par Orne : un gendarme tué en intervenant sur un accident
Alors qu'il intervenait sur un accident sans gravité, un gendarme est mort, jeudi matin, sur une départementale de l'Orne. Ludovic Richard, 32 ans, a été fauché par un monospace conduit par un jeune homme d'une vingtaine d'années, alors qu'il sécurisait les lieux pour éviter un suraccident, à Pointel, à 75 km au nord-ouest d'Alençon dans l'Orne.
Selon les premiers éléments de l'enquête, «il n'y a pas délit de fuite (de la part du jeune conducteur ndlr), ce n'est pas quelqu'un qui avait bu, il avait son permis et il n'y avait pas d'excès de vitesse flagrant», a expliqué le procureur de la République d'Argentan David Pamart. L'audition du jeune homme, très affecté, était en cours en fin de journée.
Dans l'après-midi, le magistrat a confirmé que ce dernier roulait peut-être à «89 ou 92 km/h. Mais il n'était manifestement pas à 130». «Ce genre d'accident a eu lieu sur une portion de route droite où les gens ont tendance à accélérer et c'est la raison pour laquelle l'Etat envisageait d'y mettre un radar», a ajouté le procureur.
En mission avec quatre collègues, dont sa compagne
Le gendarme, membre de la brigade départementale de renseignement et d'investigation judiciaire d'Alençon, se rendait à Aunay-sur-Odon (Calvados), avec quatre collègues, dont sa compagne, pour une autre mission. Les militaires s'étaient arrêtés lorsqu'ils avaient aperçu un accident sans gravité impliquant deux véhicules.
«C'est un dramatique concours de circonstances», a commenté Edith Harzic, directrice de cabinet du préfet de l'Orne. Le préfet s'est immédiatement rendu sur place et une cellule de soutien psychologique a été mise en place pour les gendarmes, «très affectés» par la mort de leur collègue.
En déplacement à Lille, le président de la République Nicolas Sarkozy a salué la mémoire du gendarme. «C'est l'occasion pour tous nos compatriotes de comprendre les servitudes des fonctionnaires et des militaires, et je suis sûr que, quelle que soit (sa) sensibilité, chacun voudra s'associer à la mémoire et à la tristesse de la famille de ce gendarme de 32 ans, tué parce que, sur la route, il y a des gens qui ne comprennent pas que tout n'est pas permis», a ajouté le président.
LeParisien.fr
Alors qu'il intervenait sur un accident sans gravité, un gendarme est mort, jeudi matin, sur une départementale de l'Orne. Ludovic Richard, 32 ans, a été fauché par un monospace conduit par un jeune homme d'une vingtaine d'années, alors qu'il sécurisait les lieux pour éviter un suraccident, à Pointel, à 75 km au nord-ouest d'Alençon dans l'Orne.
Selon les premiers éléments de l'enquête, «il n'y a pas délit de fuite (de la part du jeune conducteur ndlr), ce n'est pas quelqu'un qui avait bu, il avait son permis et il n'y avait pas d'excès de vitesse flagrant», a expliqué le procureur de la République d'Argentan David Pamart. L'audition du jeune homme, très affecté, était en cours en fin de journée.
Dans l'après-midi, le magistrat a confirmé que ce dernier roulait peut-être à «89 ou 92 km/h. Mais il n'était manifestement pas à 130». «Ce genre d'accident a eu lieu sur une portion de route droite où les gens ont tendance à accélérer et c'est la raison pour laquelle l'Etat envisageait d'y mettre un radar», a ajouté le procureur.
En mission avec quatre collègues, dont sa compagne
Le gendarme, membre de la brigade départementale de renseignement et d'investigation judiciaire d'Alençon, se rendait à Aunay-sur-Odon (Calvados), avec quatre collègues, dont sa compagne, pour une autre mission. Les militaires s'étaient arrêtés lorsqu'ils avaient aperçu un accident sans gravité impliquant deux véhicules.
«C'est un dramatique concours de circonstances», a commenté Edith Harzic, directrice de cabinet du préfet de l'Orne. Le préfet s'est immédiatement rendu sur place et une cellule de soutien psychologique a été mise en place pour les gendarmes, «très affectés» par la mort de leur collègue.
En déplacement à Lille, le président de la République Nicolas Sarkozy a salué la mémoire du gendarme. «C'est l'occasion pour tous nos compatriotes de comprendre les servitudes des fonctionnaires et des militaires, et je suis sûr que, quelle que soit (sa) sensibilité, chacun voudra s'associer à la mémoire et à la tristesse de la famille de ce gendarme de 32 ans, tué parce que, sur la route, il y a des gens qui ne comprennent pas que tout n'est pas permis», a ajouté le président.
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