par Incompréhension après le spectaculaire incendie d’une rue à Paris
« Et vous, vous savez ce qui s’est passé ? » Leurs courses sous le bras, les passants sont nombreux à s’arrêter, incrédules, devant les façades noircies de la rue Constant-Berthaut, au cœur du quartier Belleville à Paris (XXe).
A 4h40, samedi, un impressionnant incendie a ravagé cette ruelle peu fréquentée, voisine du métro Jourdain.
Personne n’a été blessé, mais les dégâts matériels sont impressionnants. Sur une cinquantaine de mètres, c’est la désolation : une dizaine de voitures, un café, un restaurant chinois, un salon de coiffure, les boutiques d’un restaurateur de meubles et d’un retoucheur sont partis en fumée.
L’origine précise du feu reste à déterminer
Si la piste criminelle est étudiée, les enquêteurs n’ont procédé à aucune interpellation. Le laboratoire de la préfecture de police continue de procéder à des prélèvements pour déterminer l’origine précise de l’incendie et la raison pour laquelle il s’est propagé à toute la rue. Selon un étudiant et deux de ses amis qui rentraient d’une soirée samedi matin, « le feu a pris au niveau du réservoir d’une voiture, en haut de la rue ». « Mais on n’a vu personne s’enfuir, poursuit-il. On n’a pensé qu’à alerter les voisins. » Les trois jeunes ont crié, forcé la porte d’un immeuble et actionné toutes les sonnettes. A l’arrivée des secours, quelques minutes plus tard, toute la rue flambait. Ce sont peut-être leurs cris que Thomas, 21 ans, habitant l’un des immeubles touchés par les flammes, a entendus « avant que la fumée ne monte jusqu’aux fenêtres », raconte-t-il.
A en croire Julien et Dahila, un couple de trentenaires dont le balcon donne sur la rue, « le quartier est plutôt agréable. Il n’y a pas de problèmes de bandes ou de deal ici. C’est l’explosion des pneus des voitures qui nous a réveillés ». « C’est un quartier relativement calme et aucune tension ni incident ne pouvait laisser présager quoi que ce soit », assure-t-on en mairie.
Hier midi, des ouvriers s’affairaient entre les carcasses de voitures pour murer les vitrines détruites. « Je suis au chômage pour au moins quatre mois, soupire Elie Lebaz, le restaurateur de meubles. Cela fait vingt-sept ans que je travaille ici. Tout est à refaire! » Devant lui, un retraité en robe de chambre, évacué la veille, tente péniblement de récupérer quelques objets personnels dans son appartement. « On est vraiment désolés pour vous, répètent les voisins. On ne comprend pas ce qui s’est passé. »
Leparisien
« Et vous, vous savez ce qui s’est passé ? » Leurs courses sous le bras, les passants sont nombreux à s’arrêter, incrédules, devant les façades noircies de la rue Constant-Berthaut, au cœur du quartier Belleville à Paris (XXe).
A 4h40, samedi, un impressionnant incendie a ravagé cette ruelle peu fréquentée, voisine du métro Jourdain.
Personne n’a été blessé, mais les dégâts matériels sont impressionnants. Sur une cinquantaine de mètres, c’est la désolation : une dizaine de voitures, un café, un restaurant chinois, un salon de coiffure, les boutiques d’un restaurateur de meubles et d’un retoucheur sont partis en fumée.
L’origine précise du feu reste à déterminer
Si la piste criminelle est étudiée, les enquêteurs n’ont procédé à aucune interpellation. Le laboratoire de la préfecture de police continue de procéder à des prélèvements pour déterminer l’origine précise de l’incendie et la raison pour laquelle il s’est propagé à toute la rue. Selon un étudiant et deux de ses amis qui rentraient d’une soirée samedi matin, « le feu a pris au niveau du réservoir d’une voiture, en haut de la rue ». « Mais on n’a vu personne s’enfuir, poursuit-il. On n’a pensé qu’à alerter les voisins. » Les trois jeunes ont crié, forcé la porte d’un immeuble et actionné toutes les sonnettes. A l’arrivée des secours, quelques minutes plus tard, toute la rue flambait. Ce sont peut-être leurs cris que Thomas, 21 ans, habitant l’un des immeubles touchés par les flammes, a entendus « avant que la fumée ne monte jusqu’aux fenêtres », raconte-t-il.
A en croire Julien et Dahila, un couple de trentenaires dont le balcon donne sur la rue, « le quartier est plutôt agréable. Il n’y a pas de problèmes de bandes ou de deal ici. C’est l’explosion des pneus des voitures qui nous a réveillés ». « C’est un quartier relativement calme et aucune tension ni incident ne pouvait laisser présager quoi que ce soit », assure-t-on en mairie.
Hier midi, des ouvriers s’affairaient entre les carcasses de voitures pour murer les vitrines détruites. « Je suis au chômage pour au moins quatre mois, soupire Elie Lebaz, le restaurateur de meubles. Cela fait vingt-sept ans que je travaille ici. Tout est à refaire! » Devant lui, un retraité en robe de chambre, évacué la veille, tente péniblement de récupérer quelques objets personnels dans son appartement. « On est vraiment désolés pour vous, répètent les voisins. On ne comprend pas ce qui s’est passé. »
Leparisien
