par Le Codis révolutionne le système de traitement des alertes
Le nouveau système va permettre une véritable gestion individuelle et en temps réel des personnels et des matériels. Sans bruit, le Centre opérationnel départemental d’incendie et de secours est en train de vivre une petite révolution dans le système de traitement des alertes, la gestion des hommes et des matériels. "Quitte à grimper une marche, nous avons décidé de grimper une grande marche qui va nous permettre de prendre plusieurs années d’avance", a résumé, hier, le “patron” du Sdis, le colonel Éric Flores. Même s’il fait ses preuves depuis sa mise en service en 1992, et continue à les faire, en raison d’une constante mise à niveau, le système actuel commençait à dater. Et nécessitait une indispensable évolution, afin d’intégrer les différentes avancées technologiques. C’est désormais chose faite.
"Un outil plus que moderne, doté d’une vraie interconnectivité"
Colonel Flores, directeur du Sdis Le nouveau système d’alerte, déjà utilisé dans nombre de départements dont le Lot voisin, repose sur un logiciel baptisé Artemis, qui assure, entre autres une véritable gestion individuelle des hommes et des véhicules (environ 350). Chaque sapeur-pompier aveyronnais sera doté d’un appareil sélectif par acquit, un “bip intelligent”, qui lui permettra d’indiquer, en temps réel, sa disponibilité. "L’idée est d’aller chercher cette disponibilité", explique le lieutenant-colonel Olivier Théron, actuel directeur-adjoint par intérim, conscient des contraintes des sapeurs-pompiers volontaires, qui représentent 90 % des effectifs aveyronnais. Dans certains cas et dans certains secteurs, cela permettra de gagner de précieuses minutes pour “engager” un véhicule, en attendant d’éventuels renforts en personnels de centres voisins.
Un investissement de 2 M€
Des “têtes informatisées” installées dans les véhicules autoriseront une géolocalisation en “direct” des véhicules d’intervention. Le nouveau logiciel facilitera également l’utilisation de diverses banques de données, à travers un vaste système d’information géographique, destiné à améliorer l’efficacité des interventions et la sécurité des hommes. "Nous allons avoir un outil plus que moderne, interactif, doté d’une vraie interconnectivité", se réjouit le directeur du Sdis.
Entre autres objectifs avoués, le nouveau système doit aussi permettre d’améliorer la disponibilité du personnel médical. Une problématique majeure dans un département, dont 60 % du territoire n’est pas couvert par le Samu en moins de trente minutes, et dans lequel quarante des quarante-sept médecins sapeurs-pompiers ont plus de soixante ans. D’ores et déjà, une infirmière est rattachée à chaque centre de secours. À terme, le Sdis souhaiterait qu’elles soient deux. "C’est d’une grande aide pour le Samu d’avoir une vision médicale rapide", observe le colonel Flores, heureux de constater la large adhésion des infirmières libérales. Au final, les divers équipements de “Sages” représentent un investissement du conseil général de 2 millions d’euros, dont 500 euros par “bip intelligent” avec un abonnement de cinq ans. Un investissement certes conséquent mais finalement “raisonnable”, au regard de l’importance de la mission des services de secours et d’incendie.
Midilibre
Le nouveau système va permettre une véritable gestion individuelle et en temps réel des personnels et des matériels. Sans bruit, le Centre opérationnel départemental d’incendie et de secours est en train de vivre une petite révolution dans le système de traitement des alertes, la gestion des hommes et des matériels. "Quitte à grimper une marche, nous avons décidé de grimper une grande marche qui va nous permettre de prendre plusieurs années d’avance", a résumé, hier, le “patron” du Sdis, le colonel Éric Flores. Même s’il fait ses preuves depuis sa mise en service en 1992, et continue à les faire, en raison d’une constante mise à niveau, le système actuel commençait à dater. Et nécessitait une indispensable évolution, afin d’intégrer les différentes avancées technologiques. C’est désormais chose faite.
"Un outil plus que moderne, doté d’une vraie interconnectivité"
Colonel Flores, directeur du Sdis Le nouveau système d’alerte, déjà utilisé dans nombre de départements dont le Lot voisin, repose sur un logiciel baptisé Artemis, qui assure, entre autres une véritable gestion individuelle des hommes et des véhicules (environ 350). Chaque sapeur-pompier aveyronnais sera doté d’un appareil sélectif par acquit, un “bip intelligent”, qui lui permettra d’indiquer, en temps réel, sa disponibilité. "L’idée est d’aller chercher cette disponibilité", explique le lieutenant-colonel Olivier Théron, actuel directeur-adjoint par intérim, conscient des contraintes des sapeurs-pompiers volontaires, qui représentent 90 % des effectifs aveyronnais. Dans certains cas et dans certains secteurs, cela permettra de gagner de précieuses minutes pour “engager” un véhicule, en attendant d’éventuels renforts en personnels de centres voisins.
Un investissement de 2 M€
Des “têtes informatisées” installées dans les véhicules autoriseront une géolocalisation en “direct” des véhicules d’intervention. Le nouveau logiciel facilitera également l’utilisation de diverses banques de données, à travers un vaste système d’information géographique, destiné à améliorer l’efficacité des interventions et la sécurité des hommes. "Nous allons avoir un outil plus que moderne, interactif, doté d’une vraie interconnectivité", se réjouit le directeur du Sdis.
Entre autres objectifs avoués, le nouveau système doit aussi permettre d’améliorer la disponibilité du personnel médical. Une problématique majeure dans un département, dont 60 % du territoire n’est pas couvert par le Samu en moins de trente minutes, et dans lequel quarante des quarante-sept médecins sapeurs-pompiers ont plus de soixante ans. D’ores et déjà, une infirmière est rattachée à chaque centre de secours. À terme, le Sdis souhaiterait qu’elles soient deux. "C’est d’une grande aide pour le Samu d’avoir une vision médicale rapide", observe le colonel Flores, heureux de constater la large adhésion des infirmières libérales. Au final, les divers équipements de “Sages” représentent un investissement du conseil général de 2 millions d’euros, dont 500 euros par “bip intelligent” avec un abonnement de cinq ans. Un investissement certes conséquent mais finalement “raisonnable”, au regard de l’importance de la mission des services de secours et d’incendie.
Midilibre
