par Deux légionnaires portent plainte contre leur hiérarchie
Deux légionnaires du 1er Rec, basé à Orange, ont déposé plainte contre leur hiérarchie en raison des conditions, selon eux "illégales" dans lesquelles ils ont été contraints d’effectuer une punition en juin dernier.
Selon leur avocate Me Elodie Maumont, la plainte a été déposée le 30 septembre dernier auprès de la chambre spécialisée des affaires militaires du tribunal de grande instance de Nîmes pour “atteinte à la liberté individuelle et détention arbitraire, abus d’autorité par voies de faits, outrages à subordonné, violences volontaires et conditions de travail et d’hébergement contraire à la dignité de la personne”.
Un "régime disciplinaire illégal" dénoncé
Les deux militaires, âgés de 26 et 27 ans, en fin de contrat d’engagement, estiment avoir été sanctionnés pour des motifs "infondés" et reprochent à leur hiérarchie de leur avoir appliqué "un régime disciplinaire illégal", a indiqué l’Association de défense des droits des militaires (Adefdromil), qui soutient leur plainte, dans un communiqué.
Une ""limitation totale de leur liberté d’aller et venir"
Les faits remontent, pour l’un du 9 au 15 juin, pour l’autre du 27 mai au 25 juin. Ils dénoncent notamment une "limitation totale de leur liberté d’aller et venir", l’obligation d’effectuer des corvées, des fouilles de leurs effets personnels "sans habilitation judiciaire" et l’interdiction de communiquer avec leurs proches. "Ils ne combattent pas la Légion. En revanche, il y a des pratiques illégales qui ne doivent pas être maintenues. Ils ne veulent pas que leurs camarades subissent la même chose qu’eux", précise leur avocate.
Dans un communiqué, l’association appelle à une révision complète du régime des sanctions disciplinaires dans les armées.
Midilibre
Deux légionnaires du 1er Rec, basé à Orange, ont déposé plainte contre leur hiérarchie en raison des conditions, selon eux "illégales" dans lesquelles ils ont été contraints d’effectuer une punition en juin dernier.
Selon leur avocate Me Elodie Maumont, la plainte a été déposée le 30 septembre dernier auprès de la chambre spécialisée des affaires militaires du tribunal de grande instance de Nîmes pour “atteinte à la liberté individuelle et détention arbitraire, abus d’autorité par voies de faits, outrages à subordonné, violences volontaires et conditions de travail et d’hébergement contraire à la dignité de la personne”.
Un "régime disciplinaire illégal" dénoncé
Les deux militaires, âgés de 26 et 27 ans, en fin de contrat d’engagement, estiment avoir été sanctionnés pour des motifs "infondés" et reprochent à leur hiérarchie de leur avoir appliqué "un régime disciplinaire illégal", a indiqué l’Association de défense des droits des militaires (Adefdromil), qui soutient leur plainte, dans un communiqué.
Une ""limitation totale de leur liberté d’aller et venir"
Les faits remontent, pour l’un du 9 au 15 juin, pour l’autre du 27 mai au 25 juin. Ils dénoncent notamment une "limitation totale de leur liberté d’aller et venir", l’obligation d’effectuer des corvées, des fouilles de leurs effets personnels "sans habilitation judiciaire" et l’interdiction de communiquer avec leurs proches. "Ils ne combattent pas la Légion. En revanche, il y a des pratiques illégales qui ne doivent pas être maintenues. Ils ne veulent pas que leurs camarades subissent la même chose qu’eux", précise leur avocate.
Dans un communiqué, l’association appelle à une révision complète du régime des sanctions disciplinaires dans les armées.
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