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    Agen. Un homme retrouvé mort, poignardé rue du Foirail

    Julien
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    Agen. Un homme retrouvé mort, poignardé rue du Foirail Empty Agen. Un homme retrouvé mort, poignardé rue du Foirail

    Message par Julien Mer 11 Mai - 20:13

    Agen. Un homme retrouvé mort, poignardé rue du Foirail 201105112164_w350
    Les enquêteurs du SRPJ sur place, ainsi que les techniciens toulousains en identification criminelle qui ont procédé aux prélèvements dans l'immeuble.

    Un drame de la misère sociale semble s'être noué derrière une façade défraîchie au crépi gris cendre, au cœur de l'ancien quartier de la Villette. Hier matin le corps sans vie d'un homme de 50 ans a été découvert à l'intérieur d'un immeuble exigu situé au numéro 6 de la rue Foirail, une ruelle étranglée derrière l'îlot Delbourg proche de l'avenue Henri-Barbusse. La victime, mortellement blessée par arme blanche, gisait au rez-de-chaussée dans son sang, le thorax transpercé d'un coup de couteau porté près de la région du cœur. Le décès est susceptible de remonter à la fin du week-end ou à la nuit dernière, mais seule l'autopsie pratiquée aujourd'hui à Bordeaux devrait apporter des réponses. Ce sont les proches de ce quinquagénaire, notamment son ex-compagne, inquiets qu'il ne donne pas signe de vie, qui ont prévenu les pompiers pour une ouverture de porte. Comme personne ne répondait aux appels, les secours sont passés par une fenêtre entrouverte au 1er étage et ont découvert le cadavre du quinquagénaire, ainsi qu'un homme, le frère de la victime, âgé de 52 ans, en état d'ébriété avancée, qui attendait prostré et sans réaction, assis dans un fauteuil. Ce suspect qui présentait à 11 h 15 du matin, heure de son interpellation, un taux d'alcoolémie proche des 0,87 mg par litre d'air expiré, soit 1,94 g dans le sang, n'a pas été en mesure d'être auditionné dans la journée par les policiers agenais du SRPJ de Toulouse auxquels l'enquête a été confiée par le parquet. Hier en fin de journée, l'interrogatoire du mis en cause paraissait toujours compromise en raison de son imprégnation alcoolique résiduelle. Il se trouvait encore en cellule de dégrisement.

    Jonché d'immondices
    Celui qui est considéré à ce stade des investigations comme le suspect principal allait être questionné sur les faits tard dans la nuit. Une audition capitale à la manifestation de la vérité pour expliquer le cas échéant le déroulement de la soirée, voire des jours précédant le meurtre. Une querelle d'après-boire qui a pu dégénérer en coup mortel est la piste fortement privilégiée par les enquêteurs mais, hier soir, le procureur ne fermait aucune porte, préférant rester prudent et se méfier des évidences. Les deux frères vivaient ensemble dans cet appartement à étage jonché d'immondices et délabré. Un taudis devant lequel s'entreposaient des cadavres incessants de bouteilles, rapportent certains témoins. La victime travaillait encore, sans plus de précision sur sa profession. Les deux frères n'avaient pas d'antécédents judiciaires à l'exception pour la victime d'une mention pour « blessures involontaires par conducteur sous l'empire d'un état alcoolique ».

    Un des deux hommes, relate le voisinage, sortait très peu, vivant cloîtré derrière des volets constamment clos. Et lorsqu'il s'aventurait dans la rue les rares fois, sa silhouette semblait se dérober. Des proches venaient les ravitailler en nourriture. Pour d'autres, cet immeuble était à ce point dénué de vie que beaucoup le pensaient totalement inhabité.

    Aujourd'hui, une partie de la lumière devrait être faite avec l'audition de l'auteur présumé.

    Source : La Dépêche

      La date/heure actuelle est Jeu 19 Sep - 18:59