 45 du matin.
Lors de son interpellation, il a donné l’identité d’un cousin.
L’homme, né en Yougoslavie, a 28 ans. Son alcoolémie a été mesurée à 1,98 g. Lors de son jugement, hier soir, en comparution immédiate, Aldo a déclaré avoir bu "20 bières". Son casier judiciaire comporte notamment une interdiction de séjour en France.
L’avocat des cinq fonctionnaires de police, Me Xavier Renaud, a parlé d’Aldo comme d’un "potentiel tueur de policiers". La plaidoirie de M e Christian Bégué n’y a rien changé. Son client a écopé de 18 mois de prison pour l’emploi d’une fausse identité, 4 ans de plus pour les autres infractions, avec interdiction de territoire de 10 ans.
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