par Nice : la PJ démantèle un gros réseau de trafiquants de drogue
La PJ de Nice a annoncé mardi le démantèlement d'un réseau international de trafiquants de drogue à Menton (Alpes-Maritimes), après plusieurs mois d'une enquête passant par l'Italie et l'Espagne. L'opération a conduit à 15 mises en examen, 8 personnes étant écrouées.
«L'enquête, qui a permis de mettre hors de nuire une équipe de malfaiteurs et d'intervenir dans la lutte contre l'économie souterraine, avait débuté en mai 2011 avec la découverte à Nice d'une voiture abandonnée les portières ouvertes», a expliqué Philippe Frizon, chef de l'antenne de police judiciaire de Nice.
A l'intérieur du véhicule : 400 grammes de cocaïne, 100 grammes de cannabis, un fusil à pompe, de la fausse monnaie et une soixantaine de portables. Des empreintes mèneront à trois premiers suspects : Abdelkader Zemouli, Italo Marcopido et Mohamed Hachemi, tous vivant à Menton et déjà fichés.
Mandats d'arrêts internationaux et perquisitions
Deux des malfaiteurs sont interpellés près de la ville-frontière italienne de Vintimille en septembre 2011, dont Marcopido en possession de 50 kg de cannabis dans une Mercedes trafiquée. Karim Belifa, lui, est soupçonné de remise de cocaïne à la 'Ndrangheta (mafia calabraise), selon la police italienne. L'enquête internationale mène ensuite à l'arrestation, en octobre, dans la banlieue de Barcelone, de quatre trafiquants des Alpes-Maritimes surpris dans la villa d'un gros fournisseur de cannabis d'origine marocaine.
Zemouli et Hachemi, déjà sous surveillance dans les Alpes-Maritimes, s'étaient rendus en Espagne avec deux autres comparses de Menton, à bord de trois véhicules. Quelque 40 kg de cannabis et 310.00 euros en liquide ont été saisis par les autorités espagnoles lors de leur interpellation.
Un juge d'instruction de Nice a lancé des mandats d'arrêts internationaux pour récupérer les quatre hommes de Menton, leur fournisseur marocain et l'argent saisi. Les enquêteurs français entrent ensuite en action pour des perquisitions dans les Alpes-Maritimes et à Campo Rosso (près de Vintimille), où les quatre trafiquants interpellés en Espagne avaient loué une villa.
Véhicules de luxe et appartements loués avec de l'argent liquide
En novembre, les policiers se rendent dans un garage de Roquebrune-Cap-Martin, où Zemouli (probable propriétaire) et ses complices amenaient la plupart de leurs voitures de luxe. Un deuxième garage suspect, qui préparait des voitures au trafic de drogue, sera identifié dans cette commune.
«Pour la plupart, ces hommes n'ont aucun bien immobilier à leur nom et immatriculent tous leurs véhicules sous des faux noms. Il mènent un train de vie important, en achetant des véhicules de luxe et en louant des appartements en argent liquide», souligne le commissaire Frizon.
La soeur de Zemouli, caissière dans une station-service de Menton, a ainsi acheté quatre studios entre 2010 et 2011 pour 410.000 euros. Les avoirs suspects saisis, totalisant plus d'un million d'euros, comprennent les appartements achetés à Menton, des véhicules de luxe, ainsi que la somme d'argent récupérée en Espagne.
LeParisien.fr
La PJ de Nice a annoncé mardi le démantèlement d'un réseau international de trafiquants de drogue à Menton (Alpes-Maritimes), après plusieurs mois d'une enquête passant par l'Italie et l'Espagne. L'opération a conduit à 15 mises en examen, 8 personnes étant écrouées.
«L'enquête, qui a permis de mettre hors de nuire une équipe de malfaiteurs et d'intervenir dans la lutte contre l'économie souterraine, avait débuté en mai 2011 avec la découverte à Nice d'une voiture abandonnée les portières ouvertes», a expliqué Philippe Frizon, chef de l'antenne de police judiciaire de Nice.
A l'intérieur du véhicule : 400 grammes de cocaïne, 100 grammes de cannabis, un fusil à pompe, de la fausse monnaie et une soixantaine de portables. Des empreintes mèneront à trois premiers suspects : Abdelkader Zemouli, Italo Marcopido et Mohamed Hachemi, tous vivant à Menton et déjà fichés.
Mandats d'arrêts internationaux et perquisitions
Deux des malfaiteurs sont interpellés près de la ville-frontière italienne de Vintimille en septembre 2011, dont Marcopido en possession de 50 kg de cannabis dans une Mercedes trafiquée. Karim Belifa, lui, est soupçonné de remise de cocaïne à la 'Ndrangheta (mafia calabraise), selon la police italienne. L'enquête internationale mène ensuite à l'arrestation, en octobre, dans la banlieue de Barcelone, de quatre trafiquants des Alpes-Maritimes surpris dans la villa d'un gros fournisseur de cannabis d'origine marocaine.
Zemouli et Hachemi, déjà sous surveillance dans les Alpes-Maritimes, s'étaient rendus en Espagne avec deux autres comparses de Menton, à bord de trois véhicules. Quelque 40 kg de cannabis et 310.00 euros en liquide ont été saisis par les autorités espagnoles lors de leur interpellation.
Un juge d'instruction de Nice a lancé des mandats d'arrêts internationaux pour récupérer les quatre hommes de Menton, leur fournisseur marocain et l'argent saisi. Les enquêteurs français entrent ensuite en action pour des perquisitions dans les Alpes-Maritimes et à Campo Rosso (près de Vintimille), où les quatre trafiquants interpellés en Espagne avaient loué une villa.
Véhicules de luxe et appartements loués avec de l'argent liquide
En novembre, les policiers se rendent dans un garage de Roquebrune-Cap-Martin, où Zemouli (probable propriétaire) et ses complices amenaient la plupart de leurs voitures de luxe. Un deuxième garage suspect, qui préparait des voitures au trafic de drogue, sera identifié dans cette commune.
«Pour la plupart, ces hommes n'ont aucun bien immobilier à leur nom et immatriculent tous leurs véhicules sous des faux noms. Il mènent un train de vie important, en achetant des véhicules de luxe et en louant des appartements en argent liquide», souligne le commissaire Frizon.
La soeur de Zemouli, caissière dans une station-service de Menton, a ainsi acheté quatre studios entre 2010 et 2011 pour 410.000 euros. Les avoirs suspects saisis, totalisant plus d'un million d'euros, comprennent les appartements achetés à Menton, des véhicules de luxe, ainsi que la somme d'argent récupérée en Espagne.
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