Une incroyable déflagration. Hier matin, vers 10 h 30, un artisan a été blessé dans une explosion alors qu'il travaillait sur le chantier de rénovation d'une maison à Châteauneuf, au lieu-dit Chez Merlet. L'accident serait dû à la présence de poudre explosive à proximité de l'abri où il était chargé de poser des volets.
Le menuisier Patrick Delage était alors affairé à sa meuleuse. Les étincelles produites par son outil auraient suffi à provoquer l'explosion d'une caisse en bois. Si son apprenti est indemne, Patrick Delage, âgé d'une quarantaine d'années, est victime de sérieuses blessures : brûlé au premier et second degré notamment au bras droit et dans le haut du dos mais conscient, il a été pris en charge par les pompiers et les médecins du Smur avant d'être transporté à l'hôpital de Girac.
Des fioles de mercure
Un transfert à Bordeaux n'était pas exclu, indiquait hier après-midi la gendarmerie. Jusqu'à 40 pompiers ont été aussitôt mobilisés par les centres de secours de Châteauneuf, Jarnac, La Couronne et La Rochefoucauld. La plupart d'entre eux n'ont pas eu à intervenir : l'explosion n'a pas entraîné d'incendie. « Ce n'est pas rien, il souffre de blessures sérieuses, mais ça aurait pu être plus grave pour lui et l'apprenti », réagissait le maire, Gérard Castaing.
Qu'a-t-on trouvé dans l'énigmatique caisse ? De la « poudre noire », rapportait-on sur place. Les gendarmes de Châteauneuf-sur-Charente ont procédé aux premières investigations. Une voisine a peut-être bien levé le mystère : selon elle, décédé voilà quatre ans, l'ancien propriétaire, fils de carrier, entreposait « de la dynamite » à domicile. Et d'assurer : « Il faisait exploser ça dans le jardin. »
Un peu abasourdis, les nouveaux propriétaires, un jeune couple qui a racheté la maison en juin dernier, n'en savaient rien. Hier après-midi, un gendarme technicien en identification criminelle a effectué des prélèvements chimiques pour déterminer la nature de l'explosif. Ce n'est pas tout : des fioles contenant du mercure liquide ont aussi été retrouvées sur place.
SUDOUEST
Le menuisier Patrick Delage était alors affairé à sa meuleuse. Les étincelles produites par son outil auraient suffi à provoquer l'explosion d'une caisse en bois. Si son apprenti est indemne, Patrick Delage, âgé d'une quarantaine d'années, est victime de sérieuses blessures : brûlé au premier et second degré notamment au bras droit et dans le haut du dos mais conscient, il a été pris en charge par les pompiers et les médecins du Smur avant d'être transporté à l'hôpital de Girac.
Des fioles de mercure
Un transfert à Bordeaux n'était pas exclu, indiquait hier après-midi la gendarmerie. Jusqu'à 40 pompiers ont été aussitôt mobilisés par les centres de secours de Châteauneuf, Jarnac, La Couronne et La Rochefoucauld. La plupart d'entre eux n'ont pas eu à intervenir : l'explosion n'a pas entraîné d'incendie. « Ce n'est pas rien, il souffre de blessures sérieuses, mais ça aurait pu être plus grave pour lui et l'apprenti », réagissait le maire, Gérard Castaing.
Qu'a-t-on trouvé dans l'énigmatique caisse ? De la « poudre noire », rapportait-on sur place. Les gendarmes de Châteauneuf-sur-Charente ont procédé aux premières investigations. Une voisine a peut-être bien levé le mystère : selon elle, décédé voilà quatre ans, l'ancien propriétaire, fils de carrier, entreposait « de la dynamite » à domicile. Et d'assurer : « Il faisait exploser ça dans le jardin. »
Un peu abasourdis, les nouveaux propriétaires, un jeune couple qui a racheté la maison en juin dernier, n'en savaient rien. Hier après-midi, un gendarme technicien en identification criminelle a effectué des prélèvements chimiques pour déterminer la nature de l'explosif. Ce n'est pas tout : des fioles contenant du mercure liquide ont aussi été retrouvées sur place.
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