Détecteurs de radars : ce qui va changer sur les routes
Ne les appelez plus « détecteurs de radars »mais « outils d’aide à la conduite »! Un terme qui cache une petite révolution. Après une suppression programmée, le gouvernement a décidé, en mai, de maintenir la vente des boîtiers avertisseurs et des applications mobiles, utilisés par 6 millions de personnes en France.A la condition qu’ils signalent la présence non plus de radars, mais de « zones dangereuses ». Après des discussions, Etat et constructeurs d’appareils ont signé hier un protocole d’accord. Nous en dévoilons le contenu en exclusivité.
Zones dangereuses, mode d’emploi. Fini le bip qui signale la présence d’un radar fixe. Désormais, votre appareil vous informera de votre entrée dans une « zone dangereuse ». Ces portions à risque s’étendront sur 4 km au moins sur autoroute, 2 km hors agglomération, et 300 m en ville. Durant leur traversée, vous serez susceptible de croiser un radar, mais aussi une section de route connue pour être « accidentogène ». Les appareils communicants — avec abonnement — pourront aussi signaler la présence d’un « point de danger » : obstacle au trafic, passage dangereux (pont, tunnel, école…), travaux temporaires, etc. Pour les zones dangereuses, comme pour les points de danger, l’appareil n’indiquera pas le péril précis qui vous guette. A vous de faire attention!
Le système participatif préservé. Grande victoire des constructeurs, « le système participatif des appareils est maintenu » se félicite Isabelle Pons de l’Association française des fournisseurs et utilisateurs de technologies d’aide à la conduite. Un principe qui permettait notamment de signaler aux autres utilisateurs la présence d’un radar mobile par l’intermédiaire d’un bouton sur l’appareil. Mais, si le procédé est conservé, il sera désormais limité : les possesseurs d’outils d’aide à la conduite pourront uniquement signaler aux autres utilisateurs un point de danger, sans plus de précision. Si rien n’empêche d’indiquer la présence d’un radar mobile par ce procédé, les automobilistes qui profiteront de cette information n’auront aucun moyen de savoir ce que cache le danger précis relevé par un tiers.
Six mois pour tout changer. Ces nouveautés concernent les produits neufs et ceux déjà en service. Pour ceux qui possèdent un appareil, une mise à jour par Internet sera nécessaire. Les produits neufs intégreront d’office ces changements. Les constructeurs disposent de six mois pour mettre en œuvre ces modifications. Puis, des mises à jour régulières seront proposées grâce aux informations des collectivités et de l’Etat. Et l’appellation « avertisseur de radars », elle devra disparaître des emballages au plus tard dans quatre mois.
Le Parisien
Ne les appelez plus « détecteurs de radars »mais « outils d’aide à la conduite »! Un terme qui cache une petite révolution. Après une suppression programmée, le gouvernement a décidé, en mai, de maintenir la vente des boîtiers avertisseurs et des applications mobiles, utilisés par 6 millions de personnes en France.A la condition qu’ils signalent la présence non plus de radars, mais de « zones dangereuses ». Après des discussions, Etat et constructeurs d’appareils ont signé hier un protocole d’accord. Nous en dévoilons le contenu en exclusivité.
Zones dangereuses, mode d’emploi. Fini le bip qui signale la présence d’un radar fixe. Désormais, votre appareil vous informera de votre entrée dans une « zone dangereuse ». Ces portions à risque s’étendront sur 4 km au moins sur autoroute, 2 km hors agglomération, et 300 m en ville. Durant leur traversée, vous serez susceptible de croiser un radar, mais aussi une section de route connue pour être « accidentogène ». Les appareils communicants — avec abonnement — pourront aussi signaler la présence d’un « point de danger » : obstacle au trafic, passage dangereux (pont, tunnel, école…), travaux temporaires, etc. Pour les zones dangereuses, comme pour les points de danger, l’appareil n’indiquera pas le péril précis qui vous guette. A vous de faire attention!
Le système participatif préservé. Grande victoire des constructeurs, « le système participatif des appareils est maintenu » se félicite Isabelle Pons de l’Association française des fournisseurs et utilisateurs de technologies d’aide à la conduite. Un principe qui permettait notamment de signaler aux autres utilisateurs la présence d’un radar mobile par l’intermédiaire d’un bouton sur l’appareil. Mais, si le procédé est conservé, il sera désormais limité : les possesseurs d’outils d’aide à la conduite pourront uniquement signaler aux autres utilisateurs un point de danger, sans plus de précision. Si rien n’empêche d’indiquer la présence d’un radar mobile par ce procédé, les automobilistes qui profiteront de cette information n’auront aucun moyen de savoir ce que cache le danger précis relevé par un tiers.
Six mois pour tout changer. Ces nouveautés concernent les produits neufs et ceux déjà en service. Pour ceux qui possèdent un appareil, une mise à jour par Internet sera nécessaire. Les produits neufs intégreront d’office ces changements. Les constructeurs disposent de six mois pour mettre en œuvre ces modifications. Puis, des mises à jour régulières seront proposées grâce aux informations des collectivités et de l’Etat. Et l’appellation « avertisseur de radars », elle devra disparaître des emballages au plus tard dans quatre mois.
Le Parisien