Bourges : un forcené tue une policière à coups de sabre
Coup de folie meurtrier à la préfecture de Bourges (Cher) vendredi matin, vers 11 heures. Après s'être vu refuser une autorisation de port d'armes, un homme, professeur en poste à Bourges, s'en est pris violemment à une fonctionnaire qui se trouvait derrière le guichet de la préfecture.
Armé d'un sabre japonais, il l'a d'abord blessée légèrement avant de s'en prendre à des policiers appelés en renfort.
Parmi eux, une brigadière, âgée de 30 ans a été tuée par le forcené, frappée à coups de sabre.
Selon le maire UMP de Bourges, Serge Lepeltier, interrogé sur BFM TV, «l'homme a attaqué la policière directement, en voulant très clairement la tuer. Il l'a touchée à deux ou trois reprises à l'abdomen».
Mère de deux enfants
Agée de 30 ans, cette fonctionnaire de police, épouse d'un autre policier et mère de deux enfants, est décédée des suites de ses blessures. L'autre policier, venu en renfort, lui, a été blessé à l'épaule. C'est grâce à un adjoint de sécurité, qui a ouvert le feu sur le forcené au sabre, que le carnage a pu être stoppé.
L'homme, blessé au genoux, a rapidement été maîtrisé pour être placé en garde à vue. Le quartier a très vite été bouclé.
Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, qui se trouvait en déplacement à Tours s'est immédiatement rendu sur place. Il devait rendre visite aux deux blessés à l'hôpital, aller sur les lieux du drame, puis au commissariat rencontrer les policiers. Au cours d'un bref point de presse à la préfecture, M. Guéant s'est dit «infiniment triste et bouleversé», déclarant «Ce drame rappelle que le métier de policier est un métier de service quotidien public, un métier toujours dangereux qui mérite le respect et la considération».
«L'agresseur est un professeur de sciences de la vie et de la terre, absolument pas connu des services de police mais qui, aux dires de l'autorité académique, donnait des signes de faiblesse dans son enseignement», a-t-il ajouté, Le ministre a précisé que les locaux de la préfecture étaient «sécurisés», mais que «quand quelqu'un de déterminé a envie de parvenir quelque part, il y parvient». «Ce drame est l'occasion de surveiller à nouveau l'efficacité et la pertinence des lieux qui accueillent le public», a-t-il estimé.
Fillon rend hommage à la policière
Le député PS de Corrèze et candidat à la primaire, François Hollande, a exprimé son «intense émotion» et sa «profonde indignation» après le meurtre de la policière. Dans un communiqué, il a appelé à «la sanction la plus sévère», et a adressé ses «condoléances les plus sincères» à la famille de la policière.
François Fillon, aussi, a voulu rendre hommage à la jeune policière, en préambule de son discours des journées parlementaires UMP près de Tours. «Je voudrais d'abord rendre hommage, en votre nom à tous, à une jeune femme de 30 ans, mariée, mère de deux enfants, gardienne de la paix, qui a été lâchement attaquée dans l'exercice de ses fonctions à la préfecture de Bourges», a déclaré le Premier ministre. Il a rappelé «qu'à travers elle, à travers eux», il voulait «rendre hommage à tous les policiers et à tous les gendarmes».
LeParisien.fr
Coup de folie meurtrier à la préfecture de Bourges (Cher) vendredi matin, vers 11 heures. Après s'être vu refuser une autorisation de port d'armes, un homme, professeur en poste à Bourges, s'en est pris violemment à une fonctionnaire qui se trouvait derrière le guichet de la préfecture.
Armé d'un sabre japonais, il l'a d'abord blessée légèrement avant de s'en prendre à des policiers appelés en renfort.
Parmi eux, une brigadière, âgée de 30 ans a été tuée par le forcené, frappée à coups de sabre.
Selon le maire UMP de Bourges, Serge Lepeltier, interrogé sur BFM TV, «l'homme a attaqué la policière directement, en voulant très clairement la tuer. Il l'a touchée à deux ou trois reprises à l'abdomen».
Mère de deux enfants
Agée de 30 ans, cette fonctionnaire de police, épouse d'un autre policier et mère de deux enfants, est décédée des suites de ses blessures. L'autre policier, venu en renfort, lui, a été blessé à l'épaule. C'est grâce à un adjoint de sécurité, qui a ouvert le feu sur le forcené au sabre, que le carnage a pu être stoppé.
L'homme, blessé au genoux, a rapidement été maîtrisé pour être placé en garde à vue. Le quartier a très vite été bouclé.
Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, qui se trouvait en déplacement à Tours s'est immédiatement rendu sur place. Il devait rendre visite aux deux blessés à l'hôpital, aller sur les lieux du drame, puis au commissariat rencontrer les policiers. Au cours d'un bref point de presse à la préfecture, M. Guéant s'est dit «infiniment triste et bouleversé», déclarant «Ce drame rappelle que le métier de policier est un métier de service quotidien public, un métier toujours dangereux qui mérite le respect et la considération».
«L'agresseur est un professeur de sciences de la vie et de la terre, absolument pas connu des services de police mais qui, aux dires de l'autorité académique, donnait des signes de faiblesse dans son enseignement», a-t-il ajouté, Le ministre a précisé que les locaux de la préfecture étaient «sécurisés», mais que «quand quelqu'un de déterminé a envie de parvenir quelque part, il y parvient». «Ce drame est l'occasion de surveiller à nouveau l'efficacité et la pertinence des lieux qui accueillent le public», a-t-il estimé.
Fillon rend hommage à la policière
Le député PS de Corrèze et candidat à la primaire, François Hollande, a exprimé son «intense émotion» et sa «profonde indignation» après le meurtre de la policière. Dans un communiqué, il a appelé à «la sanction la plus sévère», et a adressé ses «condoléances les plus sincères» à la famille de la policière.
François Fillon, aussi, a voulu rendre hommage à la jeune policière, en préambule de son discours des journées parlementaires UMP près de Tours. «Je voudrais d'abord rendre hommage, en votre nom à tous, à une jeune femme de 30 ans, mariée, mère de deux enfants, gardienne de la paix, qui a été lâchement attaquée dans l'exercice de ses fonctions à la préfecture de Bourges», a déclaré le Premier ministre. Il a rappelé «qu'à travers elle, à travers eux», il voulait «rendre hommage à tous les policiers et à tous les gendarmes».
LeParisien.fr