par Elles plongent pour sauver un SDF
Sans galvauder le mot, ce sont des héroïnes. Dans le sens le plus noble du terme. Jeudi soir, alors qu’elles sortaient de leur service, deux infirmières de la clinique Sainte-Thérèse ont vu un sans domicile fixe qui appelait au secours sur le quai d’en face. Et pour cause : un ami, également SDF, fin saoul, était tombé dans le canal de La Peyrade et avait coulé comme une pierre.
N’écoutant que leur courage, les deux professionnelles de santé se sont jetées à l’eau pour aller récupérer le malheureux. Elles sont ensuite parvenues à hisser le corps inanimé sur le quai pour lui prodiguer les premiers gestes de stimulation cardiaque et de ventilation. En attendant que les pompiers arrivent. "On a réussi à faire “repartir” le cœur, mais l’homme était dans un état grave. On l’a ensuite transféré vers l’hôpital de Sète", explique le commandant Rugiero. Le patron des pompiers sétois a été particulièrement touché par le geste désintéressé des deux femmes. "Qui ferait cela de nos temps ?", explique-t-il.
Ainsi, Didier Rugiero compte bien faire remonter l’information aux services préfectoraux pour que ces deux infirmières soient honorées comme il se doit. Par une médaille ou une distinction quelconque. Marie Authier et Diane Sablier devraient donc très prochainement avoir des nouvelles des services de l’État. En tout cas, bravo.
Midilibre
Sans galvauder le mot, ce sont des héroïnes. Dans le sens le plus noble du terme. Jeudi soir, alors qu’elles sortaient de leur service, deux infirmières de la clinique Sainte-Thérèse ont vu un sans domicile fixe qui appelait au secours sur le quai d’en face. Et pour cause : un ami, également SDF, fin saoul, était tombé dans le canal de La Peyrade et avait coulé comme une pierre.
N’écoutant que leur courage, les deux professionnelles de santé se sont jetées à l’eau pour aller récupérer le malheureux. Elles sont ensuite parvenues à hisser le corps inanimé sur le quai pour lui prodiguer les premiers gestes de stimulation cardiaque et de ventilation. En attendant que les pompiers arrivent. "On a réussi à faire “repartir” le cœur, mais l’homme était dans un état grave. On l’a ensuite transféré vers l’hôpital de Sète", explique le commandant Rugiero. Le patron des pompiers sétois a été particulièrement touché par le geste désintéressé des deux femmes. "Qui ferait cela de nos temps ?", explique-t-il.
Ainsi, Didier Rugiero compte bien faire remonter l’information aux services préfectoraux pour que ces deux infirmières soient honorées comme il se doit. Par une médaille ou une distinction quelconque. Marie Authier et Diane Sablier devraient donc très prochainement avoir des nouvelles des services de l’État. En tout cas, bravo.
Midilibre
