L’étudiant-dealer était armé d’un pistolet mitrailleur
C’est une étonnante affaire de stupéfiants qui vient d’être résolue grâce à la ténacité de la Bac (brigade anticriminalité) de Montpellier. Un jeune étudiant est ainsi soupçonné d’avoir servi de relais avec la banlieue parisienne pour écouler des kilos de haschich tout en possédant des armes de guerre pour protéger son trafic...
Lundi matin, vers 5 h 30, dans un quartier populaire de Montpellier, ces policiers en civil repèrent une BMW immatriculée à Paris. Vérification faite, elle est signalée volée depuis novembre dernier à Aubervilliers (93). Les agents planquent et vers 9 h 30, ils interpellent le conducteur, un individu de 21 ans. Ce dernier est trouvé porteur d’un revolver “7-62”, une arme de la Seconde Guerre mondiale, ainsi que de sept cartouches et d’une cagoule.
"Les armes de guerre servaient à protéger son trafic"
Il refuse d’indiquer où il habite, mais ses clés correspondent à un appartement de la rue où sa voiture est stationnée. À l’intérieur, les policiers de la Sûreté départementale saisissent 5 kg de haschich, 3 500 € en liquide, plusieurs téléphones portables, des bijoux en cours d’identification et un scooter qu’il avait faussement déclaré volé...
Et dans la cave du mis en cause, deux autres kilos de shit, et surtout un pistolet-mitrailleur Sten et des cartouches de 9 mm. L’arme date de la Première Guerre mondiale mais est en parfait état de marche. "Il dit qu’il a acheté la drogue et ces armes à Sevran, en Seine-Saint-Denis, dans une cité, auprès d’individus en cagoule et armés, indique un proche du dossier. Il affirme que ces armes de guerre lui servaient à protéger son trafic, qu’il aurait été repéré dans ses actes de vente et agressé".
Il affirme agir seul
Face aux policiers, cet étudiant en sport, originaire de Seine-Saint-Denis, qui s’est installé dans la région en juin dernier, a fini par reconnaître dealer depuis son arrivée à Montpellier. Il aurait ainsi écoulé 7 kg de résine entre juin et décembre - notamment dans les facultés - et racheté 8 autres kilos en fin d’année dernière, dont 7 ont donc été saisis. Il affirme surtout avoir agi seul. Mais les enquêteurs penchent plutôt pour un réseau beaucoup plus important, se délocalisant à Montpellier, parce que le mis en cause ne menait pas grand train de vie et que relativement peu d’argent a été saisi.
Hier après-midi, le suspect, tout juste connu de la justice pour avoir conduit sans permis en 2009, a été mis en examen alors que le parquet, tout comme le juge saisi, ont demandé son incarcération.
Midilibre
C’est une étonnante affaire de stupéfiants qui vient d’être résolue grâce à la ténacité de la Bac (brigade anticriminalité) de Montpellier. Un jeune étudiant est ainsi soupçonné d’avoir servi de relais avec la banlieue parisienne pour écouler des kilos de haschich tout en possédant des armes de guerre pour protéger son trafic...
Lundi matin, vers 5 h 30, dans un quartier populaire de Montpellier, ces policiers en civil repèrent une BMW immatriculée à Paris. Vérification faite, elle est signalée volée depuis novembre dernier à Aubervilliers (93). Les agents planquent et vers 9 h 30, ils interpellent le conducteur, un individu de 21 ans. Ce dernier est trouvé porteur d’un revolver “7-62”, une arme de la Seconde Guerre mondiale, ainsi que de sept cartouches et d’une cagoule.
"Les armes de guerre servaient à protéger son trafic"
Il refuse d’indiquer où il habite, mais ses clés correspondent à un appartement de la rue où sa voiture est stationnée. À l’intérieur, les policiers de la Sûreté départementale saisissent 5 kg de haschich, 3 500 € en liquide, plusieurs téléphones portables, des bijoux en cours d’identification et un scooter qu’il avait faussement déclaré volé...
Et dans la cave du mis en cause, deux autres kilos de shit, et surtout un pistolet-mitrailleur Sten et des cartouches de 9 mm. L’arme date de la Première Guerre mondiale mais est en parfait état de marche. "Il dit qu’il a acheté la drogue et ces armes à Sevran, en Seine-Saint-Denis, dans une cité, auprès d’individus en cagoule et armés, indique un proche du dossier. Il affirme que ces armes de guerre lui servaient à protéger son trafic, qu’il aurait été repéré dans ses actes de vente et agressé".
Il affirme agir seul
Face aux policiers, cet étudiant en sport, originaire de Seine-Saint-Denis, qui s’est installé dans la région en juin dernier, a fini par reconnaître dealer depuis son arrivée à Montpellier. Il aurait ainsi écoulé 7 kg de résine entre juin et décembre - notamment dans les facultés - et racheté 8 autres kilos en fin d’année dernière, dont 7 ont donc été saisis. Il affirme surtout avoir agi seul. Mais les enquêteurs penchent plutôt pour un réseau beaucoup plus important, se délocalisant à Montpellier, parce que le mis en cause ne menait pas grand train de vie et que relativement peu d’argent a été saisi.
Hier après-midi, le suspect, tout juste connu de la justice pour avoir conduit sans permis en 2009, a été mis en examen alors que le parquet, tout comme le juge saisi, ont demandé son incarcération.
Midilibre