Pendant deux mois, des adolescentes auraient été les souffre-douleur de trois autres élèves dans leur classe de quatrième. Des faits inacceptables, mais isolés, selon l’Éducation nationale
Le petit manège des trois élèves a commencé début octobre. Trois collégiens scolarisés à Paul-Éluard, à La Seyne, s'en sont pris à plusieurs adolescentes de leur classe de quatrième. On tire les cheveux, on bouscule, on tripote les seins et on met les mains aux fesses. Six adolescentes auraient subi plusieurs fois ces agressions. « Ce n'était pas quotidien, mais cela s'est passé à plusieurs reprises », confie un enquêteur. Les filles étaient coincées dans les couloirs, les vestiaires, mais aussi dans la cour. Parfois les garçons s'y mettaient à deux ou trois. Quand les filles se défendaient, elles prenaient une gifle ou un coup de poing. Agresseurs présumés comme agressées ont tous entre 13 et 14 ans.
Oser parler
Les faits auraient duré quelques semaines, jusqu'à ce qu'une victime ose parler à l'infirmière de l'établissement. L'alerte est donnée mercredi dernier. Dès le lendemain, les trois garçons ne sont plus accueillis au collège.
Lundi dernier, ils étaient interrogés par la police et placés en garde à vue au commissariat de La Seyne. Le lendemain suivait leur mise en examen pour « agression sexuelle et violence par plusieurs personnes ». Un juge pour enfants a été saisi. À ce jour, cinq victimes ont porté plainte. Même si cela peut paraître surprenant, les collégiens concernés reconnaissent leurs gestes, mais « ont du mal à comprendre ce qu'il y avait de mal à ça ».
Deux collégiens ont été définitivement exclus de Paul-Éluard, le troisième temporairement. Tous devront répondre à la justice. L'Éducation nationale répond que « ces attouchements sont totalement inacceptables ». Ils ont été immédiatement signalés au procureur. L'inspecteur d'académie souligne qu'il est difficile de dire si ce type d'actes est devenu plus fréquent. De sûr, « ces faits sont d'avantage connus et recensés. On a une meilleure analyse de ce qu'il se passe », observe Jean Verlucco. Selon lui, « rapportés à la population scolaire, ce sont des faits isolés, qui impliquent un pourcentage infime d'élèves ».
Jean Verlucco est conscient que les jeunes « ont tendance à banaliser un certain nombre de comportements ». Y compris la violence verbale, qui augmente, elle, clairement. Et les violences les plus fréquentes sont celles entre jeunes.
source : var matin .
Le petit manège des trois élèves a commencé début octobre. Trois collégiens scolarisés à Paul-Éluard, à La Seyne, s'en sont pris à plusieurs adolescentes de leur classe de quatrième. On tire les cheveux, on bouscule, on tripote les seins et on met les mains aux fesses. Six adolescentes auraient subi plusieurs fois ces agressions. « Ce n'était pas quotidien, mais cela s'est passé à plusieurs reprises », confie un enquêteur. Les filles étaient coincées dans les couloirs, les vestiaires, mais aussi dans la cour. Parfois les garçons s'y mettaient à deux ou trois. Quand les filles se défendaient, elles prenaient une gifle ou un coup de poing. Agresseurs présumés comme agressées ont tous entre 13 et 14 ans.
Oser parler
Les faits auraient duré quelques semaines, jusqu'à ce qu'une victime ose parler à l'infirmière de l'établissement. L'alerte est donnée mercredi dernier. Dès le lendemain, les trois garçons ne sont plus accueillis au collège.
Lundi dernier, ils étaient interrogés par la police et placés en garde à vue au commissariat de La Seyne. Le lendemain suivait leur mise en examen pour « agression sexuelle et violence par plusieurs personnes ». Un juge pour enfants a été saisi. À ce jour, cinq victimes ont porté plainte. Même si cela peut paraître surprenant, les collégiens concernés reconnaissent leurs gestes, mais « ont du mal à comprendre ce qu'il y avait de mal à ça ».
Deux collégiens ont été définitivement exclus de Paul-Éluard, le troisième temporairement. Tous devront répondre à la justice. L'Éducation nationale répond que « ces attouchements sont totalement inacceptables ». Ils ont été immédiatement signalés au procureur. L'inspecteur d'académie souligne qu'il est difficile de dire si ce type d'actes est devenu plus fréquent. De sûr, « ces faits sont d'avantage connus et recensés. On a une meilleure analyse de ce qu'il se passe », observe Jean Verlucco. Selon lui, « rapportés à la population scolaire, ce sont des faits isolés, qui impliquent un pourcentage infime d'élèves ».
Jean Verlucco est conscient que les jeunes « ont tendance à banaliser un certain nombre de comportements ». Y compris la violence verbale, qui augmente, elle, clairement. Et les violences les plus fréquentes sont celles entre jeunes.
source : var matin .