Agen : incendie volontaire en plein centre-ville

Le feu a fait sept victimes, dont une jeune femme transportée à l'hôpital dans un état critique. C'est un habitant de la résidence qui a allumé l'incendie.

Le bilan aurait pu être bien plus lourd. Pour l'heure, sept victimes sont à dénombrer, dont une jeune femme de 22 ans très grièvement brûlée et transportée dans un état critique au centre des grands brûlés de Bordeaux. Comme elle, deux locataires et deux pompiers venus les secourir souffrent de brûlures plus légères. Deux personnes ont été incommodées par les fumées et d'autres ont été sorties de chez eux indemnes.

Il était neuf heures, ce matin, en plein centre ville, quand un incendie s'est déclaré au rez-de-chaussée de la résidence Pradines, à l'angle de la rue Lisbonne et du boulevard de la Liberté. Un incendie volontaire allumé à l'aide d'une bouteille de gaz par un habitant de la résidence âgé de 34 ans et psychologiquement très instable.

Ce dernier a été interpellé. Quelque 45 pompiers sont intervenus. L'incendie a été circonscrit avant 11 heures, de nombreux habitants de la résidence seront relogés.



















SUDOUEST

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De superbe photo ! merci

de rien

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Suite de l'affaire:

Après l'incendie criminel les rumeurs se propagent

La découverte de sang, samedi matin dans l'entrée de la résidence épargnée par les flammes, a alimenté la peur.

Au n° 2 bis rue Lisbonne, on ne rentre pas. Ou accompagné par un policier pour récupérer quelques affaires. Suite à l'incendie criminel allumé vendredi matin par un habitant souffrant de troubles psychiatriques, les 32 appartements de l'entrée n° 1 de la résidence Les Pradines resteront vacants jusqu'à nouvel ordre. Après les expertises judiciaires suivra une longue période de travaux qui, si tout va bien, « s'achèvera en juin 2012 », espère Patrick Gontero, le syndic du cabinet Foncia.

À l'intérieur en effet, les flammes et la fumée ont tout ravagé. Dans la nuit, des plaques de béton, fragilisées sous l'effet de la chaleur, se sont désolidarisées des plafonds. Il y a péril. Les vigiles se relaient devant la façade noircie du bâtiment.

Des nouvelles des victimes

Hier matin, les automobilistes circulant sur le boulevard de la Liberté freinaient presque tous au croisement de la rue Lisbonne, pour voir de leurs yeux l'ampleur des dégâts. En bas des marches de la résidence, les discussions vont bon train. Le bruit court que la jeune femme sauvée in extremis par les pompiers est décédée. Très grièvement brûlée, cette jeune Hongroise de 22 ans, venue parfaire sa culture culinaire dans un restaurant des environs, est en réalité dans un état stable, mais toujours aussi préoccupant, au service des grands brûlés de Pellegrin. Les deux pompiers que l'on comptait parmi les huit victimes de cet incendie sont, eux, sortis du centre hospitalier d'Agen.

Mais une autre rumeur s'est vite propagée en raison du spectacle glauque qu'offrait encore hier matin l'entrée n° 2 de la résidence. Du sang, beaucoup de sang tapissait le sol du deuxième étage et un fil d'Ariane de gouttes conduisait jusqu'à la sortie. On parle très vite d'une rixe à coups de couteau ayant opposé deux quadragénaires, de l'intervention de la police scientifique - exacte - sur les coups de 5 h 30. Dans les couloirs, les gens, choqués, ne veulent pas parler. Sur la porte de l'ascenseur, une feuille invite les habitants à contacter la police en cas de troubles nocturnes. Une récurrence, semble-t-il, dans ces logements en partie attribués par les services sociaux.

Apparences trompeuses

En dépit des apparences, aucune rixe à proprement parlé n'a eu lieu. Il s'agit en fait d'une soirée arrosée ayant mal tourné. L'un des deux protagonistes qui s'était ouvert la main a été mis à la porte par son hôte indélicat. Au taux d'alcoolémie élevé du blessé, il faut ajouter une hémophilie qui n'a pas arrangé la situation. L'homme, désorienté, a donc perdu d'importantes quantités de sang avant de parvenir à sortir et d'être retrouvé dans la rue par les pompiers qui l'ont pris en charge. « La montagne a accouché d'une souris », indiquait hier soir un policier. Le passé chargé de cette résidence y a peut-être contribué…



SUDOUEST

merci pour la suite !

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Merci beaucoup pour l'info et de son complément !!