[Anglet] Le corps du jeune Castelsarrasinois retrouvé

Deuxième article :


Anglet. Un jeune Toulousain emporté par une vague

Le corps du jeune Castelsarrasinois de 17 ans, emporté par un courant de baïne le premier avril à Anglet, a été repêché le 23 avril à Socoa par la gendarmerie maritime.

Le jeune homme était élève au lycée hôtelier de Toulouse et était en stage dans un centre de thalassothérapie d'Anglet. Il marchait e long de la plage des Cavaliers quand une vague de deux mètres de haut de type "short break" s'est abattue le long du rivage et l'a emporté.

Des surfeurs l'ont vu disparaître dans le courant. D'importants moyens ont été engagés pour les recherches qui étaient restées vaines jusque-là.

C'est un plaisancier qui a signalé le corps à la gendarmerie maritime.

Premier article :

L'hélicoptère de la gendarmerie a participé aux recherches vendredi soir et samedi.

Depuis vendredi soir, une famille de Castelsarrasin est plongée dans la tristesse.Leur fils âgé de 17 ans ,étudiant au lycée hôtelier de Toulouse et en stage sur la côte Basque a été emporté par une vague .

Hier matin dans la sous-préfecture, la lecture du faits divers d'Anglet (notre édition magazine page 6) ne laissait pas supposer qu'en fait c'est une famille Tarn-et-Garonnaise qui était meurtrie dans ses chairs et plongée dans un inextinguible chagrin depuis plus de quarante-huit heures. Car le jeune lycéen toulousain emporté vers le large à Anglet, est domicilié à Castelsarrasin, plus précisément chemin de Garnouillac non loin de l'usine Rio-Tinto. Nathan Ricaud 17 ans élève au lycée hôtelier de Toulouse comme son camarade Thibault Simonnet et Keni Everitte d'Ustaritz (64) dans le cadre de leurs études étaient en formation, dans le cadre d'un stage à l'hôtel Atlanthal, spécialisé dans la thalassothérapie juste à côté de cette plage d'Anglet. La Plage des Cavaliers est en forte déclivité, proche de l'embouchure de l'Adour, elle est surtout fréquentée par les surfeurs. C'est en bordure de celle-ci que le drame s'est joué vendredi, vers 17 h 30, quand une vague de 2,5 à 3 mètres de haut selon certains témoins s'est abattue et a emporté un des promeneurs qui marchait dans le sable en short et les pieds dans l'eau. Ses copains ont vu disparaître Nathan. Ils n'ont rien pu faire. Très choqués, ils ont été évacués vers l'hôpital de Bayonne pour recevoir une aide psychologique. L'alerte a été donnée à 17 h 33. D'importants moyens de recherche, dont un hélicoptère l'écureuil 64 de la gendarmerie, ont été envoyés sur place. Les recherches ont été abandonnées vendredi à 21 h 15.

RECHERCHES ABANDONNÉES ?

Elles ont repris toujours sans résultat samedi une partie de la journée et abandonnées depuis et a priori définitivement. Des surfeurs qui se trouvaient à l'eau au moment du drame pensent que le corps a pu être emporté par le courant d'une baïne notre encadré). « Si on se fait surprendre par une telle vague, c'est très dangereux « explique Frédéric Ferral un Toulousain maître nageur sauveteur installé à Biarritz. « La force de la vague entraîne vers le fond. Comme en plus la température extérieure approchait les 30° mais que l'eau était seulement à 12°, cet adolescent a peut-être subi une hydrocution. » Et selon ce sauveteur, dans de telles conditions, sans entraînement, il est presque impossible de résister à l'océan. Les parents du jeune disparu sont arrivés à Anglet dans la nuit de vendredi à samedi. Ils ont été reçus d'ailleurs dès samedi matin au commissariat de police de Bayonne qui a la charge de la conduite de l'enquête. Aujourd'hui c'est vers Toulouse que l'émotion sera palpable et partagée au sein de la communauté éducative du lycée hôtelier, lorsque les camarades de promotion de Nathan et Thibault apprendront la terrible nouvelle. Tandis que sur les bords de la côte Basque la terrible attente se poursuivra.

Baïne ou shore-break

Dans le communiqué de la préfecture maritime publié vendredi on expliquait l'accident par la présence d'une baîne (Une baïne est une dépression temporaire ou mare résiduelle ressemblant à une piscine naturelle formée entre la côte et un banc de sable) très courante dans le secteur.Un pêcheur au Porge (Gironde) est d'ailleurs mort ainsi hier. On parle aussi de shore-break .Le terme shore break est un anglicisme utilisé notamment par les surfeurs pour désigner un des type de vague très particulier : une vague très puissante qui a la particularité d'éclater près du rivage (et donc dans très peu d'eau).Mais qui a beaucoup de force quand elle se forme et arrive.

Source : La Dépêche

Troisième article :


Le corps du lycéen repêché dans l'océan à Socoa

Le drame (« La Dépêche du Midi » du dimanche 3 et du lundi 4 avril) s'était déroulé le soir du vendredi premier avril sur une plage d'Anglet. Deux jeunes élèves du lycée hôtelier de Toulouse en stage dans un centre de thalassothérapie d'Anglet, marchaient au bord de l'eau sur la plage des Cavaliers. Une plage en déclivité située non loin de l'embouchure de l'Adour. Tout à coup une vague puissante et haute de plus de deux mètres de type « shore break » s'abattait sur le bord et emportait un des deux adolescents domicilié à Castelsarrasin. Des surfeurs l'avaient vu disparaître dans le courant créé par une baïne. L'alerte était donnée et d'importants moyens de recherches étaient mis en œuvre -hélicoptère de la gendarmerie (notre photo) , jet ski des pompiers et deux bateaux pêche-promenades privés avaient été engagés pour les recherches qui étaient restées infructueuses. Les parents du jeune Nathan se rendaient sur place dès l'annonce de la disparition de leur fils. Mais rentraient au début de la semaine suivante quand les recherches infructueuses jusqu'alors furent abandonnées. Il y a juste une semaine a-t-on appris hier un corps a été repêché à Socoa un hameau de Ciboure dans la baie de Saint-Jean-de-Luz. Une localité située en dessous d'Anglet et non loin de Saint-Jean-de-Luz.Son corps, identifié a été repêché en mer, le 23 avril au matin, par la gendarmerie maritime, après avoir été signalé par un plaisancier.

Source : La Dépêche