Pollution chimique sur le canal du Rhône à Sète
Un barrage flottant d’une centaine de mètres installé dans le canal.
Chaleur estivale et risque majeur sur le canal du Rhône à Sète, entre Beaucaire et Bellegarde. Une pollution chimique, venue du port de Beaucaire, remonte le cours. Il faut installer rapidement un barrage flottant, au niveau de l’écluse de Nourriguier (à 4 km) pour stopper la progression.
Voilà le scénario proposé jeudi dernier après-midi à une équipe de pompiers de plusieurs casernes du Gard et des Bouches-du-Rhône. "On envisage de stopper la pollution en amont et en aval de l’écluse", explique le capitaine Jérôme Tallaron, chef de centre à Uzès, qui supervise la manœuvre.
L’unité des risques technologiques a mobilisé deux véhicules de lutte contre la pollution de Pont-Saint-Esprit et Bagnols-sur-Cèze. Deux équipes d’une dizaine d’hommes déploient chacune un barrage flottant de 100 m de long pour 65 cm de hauteur. Ainsi, les polluants plus légers que l’eau vont remonter à la surface et être bloqués. Ils seront ensuite pompés. "On peut poser un barrage de ce type lorsqu’il n’y a pas trop de courant, explique le capitaine Tallaron. Dans le Rhône, ce n’est pas possible. La dernière fois que nous avons eu une opération de ce type, c’était à Sainte-Cécile-d’Andorge, au-dessus de La Grand-Combe (décembre dernier, Ndlr). Un camion s’était renversé sur la route et l’hydrocarbure s’était déversé dans le Gardon, dans un endroit assez abrité."
Ces exercices font partie de la formation que reçoivent tout au long de l’année les pompiers. L’équipe totale de risque chimique est composée de 80 personnes dans le Gard.
"Ce travail en commun, entre le Gard et les Bouches-du-Rhône, permet de rapprocher les équipes qui peuvent être amenées à travailler ensemble sur des accidents transfrontaliers", indique le capitaine Bernard Scotto, de Beaucaire. Ce fut le cas à Fourques, en janvier, lorsqu’un semi-remorque s’était couché et avait déversé du fuel et du gazole.
Un barrage flottant d’une centaine de mètres installé dans le canal.
Chaleur estivale et risque majeur sur le canal du Rhône à Sète, entre Beaucaire et Bellegarde. Une pollution chimique, venue du port de Beaucaire, remonte le cours. Il faut installer rapidement un barrage flottant, au niveau de l’écluse de Nourriguier (à 4 km) pour stopper la progression.
Voilà le scénario proposé jeudi dernier après-midi à une équipe de pompiers de plusieurs casernes du Gard et des Bouches-du-Rhône. "On envisage de stopper la pollution en amont et en aval de l’écluse", explique le capitaine Jérôme Tallaron, chef de centre à Uzès, qui supervise la manœuvre.
L’unité des risques technologiques a mobilisé deux véhicules de lutte contre la pollution de Pont-Saint-Esprit et Bagnols-sur-Cèze. Deux équipes d’une dizaine d’hommes déploient chacune un barrage flottant de 100 m de long pour 65 cm de hauteur. Ainsi, les polluants plus légers que l’eau vont remonter à la surface et être bloqués. Ils seront ensuite pompés. "On peut poser un barrage de ce type lorsqu’il n’y a pas trop de courant, explique le capitaine Tallaron. Dans le Rhône, ce n’est pas possible. La dernière fois que nous avons eu une opération de ce type, c’était à Sainte-Cécile-d’Andorge, au-dessus de La Grand-Combe (décembre dernier, Ndlr). Un camion s’était renversé sur la route et l’hydrocarbure s’était déversé dans le Gardon, dans un endroit assez abrité."
Ces exercices font partie de la formation que reçoivent tout au long de l’année les pompiers. L’équipe totale de risque chimique est composée de 80 personnes dans le Gard.
"Ce travail en commun, entre le Gard et les Bouches-du-Rhône, permet de rapprocher les équipes qui peuvent être amenées à travailler ensemble sur des accidents transfrontaliers", indique le capitaine Bernard Scotto, de Beaucaire. Ce fut le cas à Fourques, en janvier, lorsqu’un semi-remorque s’était couché et avait déversé du fuel et du gazole.