Deux nuits agitées dans le quartier de Rochebelle
Une poussée de fièvre a touché le quartier de Rochebelle dans la nuit de mercredi à jeudi et de jeudi à vendredi. Des dégradations par incendies criminels qui visaient des véhicules, des containers à ordures ainsi que des préfabriqués.
Des biens publics qui ont fait les frais de violences gratuites mais également des biens appartenant à des particuliers qui ont vu leurs véhicules endommagés.
Les faits se sont déroulés dans le secteur de la rue des Érables près des immeubles HLM. Sur les deux nuits, cinq voitures ont été détruites par des incendies volontaires, ainsi que neuf containers et deux préfabriqués. Par ailleurs quatre véhicules ont subi des dégradations.
"On ne sait même pas pourquoi ils mettent le feu"
Une habitante des HLM
"Cela devient intenable. Si ça continue je vais déménager", avoue cet Alésien qui vient de perdre sa voiture. C’est l’un des deux propriétaires dont les véhicules stationnés dans le parking souterrain des immeubles de la rue des Érables ont été détruits par incendie. "On n’a plus de voiture maintenant. Ceux qui ont fait ça ne s’en prennent pas aux plus riches", rajoute son épouse. Qui avoue que le couple continuait à garer sa voiture dans le parking souterrain même si très peu de gens le faisaient encore. "Avant il y avait au moins une cinquantaine de véhicules en bas. Maintenant il n’y en a plus que trois."
Un autre Alésien confirme. "J’avais une place de parking souterrain au Rocher Blanc, là où j’habite. Il n’y a pratiquement plus personne qui s’y gare. J’avais fait mettre un portail mais j’ai tout laissé tomber."
C’est l’incompréhension du geste qui marquait le plus les esprits hier. "On ne sait même pas pourquoi ils brûlent les poubelles et les voitures. Il y a des tags de partout sur les immeubles", confie une passante.
"Cela devient intenable"
Des tags dont la plupart étaient recouverts hier, mais qui comportent souvent le nom du maire d’Alès et des injures. "Moi s’ils me brûlent ma voiture, elle est tellement vieille que mon assurance ne va rien me rembourser. J’aurai tout perdu", confie un riverain exaspéré par la situation. "Quand j’étais gamin, des conneries on en faisait, mais pas comme ça. Cela ne rime à rien de mettre le feu."
Sur le parking aérien des immeubles de la rue des Érables, plusieurs places sont marquées par des traces d’incendie et des bris de verre sont encore sur le sol.
En bas des HLM, les préfabriqués qui se trouvaient là ne sont plus qu’un amas de tôles calcinées.
Quant aux raisons de cette poussée de fièvre sur Rochebelle, rien ne semble l’expliquer. La plus récente intervention dans le quartier remonte en début de semaine avec l’interpellation par la brigade anticriminalité d’un jeune en possession de stupéfiants.
Midilibre
Une poussée de fièvre a touché le quartier de Rochebelle dans la nuit de mercredi à jeudi et de jeudi à vendredi. Des dégradations par incendies criminels qui visaient des véhicules, des containers à ordures ainsi que des préfabriqués.
Des biens publics qui ont fait les frais de violences gratuites mais également des biens appartenant à des particuliers qui ont vu leurs véhicules endommagés.
Les faits se sont déroulés dans le secteur de la rue des Érables près des immeubles HLM. Sur les deux nuits, cinq voitures ont été détruites par des incendies volontaires, ainsi que neuf containers et deux préfabriqués. Par ailleurs quatre véhicules ont subi des dégradations.
"On ne sait même pas pourquoi ils mettent le feu"
Une habitante des HLM
"Cela devient intenable. Si ça continue je vais déménager", avoue cet Alésien qui vient de perdre sa voiture. C’est l’un des deux propriétaires dont les véhicules stationnés dans le parking souterrain des immeubles de la rue des Érables ont été détruits par incendie. "On n’a plus de voiture maintenant. Ceux qui ont fait ça ne s’en prennent pas aux plus riches", rajoute son épouse. Qui avoue que le couple continuait à garer sa voiture dans le parking souterrain même si très peu de gens le faisaient encore. "Avant il y avait au moins une cinquantaine de véhicules en bas. Maintenant il n’y en a plus que trois."
Un autre Alésien confirme. "J’avais une place de parking souterrain au Rocher Blanc, là où j’habite. Il n’y a pratiquement plus personne qui s’y gare. J’avais fait mettre un portail mais j’ai tout laissé tomber."
C’est l’incompréhension du geste qui marquait le plus les esprits hier. "On ne sait même pas pourquoi ils brûlent les poubelles et les voitures. Il y a des tags de partout sur les immeubles", confie une passante.
"Cela devient intenable"
Des tags dont la plupart étaient recouverts hier, mais qui comportent souvent le nom du maire d’Alès et des injures. "Moi s’ils me brûlent ma voiture, elle est tellement vieille que mon assurance ne va rien me rembourser. J’aurai tout perdu", confie un riverain exaspéré par la situation. "Quand j’étais gamin, des conneries on en faisait, mais pas comme ça. Cela ne rime à rien de mettre le feu."
Sur le parking aérien des immeubles de la rue des Érables, plusieurs places sont marquées par des traces d’incendie et des bris de verre sont encore sur le sol.
En bas des HLM, les préfabriqués qui se trouvaient là ne sont plus qu’un amas de tôles calcinées.
Quant aux raisons de cette poussée de fièvre sur Rochebelle, rien ne semble l’expliquer. La plus récente intervention dans le quartier remonte en début de semaine avec l’interpellation par la brigade anticriminalité d’un jeune en possession de stupéfiants.
Midilibre