par Un couple et ses deux enfants échappent au feu destructeur de leur maison
On dormait bien, on était couché depuis 23 h 30... Et puis, en pleine nuit, vers 2 h, on a entendu un grand boom. Au début, j’ai cru que c’était le chien qui avait fait tomber quelque chose. Je me suis quand même levé, et c’est là que j’ai senti la fumée. Il y en avait partout dans le couloir..."
Prenant son courage à deux mains, Xavier Raquidel, le propriétaire de cette maison de la rue de l’Autan, à Villemoustaussou, s’est mis à crier au feu et a fait sortir sa femme et ses deux enfants, âgé de 4 et 9 ans, avant que la maison ne s’embrase totalement. "Je les ai mis dans la voiture que j’ai immédiatement sortie dans la rue. Le temps de revenir pour récupérer l’autre véhicule, la maison était en flammes", raconte le propriétaire... Alertés, une quinzaine de pompiers venus de Carcassonne ont lutté sur place pendant près de deux heures, avant de pouvoir circonscrire l’incendie. Une intervention délicate, compte tenu de la proximité avec d’autres habitations, qui n’a pas empêché les flammes de tout détruire. Des chambres des enfants à la salle à manger, en passant par la cuisine, tout a été ravagé par le feu. Des souvenirs de famille, il ne reste plus rien...
"On avait presque fini !" la construction de la maison
Hier matin, alors qu’il essayait de récupérer ce qui pouvait l’être, Xavier Raquidel n’avait que ses yeux pour pleurer. Une tristesse palpable, d’autant plus qu’il a mis toutes ses tripes pour finir de construire sa maison : "En 99, nous avions eu un souci avec le constructeur, dont la société a fait faillite. Depuis dix ans, on finissait de construire notre maison. Là, on avait presque fini !" Relogé provisoirement chez ses parents qui résident au village, Xavier Raquidel ne compte pas s’apitoyer sur son sort et, dès hier, il émettait le souhait de pouvoir réhabiter dans sa maison en septembre : "J’espère qu’ils me laisseront les quatre murs."
Une enquête est actuellement en cours, afin de déterminer les circonstances exactes du départ de feu. Car, s’il a pu être établi qu’il a pris naissance dans les combles, on ne sait toujours pas si son origine vient de la cheminée, dont "le conduit est ramoné deux fois par an", ou d’une défaillance électrique.
Midilibre
On dormait bien, on était couché depuis 23 h 30... Et puis, en pleine nuit, vers 2 h, on a entendu un grand boom. Au début, j’ai cru que c’était le chien qui avait fait tomber quelque chose. Je me suis quand même levé, et c’est là que j’ai senti la fumée. Il y en avait partout dans le couloir..."
Prenant son courage à deux mains, Xavier Raquidel, le propriétaire de cette maison de la rue de l’Autan, à Villemoustaussou, s’est mis à crier au feu et a fait sortir sa femme et ses deux enfants, âgé de 4 et 9 ans, avant que la maison ne s’embrase totalement. "Je les ai mis dans la voiture que j’ai immédiatement sortie dans la rue. Le temps de revenir pour récupérer l’autre véhicule, la maison était en flammes", raconte le propriétaire... Alertés, une quinzaine de pompiers venus de Carcassonne ont lutté sur place pendant près de deux heures, avant de pouvoir circonscrire l’incendie. Une intervention délicate, compte tenu de la proximité avec d’autres habitations, qui n’a pas empêché les flammes de tout détruire. Des chambres des enfants à la salle à manger, en passant par la cuisine, tout a été ravagé par le feu. Des souvenirs de famille, il ne reste plus rien...
"On avait presque fini !" la construction de la maison
Hier matin, alors qu’il essayait de récupérer ce qui pouvait l’être, Xavier Raquidel n’avait que ses yeux pour pleurer. Une tristesse palpable, d’autant plus qu’il a mis toutes ses tripes pour finir de construire sa maison : "En 99, nous avions eu un souci avec le constructeur, dont la société a fait faillite. Depuis dix ans, on finissait de construire notre maison. Là, on avait presque fini !" Relogé provisoirement chez ses parents qui résident au village, Xavier Raquidel ne compte pas s’apitoyer sur son sort et, dès hier, il émettait le souhait de pouvoir réhabiter dans sa maison en septembre : "J’espère qu’ils me laisseront les quatre murs."
Une enquête est actuellement en cours, afin de déterminer les circonstances exactes du départ de feu. Car, s’il a pu être établi qu’il a pris naissance dans les combles, on ne sait toujours pas si son origine vient de la cheminée, dont "le conduit est ramoné deux fois par an", ou d’une défaillance électrique.
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