par Le feu a pris dans les locaux désaffectés de l'ancienne miroiterie Miraluver, la nuit dernière, et s'est propagé à un immeuble dont les occupants ont dû être relogés.
«J'ai entendu des gens se disputer dans la rue : j'ai regardé par la fenêtre et n'ai rien vu. Quelques instants plus tard, on tambourinait à ma fenêtre. C'était une policière qui m'a dit de vite sortir car il y avait le feu », raconte Chanhthana Siharath, un jeune étudiant de 22 ans encore secoué de la nuit, hier matin. Ce locataire d'un petit appartement du 16 rue Bourbaki, fait partie des 12 personnes qui ont dû être évacuées et relogées suite à un violent incendie qui s'est déclaré dans la nuit de lundi à mardi, en plein cœur de Pau, juste en face de la maison d'arrêt. Le feu est parti des bureaux de l'ancienne miroiterie Miraluver, une entreprise qui a déménagé à Lons, en 2006.
Alertés peu avant 1 heure du matin, les pompiers ont envoyé d'importants moyens sur place : une quarantaine de sapeurs équipés d'une vingtaine de véhicules. À leur arrivée, l'incendie s'était déjà propagé aux entrepôts désaffectés de la société et, par les toits, à l'immeuble d'habitation du 16 de la rue Bourbaki.
Deux personnes ont été légèrement intoxiquées par la fumée. Prises en charge par les secours, elles ont été transportées à la clinique Marzet pour des examens de contrôle.
« C'était impressionnant, les flammes dépassaient plusieurs mètres », témoigne Chanhthana, dont l'appartement a été inondé. « Tout mon matériel hi-fi et informatique baigne dans l'eau. Mais l'important, c'est que personne ne soit blessé », insiste l'étudiant qui a trouvé refuge chez un ami.
L'origine humaine privilégiée
Une dizaine de pompiers sont restés mobilisés jusqu'à 17 heures hier, pour éviter toute reprise de flammes. Des rondes devaient être organisées toutes les trois heures dans la nuit. D'après les premiers éléments de l'enquête confiée à la Sûreté départementale du commissariat de Pau, l'origine humaine est privilégiée. « L'électricité ne fonctionne plus dans ces anciens locaux qui étaient squattés par une quinzaine de personnes. Il existe donc deux possibilités : soit une origine accidentelle, soit une origine criminelle », confie une source proche de l'enquête.
Hier, plusieurs personnes ont été entendues. Les auditions doivent reprendre aujourd'hui. Des techniciens du laboratoire de police scientifique de Toulouse sont également attendus sur place.
SUDOUEST
«J'ai entendu des gens se disputer dans la rue : j'ai regardé par la fenêtre et n'ai rien vu. Quelques instants plus tard, on tambourinait à ma fenêtre. C'était une policière qui m'a dit de vite sortir car il y avait le feu », raconte Chanhthana Siharath, un jeune étudiant de 22 ans encore secoué de la nuit, hier matin. Ce locataire d'un petit appartement du 16 rue Bourbaki, fait partie des 12 personnes qui ont dû être évacuées et relogées suite à un violent incendie qui s'est déclaré dans la nuit de lundi à mardi, en plein cœur de Pau, juste en face de la maison d'arrêt. Le feu est parti des bureaux de l'ancienne miroiterie Miraluver, une entreprise qui a déménagé à Lons, en 2006.
Alertés peu avant 1 heure du matin, les pompiers ont envoyé d'importants moyens sur place : une quarantaine de sapeurs équipés d'une vingtaine de véhicules. À leur arrivée, l'incendie s'était déjà propagé aux entrepôts désaffectés de la société et, par les toits, à l'immeuble d'habitation du 16 de la rue Bourbaki.
Deux personnes ont été légèrement intoxiquées par la fumée. Prises en charge par les secours, elles ont été transportées à la clinique Marzet pour des examens de contrôle.
« C'était impressionnant, les flammes dépassaient plusieurs mètres », témoigne Chanhthana, dont l'appartement a été inondé. « Tout mon matériel hi-fi et informatique baigne dans l'eau. Mais l'important, c'est que personne ne soit blessé », insiste l'étudiant qui a trouvé refuge chez un ami.
L'origine humaine privilégiée
Une dizaine de pompiers sont restés mobilisés jusqu'à 17 heures hier, pour éviter toute reprise de flammes. Des rondes devaient être organisées toutes les trois heures dans la nuit. D'après les premiers éléments de l'enquête confiée à la Sûreté départementale du commissariat de Pau, l'origine humaine est privilégiée. « L'électricité ne fonctionne plus dans ces anciens locaux qui étaient squattés par une quinzaine de personnes. Il existe donc deux possibilités : soit une origine accidentelle, soit une origine criminelle », confie une source proche de l'enquête.
Hier, plusieurs personnes ont été entendues. Les auditions doivent reprendre aujourd'hui. Des techniciens du laboratoire de police scientifique de Toulouse sont également attendus sur place.
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