Roger s'en est allé lentement, sans bruit, à 77 ans, comme le veulent ces longues maladies. Tout le contraire de ce que fut la vie de ce grand sportif à double casquette, passionné d'ovalie jusqu'au bout des ongles et tout aussi généreux au sein des sapeurs-pompiers de la commune.
« Roger jouait déjà en 1952 en équipe première. Nous étions alors en Première série. C'était un bel athlète, plein de cœur, de gnac et d'enthousiasme », se souvient Gilbert Lassalle, ancien président de la JSR rugby puis de l'omnisport. Aujourd'hui, autour de Gilbert, tous ceux qui, peu ou prou, ont côtoyé Roger se souviennent d'un même cœur, « d'une silhouette longiligne dotée d'une détente extraordinaire » qui lui avait permis, un jour, de sauter par-dessus un adversaire pour aller marquer un essai. Sans oublier aussi la longueur de sa carrière sportive. En effet, en 1974, il a joué contre son fils Jean-Pierre, jeune rugbyman à Tartas. Et là, en langage rugbystique, « à 40 ans, le père a séché le fils ! »
Tout aussi entier et généreux, cet ancien employé des services techniques municipaux a beaucoup donné au corps des sapeurs-pompiers locaux.
Parallèlement, au-delà de ce don de soi inhérent à la fonction, il s'est aussi fait remarquer dans ce milieu de par son allant sportif. Ainsi, dès 1958, il faut retenir cet exploit dont un diplôme fait foi : « Ministère de l'Intérieur, service national de la Protection civile, corps des sapeurs-pompiers de Rion, le sapeur Roger Desclaux a réalisé le meilleur temps seniors de la 5e région militaire ». Il n'avait que 24 ans.
Enfin, en 2002, lors du congrès départemental des sapeurs-pompiers à la salle polyvalente, Michel Roumégoux, président de l'Union départementale, a remis à Roger, déjà éprouvé, « le trophée de la reconnaissance pour représentation des sapeurs-pompiers avec le titre de vice- champion de France ».
Janette Lamarque
Ses obsèques ont été célébrées aujourd'hui, à 17 h, en l'église Saint-Barthélemy.
SUDOUEST
Un grand Monsieur dans mon département les Landes,repose en paix...
« Roger jouait déjà en 1952 en équipe première. Nous étions alors en Première série. C'était un bel athlète, plein de cœur, de gnac et d'enthousiasme », se souvient Gilbert Lassalle, ancien président de la JSR rugby puis de l'omnisport. Aujourd'hui, autour de Gilbert, tous ceux qui, peu ou prou, ont côtoyé Roger se souviennent d'un même cœur, « d'une silhouette longiligne dotée d'une détente extraordinaire » qui lui avait permis, un jour, de sauter par-dessus un adversaire pour aller marquer un essai. Sans oublier aussi la longueur de sa carrière sportive. En effet, en 1974, il a joué contre son fils Jean-Pierre, jeune rugbyman à Tartas. Et là, en langage rugbystique, « à 40 ans, le père a séché le fils ! »
Tout aussi entier et généreux, cet ancien employé des services techniques municipaux a beaucoup donné au corps des sapeurs-pompiers locaux.
Parallèlement, au-delà de ce don de soi inhérent à la fonction, il s'est aussi fait remarquer dans ce milieu de par son allant sportif. Ainsi, dès 1958, il faut retenir cet exploit dont un diplôme fait foi : « Ministère de l'Intérieur, service national de la Protection civile, corps des sapeurs-pompiers de Rion, le sapeur Roger Desclaux a réalisé le meilleur temps seniors de la 5e région militaire ». Il n'avait que 24 ans.
Enfin, en 2002, lors du congrès départemental des sapeurs-pompiers à la salle polyvalente, Michel Roumégoux, président de l'Union départementale, a remis à Roger, déjà éprouvé, « le trophée de la reconnaissance pour représentation des sapeurs-pompiers avec le titre de vice- champion de France ».
Janette Lamarque
Ses obsèques ont été célébrées aujourd'hui, à 17 h, en l'église Saint-Barthélemy.
SUDOUEST
Un grand Monsieur dans mon département les Landes,repose en paix...