Hier, Sophie Loudette a été tuée chez elle par son ami, qui a retourné le couteau contre lui.
«Personne ne répondant pas aux appels : ouverture de porte. » Chez les pompiers, le nom de code pour désigner un type d'intervention relativement fréquent. Hier, elle a été déclenchée à 15 h 04. Direction le n° 10 de la rue du Brigadier-Muscar, à Bayonne, dans le quartier Saint-Esprit.
Lorsque les pompiers ont pénétré dans l'appartement situé au deuxième étage, ils ont découvert deux corps sans vie. L'homme, d'une quarantaine d'années, et la femme, âgée de 36 ans, portaient des plaies infligées par un instrument tranchant : un couteau. L'arme a été retrouvée sur place.
Porte fermée de l'intérieur
L'alerte a été donnée par le père de Sophie Loudette, l'une des personnes décédées. Le matin, sa fille ne s'est pas présentée à des rendez-vous professionnels. Des collègues ayant un lien avec la famille de Sophie Loudette ont manifesté leur inquiétude, et téléphoné aux parents de Sophie, qui habitent à Biarritz. M. Loudette s'est rendu rue du Brigadier-Muscar. Il a constaté que la porte de l'appartement de sa fille était fermée de l'intérieur, et que l'entrebâilleur était placé. Il a appelé le 18. Le Codis 64 a alors relayé à la caserne d'Anglet.
La brigade de sûreté urbaine du commissariat de Bayonne a été chargée de l'enquête. Dès hier, les constatations ont laissé peu de doute sur les circonstances du drame. L'appartement fermé de l'intérieur, la présence d'un coup de couteau unique sur le corps de Sophie Loudette. Le corps de l'homme, portant lui plusieurs plaies au thorax. Le meurtrier a retourné le couteau contre lui.
Antécédents à vérifier
Olivier Janson, vice-procureur de la République, a précisé hier soir qu'une autopsie des deux corps aurait lieu ce week-end ou en début de semaine prochaine à Bordeaux pour déterminer la chronologie exacte du drame. Selon les premiers éléments, les faits seraient survenus dans la matinée. Les enquêteurs vont également vérifier l'existence d'antécédents judiciaires de l'auteur des faits.
Il semble que le meurtrier habitait à Paris, et exerçait la profession d'informaticien. Son couple avec Sophie Loudette était récent - un an environ. Il venait de temps en temps, et il semble que ses séjours dans l'appartement de la rue du Brigadier-Muscar n'aient jamais provoqué de violence, ou de cri identifiable par le voisinage.
Sophie Loudette était divorcée, et avait deux enfants. Un garçon et une fille d'une dizaine d'années, scolarisés à Bayonne, à l'école Jules-Ferry. Ils étaient avec leur père au moment des faits.
La jeune femme s'était installée dans le quartier Saint-Esprit, où elle avait acheté un appartement il y a quatre ou cinq ans.
D'une famille biarrote, le docteur Sophie Loudette avait exercé au sein du centre Annie-Enia de Cambo-les-Bains. Médecin généraliste formée aux soins palliatifs, elle se partageait entre deux établissements. Elle était médecin coordonnateur à Santé service Bayonne et région (SSBR) dont le siège est avenue de Pantoun, à Bayonne. La référente en soins palliatifs faisait également partie de l'équipe mobile de soins palliatifs (EMSP) de la Maison de santé Marie-Galène, située rue Kléber à Bordeaux.
Source: Sud Ouest
«Personne ne répondant pas aux appels : ouverture de porte. » Chez les pompiers, le nom de code pour désigner un type d'intervention relativement fréquent. Hier, elle a été déclenchée à 15 h 04. Direction le n° 10 de la rue du Brigadier-Muscar, à Bayonne, dans le quartier Saint-Esprit.
Lorsque les pompiers ont pénétré dans l'appartement situé au deuxième étage, ils ont découvert deux corps sans vie. L'homme, d'une quarantaine d'années, et la femme, âgée de 36 ans, portaient des plaies infligées par un instrument tranchant : un couteau. L'arme a été retrouvée sur place.
Porte fermée de l'intérieur
L'alerte a été donnée par le père de Sophie Loudette, l'une des personnes décédées. Le matin, sa fille ne s'est pas présentée à des rendez-vous professionnels. Des collègues ayant un lien avec la famille de Sophie Loudette ont manifesté leur inquiétude, et téléphoné aux parents de Sophie, qui habitent à Biarritz. M. Loudette s'est rendu rue du Brigadier-Muscar. Il a constaté que la porte de l'appartement de sa fille était fermée de l'intérieur, et que l'entrebâilleur était placé. Il a appelé le 18. Le Codis 64 a alors relayé à la caserne d'Anglet.
La brigade de sûreté urbaine du commissariat de Bayonne a été chargée de l'enquête. Dès hier, les constatations ont laissé peu de doute sur les circonstances du drame. L'appartement fermé de l'intérieur, la présence d'un coup de couteau unique sur le corps de Sophie Loudette. Le corps de l'homme, portant lui plusieurs plaies au thorax. Le meurtrier a retourné le couteau contre lui.
Antécédents à vérifier
Olivier Janson, vice-procureur de la République, a précisé hier soir qu'une autopsie des deux corps aurait lieu ce week-end ou en début de semaine prochaine à Bordeaux pour déterminer la chronologie exacte du drame. Selon les premiers éléments, les faits seraient survenus dans la matinée. Les enquêteurs vont également vérifier l'existence d'antécédents judiciaires de l'auteur des faits.
Il semble que le meurtrier habitait à Paris, et exerçait la profession d'informaticien. Son couple avec Sophie Loudette était récent - un an environ. Il venait de temps en temps, et il semble que ses séjours dans l'appartement de la rue du Brigadier-Muscar n'aient jamais provoqué de violence, ou de cri identifiable par le voisinage.
Sophie Loudette était divorcée, et avait deux enfants. Un garçon et une fille d'une dizaine d'années, scolarisés à Bayonne, à l'école Jules-Ferry. Ils étaient avec leur père au moment des faits.
La jeune femme s'était installée dans le quartier Saint-Esprit, où elle avait acheté un appartement il y a quatre ou cinq ans.
D'une famille biarrote, le docteur Sophie Loudette avait exercé au sein du centre Annie-Enia de Cambo-les-Bains. Médecin généraliste formée aux soins palliatifs, elle se partageait entre deux établissements. Elle était médecin coordonnateur à Santé service Bayonne et région (SSBR) dont le siège est avenue de Pantoun, à Bayonne. La référente en soins palliatifs faisait également partie de l'équipe mobile de soins palliatifs (EMSP) de la Maison de santé Marie-Galène, située rue Kléber à Bordeaux.
Source: Sud Ouest