Deux jours après la tornade, on tente de réparer les dégâts
Du jamais vu. Jeudi, à 23 h 30, une mini-tornade a balayé Anduze et Générargues. Le cyclone cévenol a laissé en quelques secondes de nombreuses traces de son passage. Et secoué les esprits. Le mini-cyclone a déraciné et étêté des centaines d’arbres qui sous la violence du vent ont vrillé sur eux-mêmes jusqu’à être cisaillés à la base.
Potier historique d’Anduze, Les enfants de Boisset ont laissé dans la tourmente un mur de soutènement, quelques pots d’Anduze exposés à l’extérieur et plusieurs arbres dans le parc. Une boutique de l’enseigne emblématique a également souffert. Le platane bicentenaire complètement déraciné à l’entrée de la poterie pèserait selon un témoin près de 30 tonnes.
La vue est saisissante. Il ne reste plus aucun cyprès debout à l’intérieur du cimetière de Générargues. Au point qu’un fatras indescriptible de branchages entremêlés recouvrent quasi entièrement les tombes du village. Tel un grand linceul vert. "On était vaccinés contre les inondations, s’exclamait le maire Michel Benazet, mais ça, on ne connaissait pas !"
Après avoir dégagé les voies tout au long de la nuit afin de circuler jusqu’aux mas isolés, et s’être assurés qu’il n’y avait pas de blessés ni de voitures sous les arbres abattus, la centaine de pompiers gardois s’est attelée vendredi dès 10 h du matin à bâcher d’urgence les toits éventrés. Une course contre la montre menée jusqu’à la tombée de la nuit. Car il pleuvait hier dans de nombreux établissements et habitations impactées par la bourrasque.
La Scierie du comptoir cévenol a été ravagé par la tornade. "On a retrouvé à plus de 100 m des poutres métalliques et des grumes de bois de 300 à 400 kilos. Si la même chose s’était passé dans l’après-midi, il y aurait eu six morts dans l’entreprise", explique Michel André, le patron
Au PC des opérations de secours installé sur le parking de l’école à Générargues, le commandant Joël Petit désigne sur une carte l’axe précis impacté par la tornade : un couloir de 9,5 kilomètres de long et 1,5 kilomètre de large. Le cyclone a pris naissance à Lacan au sud d’Anduze pour s’engouffrer dans le canyon avant de mourir au pied de Saint-Sébastien-d’Aigrefeuille.
Du jamais vu. Jeudi, à 23 h 30, une mini-tornade a balayé Anduze et Générargues. Le cyclone cévenol a laissé en quelques secondes de nombreuses traces de son passage. Et secoué les esprits. Le mini-cyclone a déraciné et étêté des centaines d’arbres qui sous la violence du vent ont vrillé sur eux-mêmes jusqu’à être cisaillés à la base.
Potier historique d’Anduze, Les enfants de Boisset ont laissé dans la tourmente un mur de soutènement, quelques pots d’Anduze exposés à l’extérieur et plusieurs arbres dans le parc. Une boutique de l’enseigne emblématique a également souffert. Le platane bicentenaire complètement déraciné à l’entrée de la poterie pèserait selon un témoin près de 30 tonnes.
La vue est saisissante. Il ne reste plus aucun cyprès debout à l’intérieur du cimetière de Générargues. Au point qu’un fatras indescriptible de branchages entremêlés recouvrent quasi entièrement les tombes du village. Tel un grand linceul vert. "On était vaccinés contre les inondations, s’exclamait le maire Michel Benazet, mais ça, on ne connaissait pas !"
Après avoir dégagé les voies tout au long de la nuit afin de circuler jusqu’aux mas isolés, et s’être assurés qu’il n’y avait pas de blessés ni de voitures sous les arbres abattus, la centaine de pompiers gardois s’est attelée vendredi dès 10 h du matin à bâcher d’urgence les toits éventrés. Une course contre la montre menée jusqu’à la tombée de la nuit. Car il pleuvait hier dans de nombreux établissements et habitations impactées par la bourrasque.
La Scierie du comptoir cévenol a été ravagé par la tornade. "On a retrouvé à plus de 100 m des poutres métalliques et des grumes de bois de 300 à 400 kilos. Si la même chose s’était passé dans l’après-midi, il y aurait eu six morts dans l’entreprise", explique Michel André, le patron
Au PC des opérations de secours installé sur le parking de l’école à Générargues, le commandant Joël Petit désigne sur une carte l’axe précis impacté par la tornade : un couloir de 9,5 kilomètres de long et 1,5 kilomètre de large. Le cyclone a pris naissance à Lacan au sud d’Anduze pour s’engouffrer dans le canyon avant de mourir au pied de Saint-Sébastien-d’Aigrefeuille.