Un «go fast» intercepté à la frontière franco-espagnole
Le parquet de Bordeaux a annoncé vendredi l'ouverture d'une information judiciaire pour «importation en bande organisée de produits stupéfiants» après la saisie en début de semaine, de part et d'autre de la frontière espagnole, d'un total d'1,6 tonne de résine de cannabis.
Un homme d'une trentaine d'années, interpellé lundi soir dans les Pyrénées-Atlantiques dans une voiture «ouvreuse» d'un convoi transportant la drogue, a été mis en examen et devait être placé sous mandat de dépôt vendredi soir.
Le vice-procureur du parquet interrégional de Bordeaux, Denis Chausserie-Laprée, a souligné qu'il restait à «démanteler tout le réseau». Les conducteurs de trois autres véhicules interceptés par les douanes françaises et la garde civile espagnole, et soupçonnés d'appartenir au même convoi, étaient toujours recherchés.
Une saisie de 806 kilos de résine de cannabis a été opérée lundi soir dans une puissante berline allemande côté français, sur la RN134 à Urdos tandis que les autorités espagnoles découvraient, à la suite des investigations de la SR de gendarmerie de Pau, une autre berline côté espagnol contenant 805 kilos de résine de cannabis, ont précisé le vice-procureur et les services des douanes.
La saisie est le fruit d'un contrôle fortuit des douaniers
Les autorités françaises pensent que la drogue, d'une valeur marchande de plus de 5,6 millions d'euros au total, devait alimenter le nord de la Loire. La saisie côté français, qualifiée de «significative», est la conséquence d'un contrôle fortuit de cinq douaniers sur un véhicule de location qu'ils avaient jugé «suspect» à cette heure tardive sur une petite route montagneuse. Les douaniers avaient alors décidé de partir à la recherche d'un éventuel convoi, ce qui leur a permis d'intercepter deux puissantes berlines, dont une était chargée de stupéfiants. «On va tout faire pour identifier ceux qui ont participé à ce transfert et ceux qui l'ont commandité», a déclaré le vice-procureur, soulignant que les malfaiteurs encourent jusqu'à 30 ans de prison.
Une information judiciaire a été ouverte pour importation en bande organisée de produits stupéfiants, détention et transport de produits stupéfiants, importation, détention et transport en contrebande de marchandises prohibées et association de malfaiteurs, selon la même source.
LeParisien.fr
Le parquet de Bordeaux a annoncé vendredi l'ouverture d'une information judiciaire pour «importation en bande organisée de produits stupéfiants» après la saisie en début de semaine, de part et d'autre de la frontière espagnole, d'un total d'1,6 tonne de résine de cannabis.
Un homme d'une trentaine d'années, interpellé lundi soir dans les Pyrénées-Atlantiques dans une voiture «ouvreuse» d'un convoi transportant la drogue, a été mis en examen et devait être placé sous mandat de dépôt vendredi soir.
Le vice-procureur du parquet interrégional de Bordeaux, Denis Chausserie-Laprée, a souligné qu'il restait à «démanteler tout le réseau». Les conducteurs de trois autres véhicules interceptés par les douanes françaises et la garde civile espagnole, et soupçonnés d'appartenir au même convoi, étaient toujours recherchés.
Une saisie de 806 kilos de résine de cannabis a été opérée lundi soir dans une puissante berline allemande côté français, sur la RN134 à Urdos tandis que les autorités espagnoles découvraient, à la suite des investigations de la SR de gendarmerie de Pau, une autre berline côté espagnol contenant 805 kilos de résine de cannabis, ont précisé le vice-procureur et les services des douanes.
La saisie est le fruit d'un contrôle fortuit des douaniers
Les autorités françaises pensent que la drogue, d'une valeur marchande de plus de 5,6 millions d'euros au total, devait alimenter le nord de la Loire. La saisie côté français, qualifiée de «significative», est la conséquence d'un contrôle fortuit de cinq douaniers sur un véhicule de location qu'ils avaient jugé «suspect» à cette heure tardive sur une petite route montagneuse. Les douaniers avaient alors décidé de partir à la recherche d'un éventuel convoi, ce qui leur a permis d'intercepter deux puissantes berlines, dont une était chargée de stupéfiants. «On va tout faire pour identifier ceux qui ont participé à ce transfert et ceux qui l'ont commandité», a déclaré le vice-procureur, soulignant que les malfaiteurs encourent jusqu'à 30 ans de prison.
Une information judiciaire a été ouverte pour importation en bande organisée de produits stupéfiants, détention et transport de produits stupéfiants, importation, détention et transport en contrebande de marchandises prohibées et association de malfaiteurs, selon la même source.
LeParisien.fr