Copwatch, un site qui soulève la colère des policiers
Le site Copwatch diffuse des photos de fonctionnaires de police sur lesquels il porte des appréciations. Le site serait l'oeuvre d'un "collectif de citoyens souhaitant lutter par la transparence et l'information contre les violences policières". Pour Alliance, le deuxième syndicat de gardiens de la paix, ce site est qualifié "d'anti-flics". Le syndicat a saisi le ministère de l'Intérieur pour le fermer.
Sur le site, on peut voir des photos de policiers directement mis en cause. Par exemple : un policier est qualifié de "stratège des guet-apens et chasses aux pauvres" qui "n'hésite pas à faire tabasser des personnes sur les marchés" et "les placer en garde à vue".
Selon le syndicat, les photos en ligne sont bien celles de policiers, parisiens pour la plupart, et ont "sans doute été prises à leur insu à l'aide de téléphones portables" ou "repiquées sur Facebook". En diffusant "des renseignements précis sur l'ensemble des forces" de l'ordre, ce "fichage est contraire à la loi" assure Alliance.
Le syndicat a demandé à l'Intérieur que "le nécessaire soit fait" afin de faire cesser le site pour sa "stigmatisation" de policiers, ses "dénonciations calomnieuses, propos haineux" et son "fichage illégal".
Midilibre
Le site Copwatch diffuse des photos de fonctionnaires de police sur lesquels il porte des appréciations. Le site serait l'oeuvre d'un "collectif de citoyens souhaitant lutter par la transparence et l'information contre les violences policières". Pour Alliance, le deuxième syndicat de gardiens de la paix, ce site est qualifié "d'anti-flics". Le syndicat a saisi le ministère de l'Intérieur pour le fermer.
Sur le site, on peut voir des photos de policiers directement mis en cause. Par exemple : un policier est qualifié de "stratège des guet-apens et chasses aux pauvres" qui "n'hésite pas à faire tabasser des personnes sur les marchés" et "les placer en garde à vue".
Selon le syndicat, les photos en ligne sont bien celles de policiers, parisiens pour la plupart, et ont "sans doute été prises à leur insu à l'aide de téléphones portables" ou "repiquées sur Facebook". En diffusant "des renseignements précis sur l'ensemble des forces" de l'ordre, ce "fichage est contraire à la loi" assure Alliance.
Le syndicat a demandé à l'Intérieur que "le nécessaire soit fait" afin de faire cesser le site pour sa "stigmatisation" de policiers, ses "dénonciations calomnieuses, propos haineux" et son "fichage illégal".
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