Collision entre un train et une voiture : la mère toujours dans un état grave
Une père de famille et ses trois enfants sont morts et la mère a été grièvement blessée, dimanche en fin d'après-midi dans le Rhône dans la collision entre un TER et leur véhicule, qui franchissait la voie ferrée. Le choc a été d'une violence extrême. La voiture, une Opel Zafira noire, a été projetée à trente mètres et coupées en deux.
La partie arrière restant encastrée dans l'avant du train.
Le père, âgé de 37 ans pompier à Saint Priest (Rhône) est mort sur le coup comme ses trois enfants «un bébé de trois mois, une fillette de 5 ans, un garçon de 7 ans». La mère, grièvement blessée, a été conduite dans «le coma à l'hôpital de Villefranche-sur-Saône», a indiqué le préfet délégué à la sécurité dans le Rhône Jean-Pierre Cazenave-Lacrouts. Elle était toujours dans un état grave lundi matin. Le parquet n'avait pas d'éléments nouveaux sur son état de santé.
Capitaine de pompier professionnel au Service départemental incendie secours (SDIS) de Saint-Priest (Rhône) et maître-chien, le père de famille pompier depuis 1995 servait également comme volontaire à Létra, la commune où il résidait. Le colonel Serge Delaigue, directeur départemental des pompiers, se souvient d'une homme «d'une gentillesse incroyable, profondément pompier, profondément humain». «Il avait gravi tous les échelons», a-t-il ajouté, soulignant «une carrière exemplaire».
Le train roulait à 100 km/h
Il était 17h20 quand la voiture qui effectuait pour une raison qui reste à déterminer une marche arrière sur la voie ferrée à hauteur de la commune du Breuil au lieu-dit «La Grande Borne» a été percutée à l'arrière par un TER qui roulait à 100km/h a résumé le procureur de Villefranche-sur-Saône, arrivé sur les lieux de l'accident.
Le train venait de la gare de Lyon-Vaise sans voyageur avec seulement à son bord deux conducteurs et un contrôleur a-t-il ajouté précisant que celui qui manoeuvrait le train a subi des contrôles d'alcoolémie et de consommation de produits stupéfiants qui se sont révélés «négatifs». «C'est un passage non protégé, indiqué par des panneaux de signalisation, sur une toute petite route», a expliqué de son coté Jean-Pierre Cazenave-Lacrouts.
Ce passage à niveau n'était pas classé comme «préoccupant»
L'enquête va s'attacher à déterminer les raisons de la présence de cette famille qui habitait un village voisin, Létra, sur cette voie qui ne mène qu'à une habitation et à des jardins privatifs a dit le procureur de Villefranche-sur-Saône Olivier Etienne qui a évoqué une possible «erreur de parcours» ce qui expliquerait la marche arrière. «Nous continuons de travailler sur différentes hypothèses, aucune n'est écartée», a indiqué ce lundi le procureur.
Le directeur régional Rhône-Alpes Auvergne de Réseau ferré de France (RFF) Bruno Flourens a précisé qu'il s'agissait «d'une voie très peu circulée et d'un passage à niveau peu fréquenté et non classé comme préoccupant». Ce passage à niveau «l'un des 3 600 de ce type sur les 18 000» en France «n'avait pas connu d'accident ces deux dernières années» a-t-il ajouté. L'accident n'a pas eu «d'incidence sur la circulation» des trains, a précisé par ailleurs une porte-parole régionale de la SNCF
Cette collision fait partie des accidents les plus meurtriers de ce type de ces dernières années. L'accident le plus grave avait eu lieu le 2 juin 2008: sept collégiens avaient été tués et une vingtaine blessés dans la collision de leur car avec un TER sur un passage à niveau d'Allinges (Haute-Savoie). Le 12 octobre 2011, une collision entre un poids lourd et un train régional près de Rennes avait fait trois morts, dont deux femmes de 43 et 73 ans décédées sur les lieux du drame, cinq blessés graves et 42 blessés légers.
Leparisien.fr
Une père de famille et ses trois enfants sont morts et la mère a été grièvement blessée, dimanche en fin d'après-midi dans le Rhône dans la collision entre un TER et leur véhicule, qui franchissait la voie ferrée. Le choc a été d'une violence extrême. La voiture, une Opel Zafira noire, a été projetée à trente mètres et coupées en deux.
La partie arrière restant encastrée dans l'avant du train.
Le père, âgé de 37 ans pompier à Saint Priest (Rhône) est mort sur le coup comme ses trois enfants «un bébé de trois mois, une fillette de 5 ans, un garçon de 7 ans». La mère, grièvement blessée, a été conduite dans «le coma à l'hôpital de Villefranche-sur-Saône», a indiqué le préfet délégué à la sécurité dans le Rhône Jean-Pierre Cazenave-Lacrouts. Elle était toujours dans un état grave lundi matin. Le parquet n'avait pas d'éléments nouveaux sur son état de santé.
Capitaine de pompier professionnel au Service départemental incendie secours (SDIS) de Saint-Priest (Rhône) et maître-chien, le père de famille pompier depuis 1995 servait également comme volontaire à Létra, la commune où il résidait. Le colonel Serge Delaigue, directeur départemental des pompiers, se souvient d'une homme «d'une gentillesse incroyable, profondément pompier, profondément humain». «Il avait gravi tous les échelons», a-t-il ajouté, soulignant «une carrière exemplaire».
Le train roulait à 100 km/h
Il était 17h20 quand la voiture qui effectuait pour une raison qui reste à déterminer une marche arrière sur la voie ferrée à hauteur de la commune du Breuil au lieu-dit «La Grande Borne» a été percutée à l'arrière par un TER qui roulait à 100km/h a résumé le procureur de Villefranche-sur-Saône, arrivé sur les lieux de l'accident.
Le train venait de la gare de Lyon-Vaise sans voyageur avec seulement à son bord deux conducteurs et un contrôleur a-t-il ajouté précisant que celui qui manoeuvrait le train a subi des contrôles d'alcoolémie et de consommation de produits stupéfiants qui se sont révélés «négatifs». «C'est un passage non protégé, indiqué par des panneaux de signalisation, sur une toute petite route», a expliqué de son coté Jean-Pierre Cazenave-Lacrouts.
Ce passage à niveau n'était pas classé comme «préoccupant»
L'enquête va s'attacher à déterminer les raisons de la présence de cette famille qui habitait un village voisin, Létra, sur cette voie qui ne mène qu'à une habitation et à des jardins privatifs a dit le procureur de Villefranche-sur-Saône Olivier Etienne qui a évoqué une possible «erreur de parcours» ce qui expliquerait la marche arrière. «Nous continuons de travailler sur différentes hypothèses, aucune n'est écartée», a indiqué ce lundi le procureur.
Le directeur régional Rhône-Alpes Auvergne de Réseau ferré de France (RFF) Bruno Flourens a précisé qu'il s'agissait «d'une voie très peu circulée et d'un passage à niveau peu fréquenté et non classé comme préoccupant». Ce passage à niveau «l'un des 3 600 de ce type sur les 18 000» en France «n'avait pas connu d'accident ces deux dernières années» a-t-il ajouté. L'accident n'a pas eu «d'incidence sur la circulation» des trains, a précisé par ailleurs une porte-parole régionale de la SNCF
Cette collision fait partie des accidents les plus meurtriers de ce type de ces dernières années. L'accident le plus grave avait eu lieu le 2 juin 2008: sept collégiens avaient été tués et une vingtaine blessés dans la collision de leur car avec un TER sur un passage à niveau d'Allinges (Haute-Savoie). Le 12 octobre 2011, une collision entre un poids lourd et un train régional près de Rennes avait fait trois morts, dont deux femmes de 43 et 73 ans décédées sur les lieux du drame, cinq blessés graves et 42 blessés légers.
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