10 marins-pompiers de la section opérationnelle « détachement intervention héliporté » (DIH) sont engagés depuis le 29 octobre 2011 sur l’île de la Réunion en renfort des pompiers locaux pour lutter contre l’incendie qui touche le parc national.
Forte de près de 110 hommes, la section opérationnelle DIH a pour vocation première d’intervenir sur les feux de forêt, par hélicoptère, dans les zones inaccessibles aux moyens conventionnels terrestres et de permettre ainsi de mener des actions déterminantes sur l’évolution du feu. La section peut également assurer comme toute composante terrestre, l’attaque de feux naissants, le prolongement d’établissement des groupes feux de forêt, la défense de points sensibles ou encore mener des actions de sauvegarde des populations.
Arrivé sur place à 8h00 (heure locale), dimanche 30 octobre, le détachement est intégré dans le dispositif et engagé sur le terrain dès 13h00, sur le secteur du Maïdo. Sa première mission consiste à établir plus de 2400 m de tuyaux sur un dénivelé de près de 600m.
A partir de mardi 1er novembre, le détachement placé sous les ordres du LV Magali Blanchard est engagé sur le secteur Montvert, le long de la route des Tamarins à 1500m d’altitude pour traiter les lisières le long du pare-feu et intervenir sur les reprises dans la végétation verte, non brûlée. La difficulté principale vient de la topologie particulière et la nature de la végétation : les pierres volcaniques transmettent la chaleur en même temps que l’humus et la tourbe propagent le feu. La végétation peut ainsi s’embraser à plus de 100m de la limite de la surface brûlée, par le sol, sans sautes de feu telles que les marins-pompiers les connaissent et les pratiquent dans le sud de la métropole. Les conditions météorologiques et la chaleur ambiante qui sèche rapidement la terre rendent les lisières difficiles à noyer et le travail des secours est d’autant plus complexe. Outre le relief escarpé, les secours sont également confrontés à des difficultés d’alimentation en eau, et doivent installer des établissements de grandes longueurs.
Après une journée de repos le 5 novembre, les marins-pompiers du détachement retournent sur le secteur de Maïdo pour des activités de surveillance, avant de rejoindre Montvert le 7 novembre pour participer au traitement des lisières aux côtés d’une cinquantaine de pompiers également engagés sur cette zone.
Toujours engagés sur le terrain, le détachement devrait normalement quitter la Réunion lundi 14 novembre, fort d’une expérience unique qui aura réclamé de fortes capacités d’adaptation aux conditions météorologiques et topographiques particulières sur place.
BMPM.fr
Forte de près de 110 hommes, la section opérationnelle DIH a pour vocation première d’intervenir sur les feux de forêt, par hélicoptère, dans les zones inaccessibles aux moyens conventionnels terrestres et de permettre ainsi de mener des actions déterminantes sur l’évolution du feu. La section peut également assurer comme toute composante terrestre, l’attaque de feux naissants, le prolongement d’établissement des groupes feux de forêt, la défense de points sensibles ou encore mener des actions de sauvegarde des populations.
Arrivé sur place à 8h00 (heure locale), dimanche 30 octobre, le détachement est intégré dans le dispositif et engagé sur le terrain dès 13h00, sur le secteur du Maïdo. Sa première mission consiste à établir plus de 2400 m de tuyaux sur un dénivelé de près de 600m.
A partir de mardi 1er novembre, le détachement placé sous les ordres du LV Magali Blanchard est engagé sur le secteur Montvert, le long de la route des Tamarins à 1500m d’altitude pour traiter les lisières le long du pare-feu et intervenir sur les reprises dans la végétation verte, non brûlée. La difficulté principale vient de la topologie particulière et la nature de la végétation : les pierres volcaniques transmettent la chaleur en même temps que l’humus et la tourbe propagent le feu. La végétation peut ainsi s’embraser à plus de 100m de la limite de la surface brûlée, par le sol, sans sautes de feu telles que les marins-pompiers les connaissent et les pratiquent dans le sud de la métropole. Les conditions météorologiques et la chaleur ambiante qui sèche rapidement la terre rendent les lisières difficiles à noyer et le travail des secours est d’autant plus complexe. Outre le relief escarpé, les secours sont également confrontés à des difficultés d’alimentation en eau, et doivent installer des établissements de grandes longueurs.
Après une journée de repos le 5 novembre, les marins-pompiers du détachement retournent sur le secteur de Maïdo pour des activités de surveillance, avant de rejoindre Montvert le 7 novembre pour participer au traitement des lisières aux côtés d’une cinquantaine de pompiers également engagés sur cette zone.
Toujours engagés sur le terrain, le détachement devrait normalement quitter la Réunion lundi 14 novembre, fort d’une expérience unique qui aura réclamé de fortes capacités d’adaptation aux conditions météorologiques et topographiques particulières sur place.
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