par Un enfant entendu par les policiers : le père s’insurge
Mon fils n’a rien fait. Il a été traité comme un criminel par les policiers. Ils l’ont même enfermé dans un cachot. Il a 10 ans et depuis dimanche dernier, il ne va plus à l’école. Il a été traumatisé par les policiers. Il est sous médicaments pour dormir. Il a été conduit deux fois à l’hôpital, j’ai dû m’énerver pour le voir aux urgences. Il est resté seul avec les policiers sans que nous puissions le voir. Il n’a même pas été accompagné d’un avocat", insiste le père.
Vendredi dernier, un jeune a tiré avec une carabine à plomb en pleine fête scolaire. Le directeur de l’école des Oiseaux a reçu un projectile dans la main. Ce n’est contesté par personne. L’homme a couru après deux jeunes. Il a attrapé le fils du père qui s’insurge contre le traitement qui aurait été réservé à son garçon.
"Mon fils était avec un jeune de 15 ans, mais il n’a pas touché la carabine. C’est un gamin calme", ajoute à ce sujet l’homme qui entend ne pas en rester là. Il a pris un avocat.
Sur décision du Parquet de Béziers, et parce que cette affaire a été prise très au sérieux, le jeune garçon a été entendu par les policiers dès le dimanche matin. Il a été placé en rétention judiciaire, comme c’est prévu par la loi pour les enfants de moins de 13 ans et de plus de 10 ans. Celle-ci ne peut pas durer plus de douze heures. De plus, le jeune ne pouvait avoir d’avocat car ceux-ci étaient en grève.
Le commissaire Philippe Joss assure que toute la procédure avait été conforme à la règle. "Toutes les auditions ont été enregistrées sur vidéo. L’enfant a été présenté à un médecin. L’affaire était suffisamment grave pour que le parquet nous demande de le placer sous rétention judiciaire. Il n’y a pas de garde à vue pour les jeunes de cet âge."
"Je n’ai pas eu vent de violence, confirmait pour sa part le procureur Mathé. Mais cette affaire suit son cours et rien n’est à exclure."
Midilibre.fr
Mon fils n’a rien fait. Il a été traité comme un criminel par les policiers. Ils l’ont même enfermé dans un cachot. Il a 10 ans et depuis dimanche dernier, il ne va plus à l’école. Il a été traumatisé par les policiers. Il est sous médicaments pour dormir. Il a été conduit deux fois à l’hôpital, j’ai dû m’énerver pour le voir aux urgences. Il est resté seul avec les policiers sans que nous puissions le voir. Il n’a même pas été accompagné d’un avocat", insiste le père.
Vendredi dernier, un jeune a tiré avec une carabine à plomb en pleine fête scolaire. Le directeur de l’école des Oiseaux a reçu un projectile dans la main. Ce n’est contesté par personne. L’homme a couru après deux jeunes. Il a attrapé le fils du père qui s’insurge contre le traitement qui aurait été réservé à son garçon.
"Mon fils était avec un jeune de 15 ans, mais il n’a pas touché la carabine. C’est un gamin calme", ajoute à ce sujet l’homme qui entend ne pas en rester là. Il a pris un avocat.
Sur décision du Parquet de Béziers, et parce que cette affaire a été prise très au sérieux, le jeune garçon a été entendu par les policiers dès le dimanche matin. Il a été placé en rétention judiciaire, comme c’est prévu par la loi pour les enfants de moins de 13 ans et de plus de 10 ans. Celle-ci ne peut pas durer plus de douze heures. De plus, le jeune ne pouvait avoir d’avocat car ceux-ci étaient en grève.
Le commissaire Philippe Joss assure que toute la procédure avait été conforme à la règle. "Toutes les auditions ont été enregistrées sur vidéo. L’enfant a été présenté à un médecin. L’affaire était suffisamment grave pour que le parquet nous demande de le placer sous rétention judiciaire. Il n’y a pas de garde à vue pour les jeunes de cet âge."
"Je n’ai pas eu vent de violence, confirmait pour sa part le procureur Mathé. Mais cette affaire suit son cours et rien n’est à exclure."
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