Isère : un policier écroué après avoir vendu des titres de séjour
Un policier isérois dort en prison depuis quelques jours. Ce brigadier-chef de Bourgoin-Jallieu (Isère), fonctionnaire du service départemental de l’information générale — ex-renseignements généraux — a été mis en examen pour « corruption passive » et écroué. Il est soupçonné d’avoir aidé des étrangers en situation irrégulière à obtenir des papiers, en échange du versement de plusieurs milliers d’euros. En mai dernier, un ressortissant turc, en situation illégale sur le territoire, se présente devant la police. L’homme est en colère. Il vient de verser 8000 € à un compatriote domicilié à Bourgoin-Jallieu, qui lui a promis d’obtenir des papiers. Mais voilà, son « contact » lui réclame 4000 €. Excédé, le ressortissant turc décide donc de saisir la police. Des investigations sont menées.
Un drôle d’indic
Le contact du Turc en situation irrégulière est identifié. Il s’agit d’un homme qui dit être l’indic d’un policier. Une enquête est ouverte pour « trafic d’influence ». Vu le caractère très sensible de l’affaire, l’inspection générale de la police nationale est saisie. Des écoutes téléphoniques sont mises en place. Les enquêteurs constatent que l’indic et le policier s’appellent plusieurs fois par jour. Et que leurs discussions dépassent le cadre traditionnel des conversations entre un informateur et un fonctionnaire de police. L’indic semble jouer le rôle d’intermédiaire entre le policier et des compatriotes turcs en situation irrégulière afin qu’ils puissent obtenir des titres de séjour. Grâce à l’intervention déterminante du policier. Le tout moyennant finance.
La semaine dernière, la police des polices passe à l’action. Le brigadier-chef, son indic et deux ressortissants turcs sont interpellés et placés en garde à vue. Lors de la perquisition du bureau du policier, les enquêteurs découvrent 2000 € en liquide. Le brigadier-chef, lui, ne reconnaît pas les faits. Il explique que l’argent servait à payer ses indics. Devant le juge d’instruction, il a évoqué une manipulation.
Mais face aux éléments recueillis par la police des polices, il n’a pu échapper à la prison. Son indic a été mis en examen pour « corruption active » et « trafic d’influence ». Il a également été écroué.
Le Parisien
Un policier isérois dort en prison depuis quelques jours. Ce brigadier-chef de Bourgoin-Jallieu (Isère), fonctionnaire du service départemental de l’information générale — ex-renseignements généraux — a été mis en examen pour « corruption passive » et écroué. Il est soupçonné d’avoir aidé des étrangers en situation irrégulière à obtenir des papiers, en échange du versement de plusieurs milliers d’euros. En mai dernier, un ressortissant turc, en situation illégale sur le territoire, se présente devant la police. L’homme est en colère. Il vient de verser 8000 € à un compatriote domicilié à Bourgoin-Jallieu, qui lui a promis d’obtenir des papiers. Mais voilà, son « contact » lui réclame 4000 €. Excédé, le ressortissant turc décide donc de saisir la police. Des investigations sont menées.
Un drôle d’indic
Le contact du Turc en situation irrégulière est identifié. Il s’agit d’un homme qui dit être l’indic d’un policier. Une enquête est ouverte pour « trafic d’influence ». Vu le caractère très sensible de l’affaire, l’inspection générale de la police nationale est saisie. Des écoutes téléphoniques sont mises en place. Les enquêteurs constatent que l’indic et le policier s’appellent plusieurs fois par jour. Et que leurs discussions dépassent le cadre traditionnel des conversations entre un informateur et un fonctionnaire de police. L’indic semble jouer le rôle d’intermédiaire entre le policier et des compatriotes turcs en situation irrégulière afin qu’ils puissent obtenir des titres de séjour. Grâce à l’intervention déterminante du policier. Le tout moyennant finance.
La semaine dernière, la police des polices passe à l’action. Le brigadier-chef, son indic et deux ressortissants turcs sont interpellés et placés en garde à vue. Lors de la perquisition du bureau du policier, les enquêteurs découvrent 2000 € en liquide. Le brigadier-chef, lui, ne reconnaît pas les faits. Il explique que l’argent servait à payer ses indics. Devant le juge d’instruction, il a évoqué une manipulation.
Mais face aux éléments recueillis par la police des polices, il n’a pu échapper à la prison. Son indic a été mis en examen pour « corruption active » et « trafic d’influence ». Il a également été écroué.
Le Parisien