Romain Grojeans, Charles Pic, Jean-Éric Vergne : la saison de F1 2012 sera riche en pilotes français. Et pourrait s'enrichir d'un quatrième, d'ici à la fin janvier.
Jules Bianchi n'a pas renoncé à rejoindre le paddock de la catégorie reine et son manager, Nicolas Todt, se démène pour lui trouver un baquet. Mais, quoiqu'il arrive, si Jules n'est pas en F1 cette saison, il roulera dans un championnat qui lui permettra d'y accéder l'année prochaine.
Trois pilotes français sont en F1, et vous ?
Il faut être patient. Mon manager travaille pour m'amener dans un baquet, mais aujourd'hui les places sont chères. C'est compliqué de décrocher un volant. Chacun a un choix de carrière et des filières différentes. Ces pilotes appartiennent à des écuries qui ont plus de voitures en F1 ; cela facilite les choses. Ce n'est pas mon cas. Je suis chez Ferrari comme troisième pilote et cela n'a pas que des désavantages. Je dois être patient et je fais confiance à Nicolas Todt pour trouver une bonne solution.
Si ce n'est pas la F1, où irez-vous ?
Difficile d'en parler pour le moment. Des discussions sont en cours et rien n'est abandonné. La seule certitude est que je roulerai dans un championnat. La F1 ou un autre. En tant que troisième pilote, je n'ai pas accès à la piste lors des Grands prix. C'est interdit par les règlements. Je travaille donc essentiellement sur simulateur et tout ce que je fais est apprécié par mon écurie, Ferrari, qui aimerait bien un changement de cette réglementation. Le simulateur ne remplacera jamais la piste. C'est pour cette raison que je dois rouler, même dans un autre championnat, si je ne trouve pas de place en F1.
Une troisième saison en GP2 serait-elle envisageable ?
Ce championnat ou un autre, même s'il peut être moindre. L'idée est de ne pas rester inactif. Je dois rouler absolument et continuer à travailler encore plus fort pour toujours progresser. Je sais dans quels secteurs je dois m'améliorer et, pour cela, il n'y a que la compétition qui puisse m'apporter des réponses.
L'Amérique et l'Indycar constituent-ils une possibilité ?
C'est un super championnat avec un gros niveau, mais cela ne figure pas dans mes options. C'est trop loin de mon objectif qui reste la F1.
L'endurance ?
Non plus. Je dois absolument me concentrer sur la F1 et, pour cela, je dois rouler en monoplace. Je le répète, les discussions ne sont pas terminées et tout peut arriver. Mais une chose est sûre, je serai fixé avant la fin janvier.
Quel sera votre programme d'ici là ?
Je suis en vacances et je profite un peu.
Dès le 9 janvier, je retrouverai l'équipe de France à Chamonix pour un premier stage de préparation physique, puis je rejoindrai mon écurie pour enchaîner avec une autre préparation.
En février, on commencera les essais et la saison sera lancée.
Comment l'abordez-vous ?
Très remonté. J'ai été trop déçu de voir trois pilotes, dont deux avec qui j'ai roulé l'année dernière, accrocher un baquet en F1 et pas moi. Cela a été un peu difficile sur le coup mais je vais puiser dans cette déception pour faire une grosse année 2012, où que je sois.
Un souhait pour 2012 ?
Un volant en F1...
Interview Le pilote brignolais attend un baquet pour 2012, année charnière. En catégorie reine ou dans un autre championnat. Son objectif sera toujours de rouler avec Grosjean, Pic et Vergne .
source :Var matin .
Jules Bianchi n'a pas renoncé à rejoindre le paddock de la catégorie reine et son manager, Nicolas Todt, se démène pour lui trouver un baquet. Mais, quoiqu'il arrive, si Jules n'est pas en F1 cette saison, il roulera dans un championnat qui lui permettra d'y accéder l'année prochaine.
Trois pilotes français sont en F1, et vous ?
Il faut être patient. Mon manager travaille pour m'amener dans un baquet, mais aujourd'hui les places sont chères. C'est compliqué de décrocher un volant. Chacun a un choix de carrière et des filières différentes. Ces pilotes appartiennent à des écuries qui ont plus de voitures en F1 ; cela facilite les choses. Ce n'est pas mon cas. Je suis chez Ferrari comme troisième pilote et cela n'a pas que des désavantages. Je dois être patient et je fais confiance à Nicolas Todt pour trouver une bonne solution.
Si ce n'est pas la F1, où irez-vous ?
Difficile d'en parler pour le moment. Des discussions sont en cours et rien n'est abandonné. La seule certitude est que je roulerai dans un championnat. La F1 ou un autre. En tant que troisième pilote, je n'ai pas accès à la piste lors des Grands prix. C'est interdit par les règlements. Je travaille donc essentiellement sur simulateur et tout ce que je fais est apprécié par mon écurie, Ferrari, qui aimerait bien un changement de cette réglementation. Le simulateur ne remplacera jamais la piste. C'est pour cette raison que je dois rouler, même dans un autre championnat, si je ne trouve pas de place en F1.
Une troisième saison en GP2 serait-elle envisageable ?
Ce championnat ou un autre, même s'il peut être moindre. L'idée est de ne pas rester inactif. Je dois rouler absolument et continuer à travailler encore plus fort pour toujours progresser. Je sais dans quels secteurs je dois m'améliorer et, pour cela, il n'y a que la compétition qui puisse m'apporter des réponses.
L'Amérique et l'Indycar constituent-ils une possibilité ?
C'est un super championnat avec un gros niveau, mais cela ne figure pas dans mes options. C'est trop loin de mon objectif qui reste la F1.
L'endurance ?
Non plus. Je dois absolument me concentrer sur la F1 et, pour cela, je dois rouler en monoplace. Je le répète, les discussions ne sont pas terminées et tout peut arriver. Mais une chose est sûre, je serai fixé avant la fin janvier.
Quel sera votre programme d'ici là ?
Je suis en vacances et je profite un peu.
Dès le 9 janvier, je retrouverai l'équipe de France à Chamonix pour un premier stage de préparation physique, puis je rejoindrai mon écurie pour enchaîner avec une autre préparation.
En février, on commencera les essais et la saison sera lancée.
Comment l'abordez-vous ?
Très remonté. J'ai été trop déçu de voir trois pilotes, dont deux avec qui j'ai roulé l'année dernière, accrocher un baquet en F1 et pas moi. Cela a été un peu difficile sur le coup mais je vais puiser dans cette déception pour faire une grosse année 2012, où que je sois.
Un souhait pour 2012 ?
Un volant en F1...
Interview Le pilote brignolais attend un baquet pour 2012, année charnière. En catégorie reine ou dans un autre championnat. Son objectif sera toujours de rouler avec Grosjean, Pic et Vergne .
source :Var matin .