Béziers : le choc après le geste fou d'une professeur dans son lycée
Une femme professeur d'une quarantaine d'années a tenté de s'immoler par le feu jeudi matin dans la cour du lycée Jean-Moulin de Béziers (Hérault), à l'heure de la récréation devant des élèves et des professeurs. Brûlé au troisième degré, son pronostic vital n'est plus engagé. Elle a été évacuée en hélicoptère vers le service des grands brûlés du CHU de Montpellier.
Selon le procureur de la République de Béziers, Patrick Mathé, elle «devrait s'en sortir» grâce à l'intervention rapide des témoins de la scène, puis des secours.
«Son état est très sérieux, elle est brûlée à 100 %», témoigne le commandant des sapeurs pompiers de Béziers, Jérôme Bonnafoux, joint au téléphone par le parisien.fr. «Quand nous sommes arrivés sur place, nous avons trouvé une personne qui avait été conduite à l'infirmerie», continue-t-il.
«Personnellement, quand je me suis présenté sur place, vingt minutes après, elle était consciente et nous parlait», poursuit l'officier, mais n'aurait pas expliqué son geste. «Elle souffrait trop». Avant d'être évacuée par l'hélicoptère de la sécurité civile, elle a été «stabilisée et plongée dans un coma artificiel», précise encore le pompier.
Un bidon de carburant à la main, la professeur au centre de la cour
La jeune femme, une professeur de mathématiques de 44 ans, était semble-t-il en conflit avec des élèves, selon le Midi Libre. La veille du drame, une réunion houleuse se serait tenue. Une réunion qu'elle aurait très mal vécue.
La jeune femme a agi à la récréation de 10 heures.Un bidon de carburant à la main, la professeur se serait placée au centre de la cour, criant «c'est pour vous ! » en s'aspergeant de carburant avant de s'immoler. Présents, élèves et professeurs sont intervenus pour éteindre les flammes.
Dans la grande cour, de nombreux élèves et professeurs ont assisté à la scène. «Nos collègues sont extrêmement choqués, les élèves, tout l'établissement est sous le choc», témoigne Jean-Luc Vaïsse, secrétaire départemental SE-Unsa, joint par le parisien.fr.
«Une cellule psychologique a été rapidement mise en place avec des psychologues et des médecins scolaires», poursuit-il. Selon le commandant Bonnafoux, à 15 heures, plus de 80 personnes avaient été vues par la cellule.
Les cours ont été aussitôt suspendus, le lycée restant ouvert pour ceux qui voudraient parle de l'événement aux psychologues de la cellule. Les cours doivent reprendre vendredi 14 octobre, indique le proviseur sur le site de l'établissement.
«Un acte qui dénote une profonde détresse»
«C'est dramatique... C'est un acte qui dénote une profonde détresse, ajoute le syndicaliste qui pense qu «un double facteur» intervient dans la décision de passer à l'acte : «des difficultés professionnelles et des difficultés personnelles». «Sous le choc», les enseignants du lycée étaient toujours en assemblée générale peu avant 13 heures, indique-t-il encore.
«C'est l'acte de quelqu'un de désespéré», a son côté affirmé Patrick Mathé, évoquant une «tentative de suicide en lien avec l'activité professionnelle» de la professeur, dépressive. Dans un communiqué, le ministre de l'Education a pour sa part fait savoir qu'il partageait «la stupeur et la tristesse de l’ensemble des personnels et des élèves du lycée» avant de réclamer «tous les éléments pour tenter de comprendre les raisons qui ont pu conduire cette enseignante à ce passage à l’acte».
La cité scolaire Jean Moulin, le lycée le plus vieux et le plus grand de Béziers, compte 3 100 élèves. Il comporte une section générale ainsi qu'une section professionnelle.
Une trentaine de pompiers et neuf véhicules de secours ont été dépêchés sur place aussitôt l'alerte donnée.
LeParisien.fr
Une femme professeur d'une quarantaine d'années a tenté de s'immoler par le feu jeudi matin dans la cour du lycée Jean-Moulin de Béziers (Hérault), à l'heure de la récréation devant des élèves et des professeurs. Brûlé au troisième degré, son pronostic vital n'est plus engagé. Elle a été évacuée en hélicoptère vers le service des grands brûlés du CHU de Montpellier.
Selon le procureur de la République de Béziers, Patrick Mathé, elle «devrait s'en sortir» grâce à l'intervention rapide des témoins de la scène, puis des secours.
«Son état est très sérieux, elle est brûlée à 100 %», témoigne le commandant des sapeurs pompiers de Béziers, Jérôme Bonnafoux, joint au téléphone par le parisien.fr. «Quand nous sommes arrivés sur place, nous avons trouvé une personne qui avait été conduite à l'infirmerie», continue-t-il.
«Personnellement, quand je me suis présenté sur place, vingt minutes après, elle était consciente et nous parlait», poursuit l'officier, mais n'aurait pas expliqué son geste. «Elle souffrait trop». Avant d'être évacuée par l'hélicoptère de la sécurité civile, elle a été «stabilisée et plongée dans un coma artificiel», précise encore le pompier.
Un bidon de carburant à la main, la professeur au centre de la cour
La jeune femme, une professeur de mathématiques de 44 ans, était semble-t-il en conflit avec des élèves, selon le Midi Libre. La veille du drame, une réunion houleuse se serait tenue. Une réunion qu'elle aurait très mal vécue.
La jeune femme a agi à la récréation de 10 heures.Un bidon de carburant à la main, la professeur se serait placée au centre de la cour, criant «c'est pour vous ! » en s'aspergeant de carburant avant de s'immoler. Présents, élèves et professeurs sont intervenus pour éteindre les flammes.
Dans la grande cour, de nombreux élèves et professeurs ont assisté à la scène. «Nos collègues sont extrêmement choqués, les élèves, tout l'établissement est sous le choc», témoigne Jean-Luc Vaïsse, secrétaire départemental SE-Unsa, joint par le parisien.fr.
«Une cellule psychologique a été rapidement mise en place avec des psychologues et des médecins scolaires», poursuit-il. Selon le commandant Bonnafoux, à 15 heures, plus de 80 personnes avaient été vues par la cellule.
Les cours ont été aussitôt suspendus, le lycée restant ouvert pour ceux qui voudraient parle de l'événement aux psychologues de la cellule. Les cours doivent reprendre vendredi 14 octobre, indique le proviseur sur le site de l'établissement.
«Un acte qui dénote une profonde détresse»
«C'est dramatique... C'est un acte qui dénote une profonde détresse, ajoute le syndicaliste qui pense qu «un double facteur» intervient dans la décision de passer à l'acte : «des difficultés professionnelles et des difficultés personnelles». «Sous le choc», les enseignants du lycée étaient toujours en assemblée générale peu avant 13 heures, indique-t-il encore.
«C'est l'acte de quelqu'un de désespéré», a son côté affirmé Patrick Mathé, évoquant une «tentative de suicide en lien avec l'activité professionnelle» de la professeur, dépressive. Dans un communiqué, le ministre de l'Education a pour sa part fait savoir qu'il partageait «la stupeur et la tristesse de l’ensemble des personnels et des élèves du lycée» avant de réclamer «tous les éléments pour tenter de comprendre les raisons qui ont pu conduire cette enseignante à ce passage à l’acte».
La cité scolaire Jean Moulin, le lycée le plus vieux et le plus grand de Béziers, compte 3 100 élèves. Il comporte une section générale ainsi qu'une section professionnelle.
Une trentaine de pompiers et neuf véhicules de secours ont été dépêchés sur place aussitôt l'alerte donnée.
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