Simulation d'attentats et de prises d'otages en série à Paris
Quelque 1 200 policiers, gendarmes, pompiers, médecins et professionnels du secteur hospitalier ont été mobilisés vendredi pour un exercice mettant en scène trois attentats "sales" et deux prises d'otages, à Paris et dans sa banlieue, évalués à plus de deux cents victimes, dont plusieurs morts. Préparé "depuis cinq mois, dans le cadre du plan gouvernemental 2010 NRBC (nucléaire, radiologique, bactériologique, chimique, NDLR), cet exercice a mobilisé 1 200 acteurs de terrain de la chaîne de gestion de crise", a expliqué Martine Monteil, préfète de la zone de défense et de sécurité de Paris, chargée de sa coordination.
Selon le scénario imaginé, trois attentats, commis par autant de kamikazes utilisant des produits chimiques, tels que gaz sarin (comme dans le métro de Tokyo) et ypérite (gaz moutarde utilisé pendant la Première Guerre mondiale), avaient été commis à l'École militaire à Paris et à la gare de Massy-Palaiseau (Essonne). Un troisième attentat, commis cette fois avec un produit radiologique, était dans le même temps simulé au centre d'essai de propulsion de Saclay (Essonne). La cellule interministérielle de crise a été activée, place Beauvau au ministère de l'Intérieur, en parallèle avec celle installée auprès du Premier ministre. Les hôpitaux Necker et Lariboisière avaient été intégrés au dispositif, à la demande du samu de Paris.
Quant aux prises d'otages, elles étaient supposées avoir lieu sur deux sites pétrochimiques sensibles, situés à 15 kilomètres l'un de l'autre, dans les Yvelines. C'est près de l'un d'eux, à Beynes, que le ministre de l'Intérieur Claude Guéant s'est rendu vendredi après-midi. Il a pu assister sur grand écran à des actions de la force d'intervention de la police nationale (FIPN, qui compte le RAID, les GIPN et la BAC de Paris) et du groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) avec la présence d'une unité d'élite de la police italienne. Il s'agissait d'une application de la résolution européenne de 2008 qui autorise un État à faire appel à l'aide d'un autre État pour faire face à une situation de ce genre. Parallèlement, le groupe Atlas, réseau européen des unités d'intervention, réunit en réseau européen les 32 chefs des diverses unités d'intervention des 22 États membres de l'UE.
Lepoint.fr
Quelque 1 200 policiers, gendarmes, pompiers, médecins et professionnels du secteur hospitalier ont été mobilisés vendredi pour un exercice mettant en scène trois attentats "sales" et deux prises d'otages, à Paris et dans sa banlieue, évalués à plus de deux cents victimes, dont plusieurs morts. Préparé "depuis cinq mois, dans le cadre du plan gouvernemental 2010 NRBC (nucléaire, radiologique, bactériologique, chimique, NDLR), cet exercice a mobilisé 1 200 acteurs de terrain de la chaîne de gestion de crise", a expliqué Martine Monteil, préfète de la zone de défense et de sécurité de Paris, chargée de sa coordination.
Selon le scénario imaginé, trois attentats, commis par autant de kamikazes utilisant des produits chimiques, tels que gaz sarin (comme dans le métro de Tokyo) et ypérite (gaz moutarde utilisé pendant la Première Guerre mondiale), avaient été commis à l'École militaire à Paris et à la gare de Massy-Palaiseau (Essonne). Un troisième attentat, commis cette fois avec un produit radiologique, était dans le même temps simulé au centre d'essai de propulsion de Saclay (Essonne). La cellule interministérielle de crise a été activée, place Beauvau au ministère de l'Intérieur, en parallèle avec celle installée auprès du Premier ministre. Les hôpitaux Necker et Lariboisière avaient été intégrés au dispositif, à la demande du samu de Paris.
Quant aux prises d'otages, elles étaient supposées avoir lieu sur deux sites pétrochimiques sensibles, situés à 15 kilomètres l'un de l'autre, dans les Yvelines. C'est près de l'un d'eux, à Beynes, que le ministre de l'Intérieur Claude Guéant s'est rendu vendredi après-midi. Il a pu assister sur grand écran à des actions de la force d'intervention de la police nationale (FIPN, qui compte le RAID, les GIPN et la BAC de Paris) et du groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) avec la présence d'une unité d'élite de la police italienne. Il s'agissait d'une application de la résolution européenne de 2008 qui autorise un État à faire appel à l'aide d'un autre État pour faire face à une situation de ce genre. Parallèlement, le groupe Atlas, réseau européen des unités d'intervention, réunit en réseau européen les 32 chefs des diverses unités d'intervention des 22 États membres de l'UE.
Lepoint.fr