Alors que les pompiers sont depuis mardi en grève administrative, le syndicat autonome appelle à une grève totale.
S'il y a le feu, est-ce que les pompiers viendront ? Voilà la question que l'on se pose à l'annonce d'une grève totale des pompiers de Dordogne. Cet appel a été lancé hier par le Syndicat autonome et le Syndicat national des sapeurs-pompiers professionnels 24.
« Jusque-là nous n'avons pas voulu pénaliser la population. Mais aujourd'hui nous avons l'impression que l'on ne nous propose rien de concret », expliquent Fabrice Julien, représentant du Syndicat des sapeurs pompiers autonomes, et Philippe Le Mouillour, représentant du Syndicat national.
Un mouvement concernant des revendications salariales et pour les carrières a démarré lundi chez les sapeurs-pompiers professionnels de Dordogne. Il pourrait se durcir à partir d'aujourd'hui. Après la grève administrative, les pompiers menacent de passer à une grève illimitée totale. Dans ces cas-là, une partie des sapeurs sera réquisitionnée, afin d'assurer les secours. « Au centre de Périgueux, nous sommes entre 16 et 21 sapeurs. Les jours de grève, les effectifs peuvent descendre à 12. Il y aura donc quand même une incidence », assure Fabrice Julien.
Celui-ci reconnaît cependant une avancée sur la question de l'évolution des personnels. « Le nombre de sous-officiers en Dordogne, bloqué à cent, a été un peu relevé. Pour le reste, on nous parle de groupes de travail en 2012. Mais c'est maintenant qu'on veut des réponses ! »
D'autres revendications
Les revendications portent aussi sur l'indemnité d'administration et de technicité (IAT). « On nous demande de plus en plus d'administratif, à côté des interventions. On estime donc qu'on y a droit », assurent les représentants syndicaux.
Il y a aussi des mécontentements liés à « l'absence de prévisionnel concernant le recrutement dans les centres de secours de la vallée de l'Isle ». Lors de leur rencontre lundi, le président du Sdis Serge Mérillou a précisé : « J'attends de connaître le budget prévisionnel. Les propositions se feront en fonction de l'enveloppe financière dont je dispose. » Les représentants syndicaux en appellent, eux, au préfet et lui ont adressé un courrier pour lui demander une entrevue.
SUDOUEST
S'il y a le feu, est-ce que les pompiers viendront ? Voilà la question que l'on se pose à l'annonce d'une grève totale des pompiers de Dordogne. Cet appel a été lancé hier par le Syndicat autonome et le Syndicat national des sapeurs-pompiers professionnels 24.
« Jusque-là nous n'avons pas voulu pénaliser la population. Mais aujourd'hui nous avons l'impression que l'on ne nous propose rien de concret », expliquent Fabrice Julien, représentant du Syndicat des sapeurs pompiers autonomes, et Philippe Le Mouillour, représentant du Syndicat national.
Un mouvement concernant des revendications salariales et pour les carrières a démarré lundi chez les sapeurs-pompiers professionnels de Dordogne. Il pourrait se durcir à partir d'aujourd'hui. Après la grève administrative, les pompiers menacent de passer à une grève illimitée totale. Dans ces cas-là, une partie des sapeurs sera réquisitionnée, afin d'assurer les secours. « Au centre de Périgueux, nous sommes entre 16 et 21 sapeurs. Les jours de grève, les effectifs peuvent descendre à 12. Il y aura donc quand même une incidence », assure Fabrice Julien.
Celui-ci reconnaît cependant une avancée sur la question de l'évolution des personnels. « Le nombre de sous-officiers en Dordogne, bloqué à cent, a été un peu relevé. Pour le reste, on nous parle de groupes de travail en 2012. Mais c'est maintenant qu'on veut des réponses ! »
D'autres revendications
Les revendications portent aussi sur l'indemnité d'administration et de technicité (IAT). « On nous demande de plus en plus d'administratif, à côté des interventions. On estime donc qu'on y a droit », assurent les représentants syndicaux.
Il y a aussi des mécontentements liés à « l'absence de prévisionnel concernant le recrutement dans les centres de secours de la vallée de l'Isle ». Lors de leur rencontre lundi, le président du Sdis Serge Mérillou a précisé : « J'attends de connaître le budget prévisionnel. Les propositions se feront en fonction de l'enveloppe financière dont je dispose. » Les représentants syndicaux en appellent, eux, au préfet et lui ont adressé un courrier pour lui demander une entrevue.
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