Onze points de suture aux testicules suite à une dispute "amoureuse"
Quand ils se sont rencontrés, ils sont tombés très rapidement amoureux. Peut-être mal. Ou peut-être trop.
Au point que quelques années et un enfant plus tard, les ex-amoureux qui formaient à première vue un beau couple tout à fait ordinaire, se sont retrouvés côte à côte jeudi à la barre du tribunal du correctionnel de Perpignan. Chacun à accuser l'autre de violences réciproques un soir de juillet 2010 lors d'une énième dispute. La dernière d'une vie de couple agitée. Très agitée.
Elle, 37 ans, "tyrannique", raconte-t-il. "D'une jalousie maladive, encore accentuée pendant qu'elle était enceinte. (...) Je n'étais pas pressé d'avoir un enfant. Mais quand elle m'a annoncé qu'elle était enceinte six mois après le début de notre relation, nous étions contents tous les deux. En fait, elle a commencé à me taper très tôt, à me harceler. C'était au quotidien. J'ai essayé de la comprendre, de la rassurer mais je n'y arrivai pas".
Lui, 36 ans, "violent" affirme-t-elle. "Il me frappait souvent, notamment pendant ma grossesse. J'ai fait faire un certificat médical. Je voulais partir. Je n'en pouvais plus mais... On n'arrivait pas à s'entendre. Nos disputes dégénéraient. On en arrivait souvent à l'agression verbale et physique".
Et pour meilleur exemple, le soir des faits. "Elle est venue me voir dans la salle de bains, m'a harcelée de questions, Elle m'empêchait de sortir. Je reconnais l'avoir bousculée, en la repoussant. Elle s'est jetée sur moi et on a fini en roulé-boulé dans la chambre. Je me suis défendu".
"Non, je me suis défendue, rétorque-t-elle. Il m'a tenu la tête en arrière, attrapée par les bras".
Qui a frappé l'autre en premier ? Toujours est-il que dans la bagarre, il est toujours en caleçon quand elle l'attrape par le sexe et qu'elle serre très fort "comme d'habitude", ajoute-t-il jusqu'à lui arracher la peau. Et l'amoureux en sera quitte pour 11 points de suture aux testicules.
Le tribunal qui, avant toute action de répression a clairement exprimé sa volonté de trouver des solutions, a mis sa décision en délibéré au 13 octobre prochain.
Midilibre
Quand ils se sont rencontrés, ils sont tombés très rapidement amoureux. Peut-être mal. Ou peut-être trop.
Au point que quelques années et un enfant plus tard, les ex-amoureux qui formaient à première vue un beau couple tout à fait ordinaire, se sont retrouvés côte à côte jeudi à la barre du tribunal du correctionnel de Perpignan. Chacun à accuser l'autre de violences réciproques un soir de juillet 2010 lors d'une énième dispute. La dernière d'une vie de couple agitée. Très agitée.
Elle, 37 ans, "tyrannique", raconte-t-il. "D'une jalousie maladive, encore accentuée pendant qu'elle était enceinte. (...) Je n'étais pas pressé d'avoir un enfant. Mais quand elle m'a annoncé qu'elle était enceinte six mois après le début de notre relation, nous étions contents tous les deux. En fait, elle a commencé à me taper très tôt, à me harceler. C'était au quotidien. J'ai essayé de la comprendre, de la rassurer mais je n'y arrivai pas".
Lui, 36 ans, "violent" affirme-t-elle. "Il me frappait souvent, notamment pendant ma grossesse. J'ai fait faire un certificat médical. Je voulais partir. Je n'en pouvais plus mais... On n'arrivait pas à s'entendre. Nos disputes dégénéraient. On en arrivait souvent à l'agression verbale et physique".
Et pour meilleur exemple, le soir des faits. "Elle est venue me voir dans la salle de bains, m'a harcelée de questions, Elle m'empêchait de sortir. Je reconnais l'avoir bousculée, en la repoussant. Elle s'est jetée sur moi et on a fini en roulé-boulé dans la chambre. Je me suis défendu".
"Non, je me suis défendue, rétorque-t-elle. Il m'a tenu la tête en arrière, attrapée par les bras".
Qui a frappé l'autre en premier ? Toujours est-il que dans la bagarre, il est toujours en caleçon quand elle l'attrape par le sexe et qu'elle serre très fort "comme d'habitude", ajoute-t-il jusqu'à lui arracher la peau. Et l'amoureux en sera quitte pour 11 points de suture aux testicules.
Le tribunal qui, avant toute action de répression a clairement exprimé sa volonté de trouver des solutions, a mis sa décision en délibéré au 13 octobre prochain.
Midilibre