Une mère aurait mortellement poignardé hier un de ses trois enfants, âgé de 6 ans et demi. Elle est suspectée d’avoir grièvement blessé un second, âgé de 9 ans, dans le pavillon familial de Plougastel-Daoulas (Finistère).
Une femme est soupçonnée d’avoir mortellement poignardé hier un de ses trois enfants, âgé de 6 ans et demi, et grièvement blessé un second, âgé de 9 ans. Le drame a eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi dans le pavillon familial de Plougastel-Daoulas (Finistère), près de Brest. Un troisième enfant, âgé de 11 ans, qui se trouvait au domicile au moment du drame, est indemne. La mère a été hospitalisée d’office dans un établissement psychiatrique.
Selon les premiers éléments de l’enquête, la femme, âgée de 36 ans, s’est réveillée brutalement vendredi vers 2 heures du matin. «Elle était dans un état de grande agitation, s'en est pris à son mari, tenant des propos incohérents, elle a renversé des objets», a expliqué Bertrand Leclerc, procureur de la République de Brest. Ne pouvant la maîtriser, le mari, âgé de 43 ans, a quitté le domicile et s’est dirigé vers la maison de ses parents. Le drame s’est déroulé durant les 30 à 40 minutes d’absence du père qui voulait alerter sa famille.
«Elle était très excitée, ne répondait pas à nos injonctions, et le corps de l'enfant se trouvait à ses pieds»
Ronan, le fils aîné, âgé de 11 ans, a été menacé par sa mère qui lui a ordonné de quitter le pavillon. Elle s'en est ensuite pris à Brendan, 9 ans, qui a réussi a s'enfuir avant de s'écrouler en sang dans la rue. La garçon portait les traces de sept «perforations». Vendredi soir, il était «entre la vie et la mort», a indiqué le procureur.
Alertés par les cris et les appels de l'aîné qui sonnait à toutes les portes du voisinage, les gendarmes ont tenté de pénétrer dans la maison, mais la femme s'était barricadée. Les forces de l'ordre sont rentrés par le garage, et ils ont dû faire usage d'un pistolet à impulsion électrique pour maîtriser la mère de famille. «Elle était très excitée, ne répondait pas à nos injonctions, et le corps de l'enfant se trouvait à ses pieds», a indiqué le colonel Bras, commandant le groupement de gendarmerie du Finistère. Le corps de Maëlan, 6 ans et demi, gisait à ses pieds, lardé d'une douzaine de coups de couteau eu thorax et au cou. A l'arrivée des pompiers, l'enfant était mort.
La mère de famille est une ancienne aide familiale et, selon les enquêteurs, il s’agissait d’un foyer «sans problèmes».
Le Parisien