La victime de la mortelle agression à l'arme blanche a été identifiée hier. Des témoins ont été entendus dont une mère de famille qui a tenté de le secourir.
Mère de famille demeurant dans la résidence Lincoln, dans le quartier populaire de Mireuil, Violaine était, hier après-midi, encore sous le choc de la scène de la veille. Là, au pied de l'imposant bâtiment de 14 étages, elle a découvert le corps ensanglanté d'un jeune homme qui venait d'être frappé de plusieurs coups de couteau.
« Au début, j'ai cru qu'il avait été victime d'un accident. J'ai tout de suite demandé à quelqu'un de prévenir les secours. Il était allongé et perdait abondement son sang. C'était horrible, c'était horrible. Mais il vivait encore. C'est lorsque j'ai vu l'impressionnante entaille qu'il avait au bras gauche que je me suis dit qu'il s'était passé autre chose de pas clair. Je n'ai pas voulu le bouger. Je pense qu'il avait une blessure derrière la tête. Je ne pouvais rien faire. »
Alors que le gardien de l'immeuble la rejoint auprès de l'homme allongé sur le sol, Violaine n'a qu'une chose en tête : parler et parler au blessé. « Je lui disais de respirer fort, de respirer fort. Il me regardait. Il avait un œil ouvert. Je suis sûr qu'il m'entendait mais il ne pouvait pas me répondre. Je lui ai dit de tenir bon, que les pompiers arrivaient. » Malgré les soins prodigués, ils ne purent sauver le jeune homme.
« Ce qui s'est passé est terrible et on entend toutes sortes de choses sur ce drame, y compris une affaire de drogue qui a mal tourné, poursuit Violaine. J'ai été convoquée à la police judiciaire en début d'après-midi pour dire ce que j'avais vu. Mais je n'ai rien vu. Ils cherchent tout élément pour faire avancer leur enquête. Le visage de cet homme ne m'était pas connu. Moi, ce que je veux , c'est que les parents de cet enfant sachent que je le soutenais alors qu'il agonisait. Il n'est pas parti tout seul ».
Et de poursuivre : « Il y a du passage dans cette rue. Je suis certaine que des gens en voiture ont vu quelque chose. D'autres aussi qui se trouvaient aux fenêtre. »
Source: sudouest
Mère de famille demeurant dans la résidence Lincoln, dans le quartier populaire de Mireuil, Violaine était, hier après-midi, encore sous le choc de la scène de la veille. Là, au pied de l'imposant bâtiment de 14 étages, elle a découvert le corps ensanglanté d'un jeune homme qui venait d'être frappé de plusieurs coups de couteau.
« Au début, j'ai cru qu'il avait été victime d'un accident. J'ai tout de suite demandé à quelqu'un de prévenir les secours. Il était allongé et perdait abondement son sang. C'était horrible, c'était horrible. Mais il vivait encore. C'est lorsque j'ai vu l'impressionnante entaille qu'il avait au bras gauche que je me suis dit qu'il s'était passé autre chose de pas clair. Je n'ai pas voulu le bouger. Je pense qu'il avait une blessure derrière la tête. Je ne pouvais rien faire. »
Alors que le gardien de l'immeuble la rejoint auprès de l'homme allongé sur le sol, Violaine n'a qu'une chose en tête : parler et parler au blessé. « Je lui disais de respirer fort, de respirer fort. Il me regardait. Il avait un œil ouvert. Je suis sûr qu'il m'entendait mais il ne pouvait pas me répondre. Je lui ai dit de tenir bon, que les pompiers arrivaient. » Malgré les soins prodigués, ils ne purent sauver le jeune homme.
« Ce qui s'est passé est terrible et on entend toutes sortes de choses sur ce drame, y compris une affaire de drogue qui a mal tourné, poursuit Violaine. J'ai été convoquée à la police judiciaire en début d'après-midi pour dire ce que j'avais vu. Mais je n'ai rien vu. Ils cherchent tout élément pour faire avancer leur enquête. Le visage de cet homme ne m'était pas connu. Moi, ce que je veux , c'est que les parents de cet enfant sachent que je le soutenais alors qu'il agonisait. Il n'est pas parti tout seul ».
Et de poursuivre : « Il y a du passage dans cette rue. Je suis certaine que des gens en voiture ont vu quelque chose. D'autres aussi qui se trouvaient aux fenêtre. »
Source: sudouest