Des plaisantins font déplacer en vain la SNSM et la sécurité civile
Samedi à 20 h 30, l’équipage de la vedette de la SNSM est appelé en urgence par le Crosmed (le centre de secours en mer basé à Toulon, NDLR) pour porter secours à une vedette de 15 mètres qui a subi une avarie de moteur. Les passagers à bord ont expliqué au centre opérationnel qu’ils voient la tour de Valras et qu’ils sont à environ 10 miles des côtes.
En quelques minutes, les secours qui étaient en représentation au port du Chichoulet à Vendres, sont sur zone. Ils tournent, mais rien. Pas de vedette en vue."Nous avons élargi notre cercle de reconnaissance, expliquait, hier, Patrick Toustou, le responsable de la vedette SNSM de Valras. Nous ne trouvions rien. Le Crosmed nous indiquait qu’il ne parvenait plus à faire répondre la vedette à la VHF. Nous avons poursuivi nos recherches entre Agde et Saint-Pierre-la-Mer. Rien, il n’y avait rien."
L’équipage de la SNSM demande alors le renfort de l’hélicoptère de la sécurité civile, le Dragon 34 pour élargir le périmètre de recherche en mer. Au sol, l’ensemble des capitaineries sont alertées pour savoir si une vedette de 15 m est rentrée au port. Rien non plus de ce côté-là. Des recherches par le nom de l’embarcation sont aussi lancées. Elles restent aussi infructueuses. Au bout de deux heures, l’opération a été abandonnée. Les moyens envoyés sur zone rentrent.
"Si c’est une plaisanterie, elle est stupide, insistait Patrick Toustou. Pendant que nous sommes là à chercher pour rien, il peut se produire un véritable drame sur lequel nous ne pourrions plus nous rendre. Ces plaisantins peuvent mettre la vie de vraies victimes en danger."
Lancer de faux appels aux secours peut avoir de graves conséquences pour les auteurs de ces faits. Ils risquent de très lourdes amendes, de conséquentes sanctions judiciaires et enfin de devoir prendre en charge les frais occasionnés par les opérations.
Midilibre
Samedi à 20 h 30, l’équipage de la vedette de la SNSM est appelé en urgence par le Crosmed (le centre de secours en mer basé à Toulon, NDLR) pour porter secours à une vedette de 15 mètres qui a subi une avarie de moteur. Les passagers à bord ont expliqué au centre opérationnel qu’ils voient la tour de Valras et qu’ils sont à environ 10 miles des côtes.
En quelques minutes, les secours qui étaient en représentation au port du Chichoulet à Vendres, sont sur zone. Ils tournent, mais rien. Pas de vedette en vue."Nous avons élargi notre cercle de reconnaissance, expliquait, hier, Patrick Toustou, le responsable de la vedette SNSM de Valras. Nous ne trouvions rien. Le Crosmed nous indiquait qu’il ne parvenait plus à faire répondre la vedette à la VHF. Nous avons poursuivi nos recherches entre Agde et Saint-Pierre-la-Mer. Rien, il n’y avait rien."
L’équipage de la SNSM demande alors le renfort de l’hélicoptère de la sécurité civile, le Dragon 34 pour élargir le périmètre de recherche en mer. Au sol, l’ensemble des capitaineries sont alertées pour savoir si une vedette de 15 m est rentrée au port. Rien non plus de ce côté-là. Des recherches par le nom de l’embarcation sont aussi lancées. Elles restent aussi infructueuses. Au bout de deux heures, l’opération a été abandonnée. Les moyens envoyés sur zone rentrent.
"Si c’est une plaisanterie, elle est stupide, insistait Patrick Toustou. Pendant que nous sommes là à chercher pour rien, il peut se produire un véritable drame sur lequel nous ne pourrions plus nous rendre. Ces plaisantins peuvent mettre la vie de vraies victimes en danger."
Lancer de faux appels aux secours peut avoir de graves conséquences pour les auteurs de ces faits. Ils risquent de très lourdes amendes, de conséquentes sanctions judiciaires et enfin de devoir prendre en charge les frais occasionnés par les opérations.
Midilibre