par L'homme de 76 ans a fait feu sur son beau-fils à Gauriac (33), a incendié une partie de la maison et s'est suicidé.
Le drame est survenu vers 14 heures. Dans le petit village de Gauriac,entre les communes de Bourg et de Blaye en Haute Gironde, personne n'a d'abord compris ce qui venait de se jouer. Pourtant, dans la propriété de la famille Catteau, nichée dans un renfoncement abrité par des arbres, le long de la D 669 tout semblait avoir été très vite.
« J'ai entendu des détonations. Entre trois et quatre, je n'étais pas sûr au début qu'il s'agissait de coups de feu. Puis, j'ai vu les flammes. Les gendarmes sont arrivés, puis les pompiers et même un hélicoptère », explique un voisin.
À quelques centaines de mètres de la propriété, une voisine a alerté la gendarmerie. « J'ai vu un jeune homme sortir en courant dans la rue, le visage ensanglanté », raconte-t-elle sous le choc.
Amaury Lahousse a été touché à la tête. Il venait d'essuyer au moins un coup de feu de la part de son beau-père Alain Catteau. Pris en charge par les pompiers, il a été évacué vers le CHU de Bordeaux en hélicoptère. Il était inconscient au moment de son transfert. Ses jours ne seraient pas en danger.
Que s'est-il passé quelques minutes plus tôt ? Alain Catteau était seul avec Amaury Lahousse au moment du drame. Mais les faits pourraient s'être déroulés dans une annexe de la maison où la famille avait entreposé des meubles.
Alors que sa victime avait réussi à faire quelques pas pour prendre la fuite, Alain Catteau aurait incendié le bâtiment annexe, avant de se réfugier dans la maison principale où il sera rapidement découvert par les gendarmes. Il venait de retourner l'arme contre lui. Il est mort sur le coup.
Quelle raison avait-il d'en vouloir à son beau-fils au point de faire feu sur lui à l'aide d'un revolver 6 coups ? C'est ce que l'enquête de gendarmerie menée par des militaires de la compagnie de Blaye et de la cellule d'investigation criminelle de Bordeaux va tenter de déterminer avec précision.
« Il avait perdu 20 kilos »
La famille recomposée était arrivée du Nord en 2006 à Gauriac. Alain Catteau, boulanger à la retraite avait épousé en Haute Gironde sa compagne âgée de 48 ans et avec qui il avait deux filles.
« C'était des gens sans histoire. Dès le début, ils se sont impliqués dans la vie de la commune, ils sont venus se présenter en participant aux manifestations. Alain cuisinait des brioches du Nord à l'occasion des fêtes », explique le maire du village Robert Baldes.
Mais ces derniers mois, les choses semblaient mal se passer. « On sentait qu'il y avait des difficultés.
Alain avait perdu 20 kilos, on voyait que ça n'allait pas du tout. Il n'avait plus rien de la personne dynamique que nous avions connu au début. Mais bien sûr, personne n'imaginait que cela pourrait un jour se finir comme ça. À aucun moment, Alain Catteau ne m'était apparu comme quelqu'un de violent », continue le maire.
La D 669 coupée
Une dépression profonde peut-elle expliquer ce geste ? Un contentieux sévère existait-il entre Amaury Lahousse, un jeune homme de 24 ans (l'autre fils de son épouse lors d'un premier ménage), qui fut un temps serveur dans un restaurant bordelais et qui semblait vivre ces derniers temps auprès de la famille ?
Les auditions de la victime lorsque celle-ci sera en mesure de leur répondre devraient en apprendre plus aux enquêteurs.
Hier après-midi, l'annexe de la propriété a été presque entièrement détruite par le feu. Les pompiers sont venus à bout de l'incendie vers 16 heures.
Toute l'après-midi, afin de faciliter les investigations, prélèvements et auditions, les gendarmes ont coupé la circulation sur la D 669 à hauteur des lieux du drame.
Les secours ont également dû couper l'électricité dans les maisons environnantes. Hier soir, le courant n'était pas rétabli.
SUDOUEST
Le drame est survenu vers 14 heures. Dans le petit village de Gauriac,entre les communes de Bourg et de Blaye en Haute Gironde, personne n'a d'abord compris ce qui venait de se jouer. Pourtant, dans la propriété de la famille Catteau, nichée dans un renfoncement abrité par des arbres, le long de la D 669 tout semblait avoir été très vite.
« J'ai entendu des détonations. Entre trois et quatre, je n'étais pas sûr au début qu'il s'agissait de coups de feu. Puis, j'ai vu les flammes. Les gendarmes sont arrivés, puis les pompiers et même un hélicoptère », explique un voisin.
À quelques centaines de mètres de la propriété, une voisine a alerté la gendarmerie. « J'ai vu un jeune homme sortir en courant dans la rue, le visage ensanglanté », raconte-t-elle sous le choc.
Amaury Lahousse a été touché à la tête. Il venait d'essuyer au moins un coup de feu de la part de son beau-père Alain Catteau. Pris en charge par les pompiers, il a été évacué vers le CHU de Bordeaux en hélicoptère. Il était inconscient au moment de son transfert. Ses jours ne seraient pas en danger.
Que s'est-il passé quelques minutes plus tôt ? Alain Catteau était seul avec Amaury Lahousse au moment du drame. Mais les faits pourraient s'être déroulés dans une annexe de la maison où la famille avait entreposé des meubles.
Alors que sa victime avait réussi à faire quelques pas pour prendre la fuite, Alain Catteau aurait incendié le bâtiment annexe, avant de se réfugier dans la maison principale où il sera rapidement découvert par les gendarmes. Il venait de retourner l'arme contre lui. Il est mort sur le coup.
Quelle raison avait-il d'en vouloir à son beau-fils au point de faire feu sur lui à l'aide d'un revolver 6 coups ? C'est ce que l'enquête de gendarmerie menée par des militaires de la compagnie de Blaye et de la cellule d'investigation criminelle de Bordeaux va tenter de déterminer avec précision.
« Il avait perdu 20 kilos »
La famille recomposée était arrivée du Nord en 2006 à Gauriac. Alain Catteau, boulanger à la retraite avait épousé en Haute Gironde sa compagne âgée de 48 ans et avec qui il avait deux filles.
« C'était des gens sans histoire. Dès le début, ils se sont impliqués dans la vie de la commune, ils sont venus se présenter en participant aux manifestations. Alain cuisinait des brioches du Nord à l'occasion des fêtes », explique le maire du village Robert Baldes.
Mais ces derniers mois, les choses semblaient mal se passer. « On sentait qu'il y avait des difficultés.
Alain avait perdu 20 kilos, on voyait que ça n'allait pas du tout. Il n'avait plus rien de la personne dynamique que nous avions connu au début. Mais bien sûr, personne n'imaginait que cela pourrait un jour se finir comme ça. À aucun moment, Alain Catteau ne m'était apparu comme quelqu'un de violent », continue le maire.
La D 669 coupée
Une dépression profonde peut-elle expliquer ce geste ? Un contentieux sévère existait-il entre Amaury Lahousse, un jeune homme de 24 ans (l'autre fils de son épouse lors d'un premier ménage), qui fut un temps serveur dans un restaurant bordelais et qui semblait vivre ces derniers temps auprès de la famille ?
Les auditions de la victime lorsque celle-ci sera en mesure de leur répondre devraient en apprendre plus aux enquêteurs.
Hier après-midi, l'annexe de la propriété a été presque entièrement détruite par le feu. Les pompiers sont venus à bout de l'incendie vers 16 heures.
Toute l'après-midi, afin de faciliter les investigations, prélèvements et auditions, les gendarmes ont coupé la circulation sur la D 669 à hauteur des lieux du drame.
Les secours ont également dû couper l'électricité dans les maisons environnantes. Hier soir, le courant n'était pas rétabli.
SUDOUEST
